11 Décembre 2016
14h32 : Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a condamné l'attentat et a déclaré 3 jours de deuil national dès aujourd'hui
12h56 : Les ambulances affluaient dimanche matin aux alentours de l'église, ainsi que les membres des forces de sécurité arrivés sur place après l'explosion.
Les autorités ont saisi les caméras de sécurité de l'église pour commencer à examiner leur contenu, ont indiqué des responsables policiers sous couvert d'anonymat.
Par ailleurs, selon les mêmes sources, les corps des victimes ont été transportés à la morgue et les blessés acheminés vers les hôpitaux les plus proches.
12h45: Selon la télévision d'Etat qui citait des responsables de la sécurité, la bombe était constituée de TNT.
Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier contre la communauté chrétienne dans un passé récent.
12h27: Selon les premiers élements de l'enquête, un homme aurait déclenché une bombe.
12H25: Sur Twitter, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a adressé une « prière spéciale pour nos frères et sœurs de l’Église copte en Égypte ».
11h45 : Au moins 25 personnes ont été tuées dimanche dans un attentat à la bombe à l'intérieur d'une église copte orthodoxe au Caire, a indiqué la télévision égyptienne d'Etat en citant le ministère de la Santé.
L'explosion a eu lieu en pleine célébration vers 10H00 (08H00 GMT) dans l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, contigue de la cathédrale copte Saint-Marc, selon la même source.
Le bilan a progressivement augmenté de cinq à 20, puis 25 morts au minimum au fur et à mesure des opérations de secours sur le site. Aucun mouvement n'a revendiqué dans l'immédiat cette explosion, qui a été entendue dans tout le quartier.
Les Coptes orthodoxes d'Egypte constituent la grande majorité de la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient et l'une des plus anciennes.
Faiblement représentés au gouvernement, les Coptes s'estiment tenus à l'écart de nombreux postes de la justice, des universités ou encore de la police.
La montée d'un islam rigoriste aggrave leur sentiment de marginalisation, surtout depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février 2011, qui s'est traduite par une dégradation du climat sécuritaire et une visibilité accrue des islamistes.