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Regardez François Fillon en meeting à Charleville-Mézières, ce soir, qui riposte aux attaques

François Fillon a réaffirmé jeudi soir n'avoir rien commis « d'illégal » en rémunérant ses proches, dont son épouse, « la première de mes collaboratrices », mais il a dit pour la première fois comprendre que les accusations à son encontre « troublent » une partie de l'électorat.
 
François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, a dit jeudi devant militants qu'il « comprenait » que les accusations d'emplois fictifs visant son épouse sèment le « trouble » mais il a affirmé que ces attaques étaient destinées à « casser la droite » et à lui « voler son vote ».
 
Devant un petit millier de personnes rassemblées au Parc des Expositions de Charleville-Mézières (Ardennes), François Fillon a consacré les premières minutes de son discours au « Penelopegate » qui secoue la droite depuis dix jours et fragilise sa candidature.
 
« Je comprends que ces accusations troublent certains d'entre vous, en raison de leur martèlement, en raison de la répétition présentée habilement comme une accumulation de preuves, en raison des sommes avancées aussi », a-t-il lancé.
 
« Mais des mensonges, fussent-ils répétés cent fois, ne parviendront jamais à constituer une demi-vérité », a-t-il ajouté, s'estimant victime d'attaques qui sont « du jamais vu sous la cinquième et même la quatrième République, cette dernière pourtant riche en barbouzeries politiques de toutes sortes ».
 
Il a défendu sa femme, « première de ses collaboratrices ». « Ce n'est pas la justice que l'on cherche, mais à me casser. Et au-delà de ma seule personne, à casser la droite, à lui voler son vote », a-t-il lancé après une journée dans les Ardennes passée à éviter de répondre aux questions qui fâchent, tout en se disant « combatif ».
 
« Je réponds aux enquêteurs » et « leur confie toutes les informations nécessaires à la vérité », a-t-il dit, espérant une nouvelle fois que « la justice tranche rapidement cette affaire ». « On me reproche d'avoir voulu que mon épouse soit la première de mes collaboratrices, celle qui depuis 40 ans construit avec moi mon parcours tous les jours », a-t-il dit.
 
« Il n'y a à cela rien d'illégal et j'assume le choix qui fut le mien de m'appuyer sur elle, sur mes proches, qui savent mieux que quiconque les sacrifices et les dévouements qui ont jalonné mon chemin politique ».
 
Marie et Charles Fillon, les enfants aînés de la famille, avocats de profession, ont également été entendus par les enquêteurs pour des « missions » rémunérées alors que François Fillon était sénateur. Un reportage d'« Envoyé spécial », sur France 2, devait par ailleurs produire des extraits d'une interview de Penelope Fillon datant de 2007 dans laquelle elle affirme n'avoir jamais été l'assistante de son époux.
 
« Autour de moi, j'ai Penelope, mais aussi des équipes dont certains membres ont 40 ans, 30 ans, 20 ans de service et qui n'ont jamais compté leurs heures », a justifié François Fillon.
 
« 'Ardennes tiens ferme' c'est la devise d'un régiment que j'ai aidé à maintenir à Charleville, et bien ce sera la mienne ! », a-t-il lancé, car « je mène un combat pour redresser la France, pas pour le goût du pouvoir ».
 
Puis l'ancien Premier ministre a parlé agriculture, maisons de santé, fin des 35 heures, justice, sécurité, déroulant son programme.
 
« 2017 est pour la France le moment du dernier métro. Soit nous y montons, soit nous restons à quai pour longtemps », a-t-il lancé.
 
« C'est dans les moments difficiles que les amis doivent se réunir », a dit Philippe Richert, le président LR de la région Grand Est, dans une plaidoirie pour défendre le candidat victime d'« acharnement », en comparant le « Penelopegate » à l'affaire des courriels qui avait plombé Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle américaine.

No comment ce type, il n'a toujours pas compris de ce qu'on lui reproche c'est d'avoir payer à ne rien faire sa femme et ses enfants... Lui qui se dit exemplaire et qu'à une moindre faille, il voulait quitter la fonction de la Présidentielle, ben respecte ce que tu as dit...

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