Ce lundi, France Télévisions a déprogrammé à la dernière minute la pastille imaginée par Mathieu Madénian et Thomas VDB. Un choix assumé par la présidente Delphine Ernotte, qui était présente ce jeudi 16 mars à Angers, dans le cadre d’une rencontre avec les téléspectateurs.
La déprogrammation, à la dernière minute, de la pastille TV imaginée par Mathieu Madénian et Thomas VDB, a provoqué des remous ce lundi 13 mars.
Présente ce jeudi 16 mars à Angers, pour animer une rencontre-débat avec les téléspectateurs, Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, a justifié sa décision en répondant à nos questions.
Pourquoi avoir déprogrammé à la dernière minute les « pastilles » de Madenian et Thomas VDB ?
Ces pastilles sont faites peu de temps avant d’être diffusées, car elles sont très proches de l’actualité. Et c’est la première fois qu’on les programmait à cette heure-là.
Elles passaient déjà dans l’émission Actuality, mais dans un autre contexte ; le présentateur enchaînait derrière. La patronne de France 2 est venue me voir, car elle n’était pas à l’aise pour programmer cette pastille, juste après le journal, à un moment beaucoup plus statutaire. Il n’y avait personne qui introduisait le sujet ou reprenait la parole après.
On a décidé d’écarter cette pastille ; la programmation, c’est notre responsabilité et on l’a fait au dernier moment parce qu’on n’avait pas eu la pastille avant.
Pourtant, TF1 propose bien une pastille avec Canteloup ?
C’est très différent, car il y a Nikos Aliagas qui introduit le sujet et reprend la parole derrière.
Quand vous avez dit que vous n’aimiez pas leur humour, c’était assez trash, non ?
Ils sont trash aussi ! Ce n’était pas pour être agressif avec eux, je les trouve sympas. Ils m’interpellent, je leur réponds. C’est ma liberté.