4 Avril 2017
Sur scène au CO2, Catherine Jacob a insisté pour n'être que peu sonorisée. Une partie du public, agacée de ne rien entendre, a quitté la salle.
«Je me réjouissais de voir Catherine Jacob sur scène, car c'est une super artiste. Mais elle chuchotait à peine. On ne comprenait rien. Elle n'en avait rien à faire, alors que c'est nous qui payons. Elle s'est fichue de nous!» Marie* est dépitée. Mercredi dernier, elle s'est rendue au CO2, pour la seule date suisse du spectacle «Madame». Lasse de ne pas entendre la comédienne française, elle est partie après un quart d'heure, imitée par une vingtaine de spectateurs.
Après la pièce, certains ont fait part du problème à Alain Grand, l'administrateur de la salle. «J'ai moi-même dû tendre l'oreille», admet-il. Dominique Rime, programmateur de la Saison Culturelle, a reçu une dizaine de réclamations. «Nous avions stipulé dans le contrat que Catherine Jacob soit sonorisée, notre salle pouvant accueillir jusqu'à 746 spectateurs, limités à 600 ce soir-là, indique-t-il. On nous avait garanti une sonorisation conforme à notre structure. Mais le système choisi, trois micros en avant-scène, s'est montré inadéquat. Sachez que Madame Jacob, malgré notre insistance lors des répétitions, a refusé d'être munie d'un micro-casque.»
Ces remarques surprennent Laurent Savry, l'agent de l'artiste. «Sur les 90 dates de la tournée, c'est le premier retour négatif, s'étonne-t-il. Catherine Jacob n'est pas une diva. Elle m'a dit le lendemain qu'elle avait passé une excellente soirée. Elle sera navrée d'apprendre cela.»
La comédienne chuchote, les spectateurs s'éclipsent
"Je me réjouissais de voir Catherine Jacob sur scène, car c'est une super artiste. Mais elle chuchotait à peine. On ne comprenait rien. Elle n'en avait rien à faire, alors que c'est nous qui pa...