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"Tampon, notre ennemi intime" : France 5 alarme sur ces petits bâtonnets blancs qui peuvent s’avérer très dangereux pour la santé

 
Dans un documentaire diffusé sur France 5 des études alarment sur la composition des tampons hygiéniques.
 
"Présentés à leur apparition comme une révolution, symboles de la libéralisation du corps, les tampons sont devenus incontournables.
 
Présentés à leur apparition comme une révolution, symboles de la libéralisation du corps, les tampons sont devenus incontournables. Au point qu’on a omis de s’interroger sur leur composition et les risques qu’ils peuvent faire encourir. Enquête sur un produit courant très utile, mais pas si anodin…
 
Ils sont partout, des sacs à main aux placards des salles de bains et jusqu’aux tiroirs des bureaux ! Utilisés depuis des décennies par des millions de femmes à travers la planète, les tampons font incontestablement partie des produits d’hygiène courants. De la puberté à la ménopause, on s’en sert régulièrement sans se poser de questions, tant ils facilitent la vie. Et c’est là que le bât blesse, car ces petits bâtonnets blancs peuvent s’avérer très dangereux pour la santé.
 
Margaux, une infirmière de 23 ans, et Justine, psychanalyste de 26 ans, en savent quelque chose. Elles font partie des très nombreuses victimes des tampons et d’une affection, méconnue, dont ils sont à l’origine : le SCT, le syndrome du choc toxique. Il y a trois ans, sans raison apparente, toutes deux développent des symptômes similaires : « J’avais de la température, je vomissais, je me sentais faible… En fin d’après-midi, je me suis décidée à aller voir un médecin parce que je n’étais vraiment pas bien », raconte Margaux. De son côté, Justine, après avoir songé à « une gastro », s’inquiète réellement lorsqu’elle commence à « avoir la peau toute rouge comme pour un coup de soleil ». « Je n’arrivais même pas à tendre la main au docteur pour le saluer, je n’en avais pas la force », explique-t-elle.
 
Diagnostic d’appendicite éventuelle pour l’une et de possible scarlatine pour l’autre, les deux jeunes femmes se retrouvent aux urgences, où leur cas n’est pas jugé prioritaire. Mais la situation se dégrade et, très vite, leur pronostic vital est engagé. Margaux et Justine finissent par s’en sortir, mais à quel prix. La première ne pourra probablement jamais avoir d’enfants et la deuxième garde des séquelles de sa terrible infection. Encore bouleversées par leur expérience, elles témoignent dans ce film pour alerter sur le SCT et la dangerosité méconnue des tampons. Mais faut-il absolument s’abstenir d’en porter ?
 
Selon le professeur Gérard Lina, microbiologiste spécialiste de ce syndrome, « 20 à 30 % de femmes sont porteuses du staphylocoque doré. Si le fluide menstruel est bloqué dans le vagin par un tampon, la bactérie va l’utiliser comme milieu de culture et se développer. Elle va libérer une toxine extrêmement dangereuse et déclencher une infection généralisée dont on peut mourir si elle n’est pas prise en charge correctement ». Pour le professeur Lina, connaître la composition des tampons permettrait de comprendre comment se développe le SCT, « une maladie qu’on pensait disparue mais qui réapparaît depuis les années 2000 sans qu’on sache quels en sont les facteurs ». Dans les années 1980, un scandale sanitaire qui a coûté la vie à quelque 900 Américaines a obligé le fabricant à informer sur le risque accru en cas d’utilisation de tampons super absorbants. Qui le sait en Europe où, face à la puissance des industriels, on peine à imposer la transparence ? Et comme si le spectre du SCT ne suffisait pas, des tests commandés, en août 2016, par le secrétariat d’État à la consommation sur plusieurs marques montrent la présence de dioxine dans les six références analysées. Une substance chimique parmi les 10 plus nocives selon l’OMS et qui pourrait, comme l’explique le toxicologue belge Dominique Lison, « être à l’origine d’une pathologie très douloureuse, responsable aussi d’infertilité : l’endométriose ». Une hypothèse corroborée par d’autres études internationales. Frédéric Saltron, un chimiste français, a retrouvé dans des tampons des six marques les plus utilisées « entre vingt et trente composants chimiques, dont des phtalates ». « À partir de là, on a le droit de se poser la question sur l’innocuité de chacun d’eux… »
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