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Free : Trois directeurs de centres d'appels s'en vont... en rapport avec Cash Investigation ?

Free : Trois directeurs de centres d'appels s'en vont... en rapport avec Cash Investigation ?
Selon les informations du magazine Politis, trois directeurs de centres d'appels dédiés à l'opérateur Free, épinglé hier dans Cash Investigation sur France 2, seraient partis ou sur le départ. Mais sans établir avec certitude une relation de cause à effet.
 
Hasard ou conséquence ? Selon les informations du magazine Politis, trois directeurs de centres d'appels appartenant au groupe Iliad, travaillant pour l'opérateur de téléphonie Free, seraient partis ou sur le départ, en l'espace de quelques semaines. Et ce, alors qu'un reportage du magazine d'Elise Lucet Cash Investigation dénonçant les conditions de travail des salariés de ces centres a été diffusé hier soir sur France 2. Le directeur de Mobipel, le centre de Colombes (Hauts-de-Seine), très présent dans le reportage, devrait par exemple quitter ses fonctions "pour raisons personnelles" à la fin du mois.
 
Selon Politis, cette restructuration intervient "sur fonds de révélation de Cash Investigation", mais le magazine précise que “le lien entre l'émission et ces mouvements ne sont pas clairement établis". Pour autant, la concomitance entre la diffusion du sujet de France 2 et ces départs pose question. La directrice du centre de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) a en effet quitté ses fonctions le 29 août dernier, et celui de Marseille partira le 1er octobre, après quatorze ans passés dans le groupe Iliad.
 
Politis avait déjà consacré plusieurs articles aux conditions de travail dans les centres d'appels de Free, qui relataient exactement les mêmes faits que Cash Investigation. Comme le gel des embauches dans les centres touchés par des grèves, notamment celui de Colombes, entraînant une réduction drastique de ses effectifs. Dans un rapport rendu public en 2005, Politis révélait aussi le harcèlement vécu par certains employés : "Sur le centre de Marseille, au tournant des années 2010, 45 salariés étaient fichés par le service des ressources humaines et progressivement poussés vers la sortie, avec des appréciations du type : 'dossier à construire pour faute'", écrivait ainsi le magazine.
 
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