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Le fils de Pablo Escobar furieux après son interview hier soir dans "Salut les terriens" avec Thierry Ardisson

 

Le fils du narco-trafiquant colombien Pablo Escobar n'a pas apprécié le geste de l'animateur de C8, à la fin de son interview.
 
La blague n'a pas tellement fait rire Juan Pablo Escobar, fils de Pablo Escobar, le célèbre baron de la drogue. Invité sur le plateau de Thierry Ardisson, dans l'émission Salut les Terriens, sur C8, samedi, Juan Pablo Escobar a eu la surprise, en fin d'interview, de voir l'animateur sortir de sous son bureau un énorme paquet de poudre blanche, au son de la chanson Cocaine, de J. J. Cale et chantée par Eric Clapton.
 
Le Colombien, qui était venu évoquer son livre Pablo Escobar mon père, n'a rien laissé paraître de son agacement pendant l'émission. Mais il s'est fendu d'une longue diatribe sur Facebook, pour regretter que Thierry Ardisson ait ainsi "contribué "à faire l'apologie" de la drogue.
 
"Je vous en prie, ne glorifions pas le trafic de drogue. Analysons plutôt les raisons pour lesquelles pendant des décennies ces drogues et leur prohibition ont fait de plus en plus de victimes; des victimes qui méritent tout notre respect", écrit-il encore.
 
"J’aurais préféré que vous me concédiez aimablement le droit à choisir de ne pas participer à votre émission dès lors vous ou la production aviez choisi d’utiliser mon histoire à des fins si peu honorables dans votre pays", poursuit Juan Pablo Escobar.
 
Thierry Ardisson, contacté par Le Parisien, assume et ne comprend pas la réaction du Colombien.
 
"S’il est pas content, tant pis pour lui. Je regrette pas de l’avoir fait, mais je regrette qu’il l’ait mal pris, surtout que l’interview était vraiment bien. C’est dommage qu’il n’ait pas le sens de l’humour. Son père aurait trouvé ça drôle, lui".
 
Comme le fils du narco-trafiquant, les Colombiens en ont un peu assez d'être associés à la drogue, et des séries qui glamourisent, selon eux, le trafic. Le producteur exécutif de la série Narcos, Andi Baiz, lui-même Colombien, a reconnu dans un entretien à l'AFP que ses compatriotes sont fatigués de l'association entre leur pays et le narcotrafic : "à travers le monde les gens pensent à la Colombie en termes de drogue et si on a de la chance, Gabriel Garcia Marquez et des joueurs de foot".

On ne peut plus rien faire, rien dire, on perd le second degré...

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