Le domicile marseillais de la sénatrice Samia Ghali (PS) a été perquisitionné, ce mercredi matin, sur ordre du parquet national financier (PNF), a-t-on appris de sources concordantes.
Matinée agitée pour Samia Ghali, à Marseille. Le domicile marseillais de la sénatrice socialiste a été perquisitionné, ce mercredi, sur ordre du parquet national financier (PNF), a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information de France 3 Provence. La perquisition était effectuée par des policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales.
Samia Ghali, qui est également maire des 15 et 16e arrondissements de Marseille, est visée depuis mai 2016 par une enquête préliminaire du PNF sur son patrimoine et notamment sur les conditions d'achat de sa villa du quartier chic Roucas-Blanc, sur les hauteurs de la cité phocéenne.
Aperçue à la sortie de son domicile en fin de matinée, alors que la perquisition venait de se terminer, la sénatrice-maire a réagi auprès de l'AFP. « Les policiers sont venus me réclamer des documents que je leur ai remis, notamment l'acte notarié d'achat de la maison », a-t-elle déclaré.
L'élue PS des quartiers Nord a assuré n'avoir « rien à cacher ». « Je suis une élue, une parlementaire, c'est normal dans le cadre de la transparence ». « Je ne suis pas mise en examen ni placée en garde à vue », a ajouté celle qui bénéficie de l'immunité parlementaire.
Les investigations du PNF portent aussi sur des subventions accordées par la région Paca, selon une source proche de l'enquête. « On ne m'a pas posé de questions sur ce sujet », a indiqué la sénatrice.