Invité ce matin de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews et Non Stop People, Thierry Ardisson est revenu sur l'enquête ouverte par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel après le paquet de fausse cocaïne dans "Salut les Terriens" sur C8. Le 9 septembre dernier, l'animateur recevait le fils de Pablo Escobar. Une interview en longueur qui s'est terminée par un clin d'oeil, Thierry Ardisson mettant sur la table un faux paquet de cocaïne, ce qui a choqué des téléspectateurs.
Pour lui, "ce n'est pas un dérapage - je fais ça depuis trente ans -, mais un gag à la fin d'une très bonne interview". "Ca ne passe plus parce que les gens acceptent que ça ne passe plus. On est victime du politiquement correct, du puritanisme américain. Dès qu'il y a quelque chose qui dépasse, on gueule. Si ça choque les gens, tant pis pour eux. Je vais pas m'arrêter d'être Thierry Ardisson sous prétexte que l'époque est devenue conne", a-t-il estimé.
Et d'ajouter : "Les réseaux sociaux n'arrangent rien. J'ai vu que Michel Cymès avait quitté Twitter, moi je ne suis jamais allé. Quelles importances ont ces paroles ? Elles sont anonymes ! Il y a toujours un connard chômeur à Strasbourg qui a rien à foutre l'après-midi qui va balancer un tweet au CSA, je sais bien, oui"
"J'en ai rien à foutre que les gens soient choqués. Ce n'est pas mon problème ! Je fais ce que je fais. Si mon patron trouve que c'est pas bien, il me fout hors de sa chaine. Je ne vais pas changer. Ce n'est pas illégal de faire ça. Maintenant, si l'association des gens qui confondent la farine avec la cocaïne veut m'attaquer au tribunal, j'irai au tribunal. J'ai zéro regrets de l'avoir fait", a-t-il continué.
Jean-Marc Morandini lui a alors demandé s'il n'en avait "rien à faire des réactions des gens". "Les gens, ce sont quatre connards sur Twitter. Les gens en général, ils regardent mon émission (...) Tant qu'il y aura 1,2 million de téléspectateurs qui viennent me voir, tant mieux. Quand il y en aura plus, je m'arrêterai. Je ferai de la fiction", a conclu Thierry Ardisson.