Véronique Sanson s'exprime sur celle que certains considéraient comme "sa rivale".
C'est une déclaration que beaucoup attendait. Après la mort de France Gall, décédée le 7 janvier d'un cancer du sein, de nombreuses personnalités du monde de la chanson ont rendu hommage à l'interprète de "Poupée de cire, poupée de son" sur les réseaux sociaux. De nombreuses personnalités excepté une et non des moindres, Véronique Sanson.
Dans les colonnes du Courrier Picard disponible en kiosque ce 2 février, Véronique Sanson est sortie de son silence. Dès le début de l'interview, la chanteuse tient à mettre les choses au clair : "Elle n'a jamais été mon alter ego. Mon alter ego, c'était Michel Berger", lance t-elle.
Malgré tout, la supposée "rivale" de France Gall tient à calmer le jeu : "On nous a toujours présentées, France et moi, comme des ennemies jurées, alors que ce n'est pas du tout le cas. Elle a tellement bien véhiculé les chansons de Michel (...) Rien que pour ça, je lui tire mon chapeau".
Quant à son silence radio, l'interprète de "Chanson sur ma drôle de vie" déclare simplement que personne ne l'a sollicitée pour réagir au décès de France Gall : "A l'annonce de la mort de Johnny, on m'a appelée quasiment toutes les heures pour avoir une réaction. Pour France, personne ne m'a appelé pour réagir. Forcément, j'aurais dit quelque chose".
Terrée dans son silence et sa tristesse, Véronique Sanson n'a alors fait aucune déclaration, ce qui lui a valu des insultes sur les réseaux sociaux : "Je me suis fait insulter sur Facebook parce que je n'avais pas fait de commentaires au moment de sa mort. Je ne savais pas que Facebook était un site de condoléances !", ironise t-elle.
Hormis la chanson, quelque chose de plus fort unissait les deux chanteuses: Michel Berger. Toutes deux ont été en couple avec le chanteur et c'est bien la raison pour laquelle elles n'ont jamais vraiment gardé contact. Dans une interview donnée en 2012 à Europe 1, Véronique Sanson disait honnêtement : "On doit avoir peur inconsciemment toutes les deux qu'on nous refiche Michel Berger dans les pattes".