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Des panneaux pour "dissuader" les clients de prostituées à Valence

La ville de Valence a annoncé l'installation de quatre panneaux aux entrées d'un parc pour "rappeler à l'ordre" les clients de prostituées, assurant vouloir "systématiser les verbalisations". Trois pictogrammes figurent sur ces panneaux de 3 mètres sur 2 mètres sur le site de l'Epervière, un parc de 7 hectares au sud de la Valence, entre l'autoroute A7 et le Rhône.

Le premier rappelle qu'"acheter un acte sexuel est interdit par la loi et passible d'une amende de 1.500 euros"; le second avertit que "le site est équipé de caméras permettant la vidéo-verbalisation" et le troisième que "l'amende est envoyée directement" au domicile du contrevenant.

"Nous n'allons pas éradiquer le problème du jour au lendemain, j'en ai conscience. Mais l'idée est de systématiser les verbalisations pour essayer d'endiguer ce phénomène", déclare le maire LR de Valence, Nicolas Daragon, cité dans un communiqué.

"J'ose espérer que le dispositif de dissuasion que nous mettons en place sera donc particulièrement efficace", ajoute-t-il.

La municipalité précise que "le dispositif de vidéo-verbalisation permet d'utiliser les caméras pour relever et verbaliser les infractions au Code de la route".

"Concernant les achats d'actes sexuels : la procédure est transmise par la ville au procureur de la République", ajoute-t-elle. Interrogé par l'AFP, le procureur de Valence Alex Perrin a précisé que les procédures envers les clients de prostituées sur son ressort n'avaient "pas été établies par le biais" de la vidéo-verbalisation.

Les clients d'actes sexuels tarifés encourent une "contravention de 5e classe" qui ne donnent pas lieu à "des poursuites pénales au sens strict mais à des rappels à la loi ou à des alternatives aux poursuites", a également indiqué M. Perrin.

Le maire a précisé que "depuis début 2018, 94 procédures ont déjà été dressées à l’encontre de clients des travailleurs du sexe sur le site de l’Epervière et plus de 150 verbalisations pour non-respect du Code de la route ont été adressées aux contrevenants".
 
"Ces panneaux rappellent le risque encouru, c’est le droit, même si le procureur ne poursuit pas systématiquement, le prochain peut avoir une politique pénale différente", a-t-il poursuivi.
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