Après avoir appris qu’il ne lui restait plus que deux mois à vivre, les voisins d’un enfant de deux ans se sont mobilisés pour organiser un réveillon de Noël pour lui et sa famille.
« Dans son esprit, c’est Noël. Il s’est levé un jour et le sapin était là. Il ne sait pas que ce n’est pas vraiment Noël. Il se contente d’en profiter », décrit McKenzie Allen, en parlant de Brody, son petit frère, au New York Times. L’enfant, âgé de deux ans et atteint d’une forme rare de cancer du cerveau, n’a plus que quelques semaines à vivre. Et pour ses derniers moments, sa famille, qui vit dans l’Ohio, dans le nord-est des États-Unis, a décidé de lui organiser un réveillon géant en plein mois de septembre.
Émus, les voisins de la famille ont décidé de participer à la fête, en accumulant les dons de jouets et de décorations de Noël. Certains d’entre eux ont même décidé de décorer eux aussi leur maison aux couleurs de Noël, par esprit de solidarité.
« Ma voisine, qui ne parle que l’espagnol, a enlevé toutes ses décorations d’automne et a accroché des flocons de neige et des poinsettias, des étoiles de Noël. Elle a aussi orné son portail de guirlandes et de lumières », s’émerveille une des voisines de la famille, qui fut une des premières à participer aux dons.
Un groupe Facebook, intitulé « Team Brody », a aussi été lancé par la mère de l’enfant. Le groupe, qui réunit près de 12 000 membres, voit des messages de soutien affluer de partout dans le monde. Sur Twitter, la célèbre présentatrice américaine Ellen DeGeneres, a décrit l’initiative des voisins comme la « définition même de la gentillesse ».
La famille Allen a découvert la présence de quatre tumeurs embryonnaires dans le cerveau de Brody au mois de mai. Malgré une chimiothérapie agressive, celle-ci n’a cessé de se propager pendant l’été, comme le raconte Todd, le père du petit garçon, sur la page de sa cagnotte en ligne. La cagnotte devait servir à financer les derniers traitements de l’enfant.
Le garçon a, depuis, perdu l’usage de son bras et sa jambe gauche, et s’exprime plus difficilement. « C’est un moment émouvant car je sais que ce Noël sera le dernier », avoue sa mère, Shilo, au New York Times. « C’est dur, mais j’aime voir la joie dans ses yeux. On a fait cela pour le rendre heureux. »