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EN DIRECT - Gilets Jaunes : Edouard Philippe annonce la mobilisation de 89.000 membres des forces de l'ordre pour assurer la sécurité samedi

EN DIRECT - Gilets Jaunes : Edouard Philippe annonce la mobilisation de 89.000 membres des forces de l'ordre pour assurer la sécurité samedi

20h14: Au 20h de TF1, Edouard Philippe affirme que "la colère a été comprise" :

"Cette taxe n'est pas dans le budget 2019, elle est annulée, point."

 "Aucune taxe ne mérite de mettre en cause l'unité nationale".

"La République est solide, je ne suis pas inquiet, ses institutions sont fermes."

"Des manifestants veulent venir à Paris pour en découdre. C'est très choquant !"

"Quand des Gilets jaunes sont menacés de mort parce qu'il veulent venir discuter avec moi, ce n'est pas la France que nous voulons".

"L'expression de cette colère, qui vient de loin, s'est cristallisée et a explosé de façon inédite. Nous devons la prendre en compte."

"Samedi nous allons utiliser une douzaine de véhicules blindés de la gendarmerie car nous avons en face de nous des gens qui ne sont pas là pour manifester, mais pour casser."

Et d'annoncer que 89 000 membres des forces de l'ordre seront sur le pont en France, dont 8 000 à Paris.

18h55: La société d'exploitation de la tour Eiffel annonce avoir pris la décision de fermer le monument au public, toute la journée, samedi, en raison de manifestations "ne permettant pas d'accueillir les visiteurs dans de bonnes conditions de sécurité".

18h45: Edouard Philippe invité du JT de 20h ce soir sur TF1 (Officiel).

17h55: Le parcours de la marche pour le climat prévue samedi à Paris a été modifié, pour éloigner l'événement des Champs-Élysées où des "gilets jaunes" ont de nouveau appelé à manifester. "La marche pour le climat à Paris partira à 14 heures de Nation et se terminera par un rassemblement place de la République avec des prises de parole suivies d'un concert avec de nombreuses personnalités", ont indiqué les organisateurs.

17h50: Le ministre de la Culture réagit aux agressions de journalistes. "Soutien total aux journalistes attaqués à Toulouse", a écrit Franck Riester.

"Aucune indulgence pour ceux qui les menacent, les pourchassent, les caillassent. Aucune excuse pour ceux qui les empêchent d'informer, d'exercer leur métier."

17h16: La préfecture de police de Paris a appelé aujourd'hui les commerçants du secteur des Champs-Élysées à "fermer (leurs) portes et accès" au cours de la quatrième grande journée de manifestations des "gilets jaunes" samedi.

Les commerçants sont mis en demeure de "fermer les portes et accès" le jour de la manifestation, "mais aussi à sensibiliser leurs personnels sur les risques encourus", est-il indiqué dans une feuille d'avis adressée par la préfecture de police aux commerçants, consultée par l'AFP. A noter qu'une dizaine de musées parisiens seront également fermés.

16h57: BFMTV indique que les jours de repos des policiers et des gendarmes ont été suspendus pour samedi. En effet, les directions de la gendarmerie et de la police ont donné l'autorisation aux services de suspendre les repos de leurs agents.

Un peu plus tôt dans l'après-midi, Edouard Phillipe a annoncé que le gouvernement va déployer des "moyens exceptionnels" en plus des 65.000 policiers et membres des forces de l'ordre mobilisés en France

16h52: Le point sur la situation cet après-midi :

L'exécutif s'évertue à convaincre qu'il a entendu la colère des "gilets jaunes" tout en multipliant les appels au calme, alors que se rapproche le risque d'une nouvelle explosion de violence ce week-end.

À deux jours de la mobilisation attendue samedi sur tout le territoire, les sept principaux syndicats ont mis en garde contre "toutes formes de violences dans l'expression de revendications".

Une initiative saluée par le Premier ministre Edouard Philippe qui, devant le Sénat, a demandé aux "gilets jaunes" de ne pas se rendre à Paris pour "éviter qu'ils soient pris au piège que leur tendent les casseurs".

Des dizaines d'appels à manifester à Paris se concurrencent sur les réseaux sociaux, donnant pour la plupart rendez-vous sur les Champs-Élysées, qui a été le théâtre de scènes d'émeutes le 1er décembre.

L'Élysée a dit craindre "une très grande violence", malgré l'annonce mercredi soir d'un geste que l'exécutif espère décisif : la renonciation pour toute l'année 2019 aux augmentations de taxes sur les carburants.

Le gouvernement va déployer des "moyens exceptionnels" en plus des 65.000 policiers et membres des forces de l'ordre mobilisés en France, a rappelé le Premier ministre.

Édouard Philippe, qui en était resté à la possibilité, au moins théorique, de réintroduire la taxe, apparaît fragilisé par cet arbitrage communiqué directement par le palais présidentiel.

Le Premier ministre est "très affaibli" mais ne pourra pas servir de "fusible" car "c'est la personne du président de la République qui est visée", a estimé le député LFI Alexis Corbière.

16h32: "Je mesure la souffrance de nombre de nos compatriotes, je connais le vécu de la fracture territoriale, je comprends la colère, mais je n’accepte pas la violence. J’alerte sur l’ambition violente des rassemblements parisiens de samedi. Restons au calme", a déclaré l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin.

16h19: Selon un sondage réalisé pour Public Sénat, pour Opinion Way, les mesures annoncées sont trop tardives pour huit Français sur dix. Plus précisément, elles interviennent trop tard pour 79% des Français interrogés. Pour 69%, il s'agit d'"un premier pas dans la bonne direction" mais qu'elles "ne vont pas assez loin".  

Enquête réalisée en ligne les 5 et 6 décembre auprès de 1.002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points. 

16h13: L'Association des maires ruraux (AMRF) et l'association des petites villes de France (APVF) demandent à leurs élus d'ouvrir leurs mairies samedi, pour permettre à chacun "d'exprimer verbalement" sa colère. "Le temps du dialogue et de l'échange est venu. Tout le monde doit y prendre part", estime l'Association des maires de France (AMF). 

16h09: Au Sénat, Edouard Philippe a ouvert la porte à des mesures qui permettraient d'augmenter les plus bas salaires. "Je suis prêt à examiner toutes les mesures qui permettraient d’augmenter les rémunérations au niveau du Smic sans pénaliser excessivement la compétitivité de nos entreprises", a déclaré le Premier ministre.

15h51: A Toulouse, la préfecture a fait état de "jets de projectiles à l'encontre des forces de l'ordre, incendies de poubelles, dégradations de mobiliers urbains et incendies aux abords des établissements scolaires".

15h02: "Le gouvernement va mobiliser des moyens exceptionnels qui s'ajouteront aux 65 000 forces de police mobilisés dans tout le territoire", annonce Edouard Philippe, avant les manifestations prévues samedi.

14h57: L'ancien ministre socialiste Jack Lang déclare à son tour : "On peut être en désaccord avec la politique du gouvernement mais le devoir de toutes les personnalités politiques est aujourd'hui de dire non à la violence contre les personnes, les institutions et la personne même du président de la République. La France doit rester une société du respect".

14h55: Le député Guillaume Larrivé, secrétaire général délégué au projet, appelle ses "compatriotes de l'Yonne" à ne pas "monter manifester à Paris samedi".

14h36: "Dans chacun des territoires que vous représentez, depuis trois semaines des groupes de Français ayant enfilé un gilet jaune organisent des barrages filtrants, ouvrent des péages, occupent des ronds-points. Ces actions se déroulent en général dans le calme. Un calme qui contraste avec l’extrême violence que nous avons connu à Paris, Marseille ou Toulouse", a déclaré le Premier ministre devant les sénateurs.

"Cette colère, nous l'avons vue monter année après année, élection après élection."

"Nous travaillons activement pour répondre à la demande de policiers supplémentaires."

14h33: François Hollande appelle, sur Twitter, "chacun à la mesure et au refus de toutes les formes de violences. Elles engendreraient les pires dérives dont la République serait la première victime."

14h00: Un groupe se présentant comme faisant partie des "gilets jaunes" revendique la tentative d'incendie, mardi, du centre des finances publiques de Riom dans le Puy-de Dôme. Rappelons que trois pneus ont été incendiés devant la façade de l'établissement qui a été noircie, rapporte France 3 Auvergne Rhône-Alpes.

13H57: Une source gouvernementale affirme à LCI qu'il n'y aura pas de recours aux militaires dans le cadre de la mobilisation de samedi. "L'opération Sentinelle, ce sont 7.000 militaires déployés, leur mission est la lutte contre le terrorisme et la protection des lieux sensibles", explique-t-on. "Les militaires ne vont pas faire de maintien de l'ordre samedi, ce n'est pas leur mission."

13h46: Le ministre des Finances Bruno Le Maire et son homologue en charge des Comptes publics Gérald Darmanin se sont déclarés favorables à une prime exceptionnelle de fin d'année défiscalisée.

13h24: La CGT annonce qu'elle ne se rendra pas demain à la réunion proposée par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, notamment sur la prime mobilité, refusant de se laisser "récupérer" par le gouvernement "qui tente de trouver une unité nationale" en pleine crise des "gilets jaunes".

13h13: La police a interpellé 146 personnes devant un lycée de Mantes-la-Jolie (Yvelines) après des incidents.

13h05: Le match Saint-Etienne - Marseille prévu dimanche est reporté "à la demande de la préfecture de la Loire".

13h04: Sur RTL, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Didier Guillaume a déclaré que le "président de la République (n'était) pas fébrile. Il est inquiet", car "une partie du peuple est en train de se soulever." Et d'évoquer un "climat fort délétère, d'une violence inouïe".

12h40: Deux lycéens ont été condamnés hier par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu (Isère) à six mois de prison ferme pour des violences lors des manifestations contre la réforme de l'Éducation, a appris l'AFP aujourd'hui auprès du parquet.

Les deux lycéens, majeurs, étaient jugés en comparution immédiate pour des dégradations et des jets de projectiles contre les forces de l'ordre lors des manifestations qui ont agité le centre-ville de Bourgoin-Jallieu lundi et mardi. Ils ont également écopé de 500 euros d'amende mais n'ont pas été incarcérés, a ajouté le parquet, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

12h22: Selon Le Figaro, le mouvement des "gilets jaunes libres" demande à être reçu par Emmanuel Macron demain après-midi. "Nous demandons qu’Emmanuel Macron nous ouvre sa porte car l’insurrection est aux portes de la France et nous ne voulons pas qu’il y ait des morts ce week-end", a déclaré à nos confrères Benjamin Cauchy, le porte-parole, en précisant que le Président "doit écouter son peuple".

12h10: Les associations des maires ruraux et des petites villes de France demandent à leurs élus d'ouvrir leurs mairies samedi pour permettre aux citoyens d'exprimer leur colère et leurs revendications.

11h34: "Mobilisation générale" de la gendarmerie, qui suspend l'ensemble des repos et quartiers libres. Selon RTL, la gendarmerie a également rappelé l'ensemble des escadrons de gendarmerie mobile, y compris les permissionnaires.

11h20: "La raison doit revenir", a estimé aujourd'hui le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand à deux jours d'une mobilisation à hauts risques à Paris, tout en critiquant les responsables politiques faisant preuve d'"irresponsabilité" en appelant à manifester.

Mais "quand je lis dans Le Parisien que le patron du Medef dit 'quelle bonne idée d'augmenter le Smic à condition que l'État le paie', et que les mêmes disent 'il faut moins de dépenses publiques', je me dis que les irresponsables ne sont pas que politiques", a-t-il ajouté sur Radio Classique, en jugeant qu'"il va falloir que les entreprises prennent aussi leurs responsabilités" face à "la question salariale".

S'exprimant à propos des violences redoutées lors de la mobilisation de samedi, Ferrand a appelé à ce que "collectivement chacun mesure qu'il faut prendre ses responsabilités et ne pas céder à cette tentation" du "chaos, de la violence". Il s'est inquiété d'un mouvement "anti-taxes, anti-impôts, anti-État, anti-élites, anti-Macron", qui ne porte "pas de projet".

11h07: Le Parti socialiste, La France insoumise et le Parti communiste vont déposer une motion de censure contre le gouvernement lundi. Celle-ci sera ouverte "largement" à tous les députés qui le souhaitent, a précisé le député communiste Pierre Dharreville.  "Nous avons décidé de déposer une motion de censure lundi prochain", a déclaré le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, lors d'un point presse conjoint à l'Assemblée. "Ça sert a montrer qu'il y a d'autres voies possibles (...) si la colère ne trouve pas un relais, vous n'aurez que la rue", a-t-il ajouté.

11h07: Le Parti socialiste, La France insoumise et le Parti communiste vont déposer une motion de censure contre le gouvernement lundi. Celle-ci sera ouverte "largement" à tous les députés qui le souhaitent, a précisé le député communiste Pierre Dharreville.

10h58: Tous les musées parisiens seront fermés samedi, selon LCI. Une annonce faite ce matin par la maire du 8e arrondissement de la capitale.

10h57: Les principaux syndicats jugent la "colère légitime", mais ils dénoncent "toute forme de violences".

10h45: Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a affirmé ce matin sur France 2 que la France introduira "dès 2019" une taxe nationale sur les géants du numérique (GAFA) s'il n'y a pas "d'accord européen" sur le sujet. "Je me donne jusqu'au mois de mars pour qu'on obtienne une taxation des géants du numérique" dans le cadre européen, a-t-il indiqué.

10h43: L'ensemble des organisations syndicales "dénoncent toutes formes de violence dans l'expression des revendications". A l'issue de leur réunion, les principaux syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa et FSU) jugent la "colère légitime" mais dénoncent "toutes formes de violence". Avant de dénoncer "toutes formes de violences dans l'expression de revendications" des "gilets jaunes", mais appelant aussi "le gouvernement à garantir enfin de réelles négociations".

10h24: Le point ce matin sur la situation :

Face à la fronde des «gilets jaunes», qui menacent de réinvestir Paris samedi malgré des concessions du gouvernement, la présidence française a dit craindre «une très grande violence» et a appelé au calme. «Nous avons des raisons de redouter une très grande violence», a fait savoir mercredi soir la présidence à l’AFP, tandis que se multiplient les appels à une nouvelle mobilisation des contestataires partout en France.

Le président Emmanuel Macron a demandé mercredi aux responsables politiques et syndicaux de lancer un «appel au calme». L’inquiétude des autorités françaises était palpable face à la perspective d’une nouvelle journée de violences au coeur de la capitale, encore sous le choc des scènes d’émeute vécues samedi dernier. Ces images, qui ont fait le tour du monde, ont porté un coup à l’économie et au tourisme.

Quatre personnes sont mortes et des centaines ont été blessées en marge des manifestations contre la politique sociale et fiscale du gouvernement, déclenchées le 17 novembre. Et la colère s’étend désormais aux lycéens, aux agriculteurs et aux étudiants. «Le président de la République a demandé aux forces politiques, aux forces syndicales, au patronat, de lancer un appel clair et explicite au calme et au respect du cadre républicain», a déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, rapportant les propos du président français pendant le Conseil des ministres.

Pour le porte-parole, cet appel s’adresse à «ceux qui font preuve de cynisme, d’opportunisme (...) Inutile de les nommer. Ils se reconnaîtront». «Ce qui est en jeu, c’est la sécurité des Français et nos institutions. Je lance ici un appel à la responsabilité», a pour sa part dit le Premier ministre Édouard Philippe devant l’Assemblée nationale. Il a aussi affirmé que le gouvernement serait «intraitable» face aux «factieux» et aux «casseurs».

Pour tenter d’apaiser la «colère jaune», l’exécutif a tenté un geste fort mercredi soir, en renonçant pour l’an prochain aux augmentations de taxes sur les carburants. Ces hausses à l’origine prévues pour le 1er janvier sont «annulées pour l’année 2019», a affirmé le ministre de la Transition écologique François de Rugy.

Le gouvernement avait auparavant annoncé une simple suspension des hausses de taxes, un premier recul pour Emmanuel Macron qui, depuis le début de son mandat en mai 2017, s’était fait fort de ne pas céder à la rue. Mais cette première concession n’avait pas convaincu la majorité des manifestants qui multiplient blocages et rassemblements parfois violents depuis trois semaines dans tout le pays. Seuls deux dépôts pétroliers ont été débloqués, tandis que la plupart des «gilets jaunes» balayaient du revers de la main des «mesurettes» et promettaient de poursuivre leur mouvement. «Les Français ne veulent pas des miettes, ils veulent la baguette au complet», a déclaré à l’AFP Benjamin Cauchy, l’une des figures du mouvement.

Pour près de huit Français sur dix (78%), les premières annonces du gouvernement ne répondaient pas aux attentes, selon un sondage Elabe qui confirme que l’approbation de la mobilisation reste élevée, avec 72% des Français. Emmanuel Macron est en revanche resté inflexible sur une autre revendication des «gilets jaunes» : le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF), qui frappait les ménages les plus fortunés avant d’être supprimé après son arrivée au pouvoir.

Selon la présidence, il a déclaré en conseil des ministres mercredi qu’il ne voulait «rien détricoter de ce qui a été fait depuis dix-huit mois».

Signe des tensions dans le pays, le chef de l’Etat a été hué et insulté au cours d’une visite surprise mardi soir au Puy-en-Velay (centre-est), où un bâtiment officiel avait été incendié samedi. Éric Drouet, l’un des plus connus des «gilets jaunes», a appelé à «retourner à Paris» samedi, «près des lieux de pouvoir, les Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe, (la place de la) Concorde».

La contestation a gagné les lycéens, qui protestent notamment contre la réforme du baccalauréat. Au lendemain de heurts parfois violents, le fonctionnement de plusieurs dizaines de lycées restait perturbé mercredi et des syndicats lycéens appelaient à une mobilisation générale à partir de jeudi. Certains étudiants commençaient à rejoindre le mouvement. «Les circonstances actuelles dans notre pays font que la violence est en train d’envahir les débats et de faire en sorte que nos lycéens soient mêlés à des contextes dangereux», a averti mercredi soir le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer. Les agriculteurs ont quant à eux annoncé qu’ils manifesteraient la semaine prochaine, contre l'«agri-bashing».

10h21: Le ministre chargé des Relations avec le Parlement Marc Fesneau a affirmé jeudi qu’Emmanuel Macron «parlera quand c’est utile pour que la sérénité revienne» alors que plusieurs voix dans l’opposition lui demandent de prendre la parole face à la crise des «gilets jaunes».

«Il parlera aux Français (...) On verra quand il parlera, il le fera quand c’est utile, 1) pour que la sérénité revienne et 2) pour que les voies du dialogue soient posées sur la table», a déclaré le ministre sur LCI.

«C’est la responsabilité du président de la République que de décider à quel moment et avec quelle justesse il faut s’adresser aux Français», a ajouté M. Fesneau.

10h17: «Le Premier ministre s’est exprimé hier», a rappelé le ministre des Relations avec le Parlement, en ironisant à propos des impatients.

«Je ne suis pas le président, je ne sais pas tout mais moi je sais que le président de la République va devoir s’exprimer. Il va décider, lui, quand il le fait et je ne doute pas qu’il le fasse au bon moment», a déclaré de son côté sur BFMTV la ministre de la Cohésion des Territoires Jacqueline Gourault.

10h05: Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a salué jeudi le «geste d’apaisement» de l’exécutif avec la confirmation du renoncement pour 2019 aux augmentations de taxes sur les carburant, en demandant à nouveau à Emmanuel Macron de s’exprimer face aux Français.

«Dans cette période, on doit avoir une seule préoccupation : la sortie de crise. Chacun doit prendre ses responsabilités. On a besoin de paroles politiques qui appellent à l’apaisement», a déclaré M. Wauquiez sur Europe 1. «Oui, ce qui a été annoncé par François de Rugy hier, l’annulation des hausses de taxes, est un signe d’apaisement. C’est même le signe d’apaisement qui était enfin attendu. Et il est bien qu’il arrive, même si on a beaucoup perdu de temps», a poursuivi le président de LR.

«Pour que ce message soit entendu, il faut également qu’il soit exprimé au plus haut niveau de l’État. (...) J’appelle à la responsabilité du président de la République pour qu’enfin il s’exprime lui-même, qu’il ait cette parole attendue qui vienne confirmer le signe d’apaisement qui a été envoyé enfin hier soir». «Et j’appelle le mouvement des +gilets jaunes+, que j’ai toujours soutenu, à ce qu’ils combattent toute forme d’expression de violence samedi prochain», a poursuivi M. Wauquiez.

L’Élysée craint «une très grande violence» samedi, a déclaré le palais présidentiel mercredi soir, peu après que le gouvernement avait fait un geste qu’il espère décisif en renonçant «pour l’année 2019» aux augmentations de taxes sur les carburants, revendication à l’origine du mouvement des «gilets jaunes».

«On nous dit qu’il y a potentiellement une crainte forte des forces de l’ordre qu’il y ait des incidents encore plus graves. Je ne comprendrais pas que les vraies mesures ne soient pas prises. Il faut que le président de la République adopte l’état d’urgence pour quelques jours», a dit M. Wauquiez.

«Pour moi, la question de savoir quelle conséquence après pour le Premier ministre, pour le gouvernement, pour les remaniements, ça n’est pas ma préoccupation, a-t-il ajouté. Je souhaite que nous retrouvions du calme. Je souhaite qu’on arrive à retrouver de l’apaisement. Est-ce que vous mesurez à quel point notre pays est potentiellement au bord de l’explosion ?»

09h59: Le député La France insoumise François Ruffin a déclaré sur France Info : "Dans ce pays, l'arrogance porte un visage, c'est celui d'Emmanuel Macron. L'injustice porte un visage, c'est celui d'Emmanuel Macron." Pour lui, Emmanuel Macron "est le président d'un pays qu'il ne connaît pas et qu'il méprise."

09h57: Une quarantaine de jeunes ont essayé d'investir la Sorbonne en début de matinée, rapporte BFMTV. Avant d'indiquer que ces derniers en ont été empêchés. 

09h35: Le premier adjoint PS à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire a appelé jeudi Emmanuel Macron à s’exprimer et le gouvernement à faire des «propositions plus convaincantes» pour tenter d’éviter une explosion de violence samedi dans la crise des «gilets jaunes».

M. Grégoire a exprimé sur RTL son «inquiétude car on voit bien que la crise n’est pas dénouée, les annonces du Premier ministre n’ont pas suffi». «Il nous paraît urgentissime que le gouvernement accompagne mieux, dans le dialogue, avec des propositions plus convaincantes auprès des +gilets jaunes+», pour «désamorcer cette crise d’ici samedi».

Avant cette mobilisation à hauts risques dans la capitale, la maire Anne Hidalgo sera reçue avec les maires d’arrondissement par le préfet de police ce jeudi «en fin de journée» pour faire le point sur le dispositif de sécurité, a indiqué M. Grégoire. Selon lui, la préfecture de police a «tiré l’enseignement de l’échec de la semaine dernière, avec un périmètre sécurisé qui a consommé beaucoup de forces sans beaucoup d’efficacité, et (la nécessité) de s’adapter à la mobilité des groupes d’activistes et de casseurs».

«Mais notre sentiment c’est que ce n’est pas par l’ordre public que nous pouvons répondre à cette crise, politique, sociale, de demande de pouvoir d’achat. Il faut que le gouvernement y réponde, les annonces ne suffisent pas, il faut aller au-delà et le président de la République à mon sens doit être amené à se prononcer lui-même car c’est lui qui est interpellé, il est le seul qui peut répondre aux aspirations de ce mouvement social», a ajouté le premier adjoint.

09h00: La France introduira "dès 2019" une taxe nationale sur les géants du numérique (les GAFA) si les discussions en cours pour mieux les imposer au niveau européen n'aboutissent pas. "Nous avons obtenu hier un accord avec le vice-chancelier allemand sur ce sujet-là et je me donne jusqu'au mois de mars pour qu'on obtienne une taxation des géants du numérique", a déclaré Bruno Le Maire sur France 2.

06h29: Face à la fronde des "gilets jaunes", qui menacent de réinvestir Paris samedi malgré des concessions du gouvernement, la présidence française a dit craindre "une très grande violence" et a appelé au calme. "Nous avons des raisons de redouter une très grande violence", a fait savoir mercredi soir la présidence à l'AFP, tandis que se multiplient les appels à une nouvelle mobilisation des contestataires partout en France.

Le président Emmanuel Macron a demandé mercredi aux responsables politiques et syndicaux de lancer un "appel au calme". L'inquiétude des autorités françaises était palpable face à la perspective d'une nouvelle journée de violences au coeur de la capitale, encore sous le choc des scènes d'émeute vécues samedi dernier. Ces images, qui ont fait le tour du monde, ont porté un coup à l'économie et au tourisme.

Quatre personnes sont mortes et des centaines ont été blessées en marge des manifestations contre la politique sociale et fiscale du gouvernement, déclenchées le 17 novembre. Et la colère s'étend désormais aux lycéens, aux agriculteurs et aux étudiants.

"Le président de la République a demandé aux forces politiques, aux forces syndicales, au patronat, de lancer un appel clair et explicite au calme et au respect du cadre républicain", a déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, rapportant les propos du président français pendant le Conseil des ministres.

Pour le porte-parole, cet appel s'adresse à "ceux qui font preuve de cynisme, d'opportunisme (...) Inutile de les nommer. Ils se reconnaîtront".

"Ce qui est en jeu, c'est la sécurité des Français et nos institutions. Je lance ici un appel à la responsabilité", a pour sa part dit le Premier ministre Édouard Philippe devant l'Assemblée nationale. Il a aussi affirmé que le gouvernement serait "intraitable" face aux "factieux" et aux "casseurs".

Pour tenter d'apaiser la "colère jaune", l'exécutif a tenté un geste fort mercredi soir, en renonçant pour l'an prochain aux augmentations de taxes sur les carburants. Ces hausses à l'origine prévues pour le 1er janvier sont "annulées pour l'année 2019", a affirmé le ministre de la Transition écologique François de Rugy.

Le gouvernement avait auparavant annoncé une simple suspension des hausses de taxes, un premier recul pour Emmanuel Macron qui, depuis le début de son mandat en mai 2017, s'était fait fort de ne pas céder à la rue. Mais cette première concession n'avait pas convaincu la majorité des manifestants qui multiplient blocages et rassemblements parfois violents depuis trois semaines dans tout le pays.

Source JMM

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