7 Décembre 2018
Confronté aujourd'hui à sa belle-mère, Jonathann a avoué avoir tué seul son épouse, Alexia après avoir défendu pendant plusieurs semaines, la thèse du complot familial.
"Monsieur Daval s'est réfugié dans son déni pour, au bout d'une heure et quart, s'effondrer en sanglots et avouer finalement qu'il avait donné la mort à Alexia Daval", a déclaré le procureur de Besançon face à la presse.
Quand il signale la "disparition" de sa femme fin octobre 2017, Jonathann Daval commence par pleurer à chaudes larmes sur l'épaule de ses beaux-parents. Ses pleurs redoublent d'intensité quand le corps d'Alexia est retrouvé deux jours plus tard en partie brûlé dans un bois, non loin de leur maison de Gray-la-Ville, en Haute-Saône.
Mais fin janvier, les enquêteurs acquièrent la conviction que l'employée de banque de 29 ans n'est en fait jamais partie faire son footing. Face aux "éléments accablants" qu'ils ont réuni, notamment l'utilisation dans la nuit de sa voiture professionnelle, Jonathann est arrêté et avoue en garde à vue l'avoir étranglée lors d'une dispute.
En juin, il revient sur ses aveux, accusant sa belle-famille d'avoir conclu un "pacte secret" pour couvrir Grégory Gay qu'il accuse désormais d'avoir commis le meurtre, lors d'une "crise" de sa femme au domicile de ses beaux-parents.
Des accusations maintenues la semaine passée lors de son interrogatoire de plus de quatre heures par le juge Uguen-Laithier. Nullement inquiétés par la justice depuis, les époux Fouillot et Gay demeurent parties civiles, et c'est à ce titre qu'ils ont réclamé les confrontations avec Jonathann Daval.