16 Janvier 2019
20h25: Emmanuel Macron : "Je pense qu'l faut qu'il y ait des expressions citoyennes mais pas sur tous les sujets."
19h59: Le Président reprend la parole pour répondre à une quarantaine de nouvelles questions qui lui ont été posées en 1h30.
18h34: "Vous m'avez déçu M. Macron, vous m'avez déçu, car vous n'êtes pas venu au congrès des maires", a lancé devant l'assemblée Dominique Chauvel, maire de Saint-Valéry-en-Caux en Seine-Maritime. Affirmant avoir "peur" pour les nombreux Français "laissés au bord du chemin". "Je nous souhaite à nous tous de réussir", a-t-elle conclu sous les applaudissements.
18h25: Concernant les radars et les limitations de vitesse, Emmanuel Macron déclare : "L'objectif, c'est de réduire le nombre de morts sur les routes, personne ne peut être contre". S'il reconnaît que la baisse de la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires a créé du mécontentement, il attend du Grand débat des "propositions concrètes" sur le sujet.
18h07: "Il n’y a personne dans mes prédécesseurs depuis le Général De Gaulle, qui a fait plus avec ou pour les maires depuis qu’il a été élu... C'est une réalité. Je me permets juste de dire ce qui est un état de fait."
17h46: Emmanuel Macron: "Dire qu'on remettra l'ISF et que la situation des gilets jaunes s'améliore, c'est de la pipe."
17h33: "Si on décentralise tout, on ne pourra pas faire du rééquilibrage social", estime Emmanuel Macron. Et d'ajouter que la phase de décentralisation "très pragmatique qu'on doit avoir doit s'accompagner d'une phase de déconcentration beaucoup plus forte". "La déconcentration c'est que l'État donne plus de pouvoirs à ses décideurs locaux (préfets, chefs de service...). (...) Je pense que ça correspond à vos attentes et ça permet de remettre des fonctionnaires de qualité sur le terrain."
17h24: Emmanuel Macron reconnaît le sentiment des élus ruraux de « ne pas être respecté par l’Etat »
« La réalité c’est qu’il y a un sentiment de déprise des élus locaux, notamment quand ils sont dans la ruralité, le sentiment de ne pas être respectés et accompagnés par l’État, ça, c’est là et je ne vais pas le nier », dit le chef de l’Etat.
17h14: Emmanuel Macron a indiqué aux maires présents qu'ils étaient "des acteurs" du grand débat. "Vous avez parlé de cahier de doléances, je pense qu'il faudrait parler de cahiers de droits et de devoirs car "cahiers de doléances", c'est comme s'il y avait un souverain qui peut donner des choses", a dit le président de la République.
Et d'ajouter : "Il y a un sentiment de déprise des élus locaux, en particulier quand ils sont dans la ruralité, de ne pas être respectés par l'Etat et accompagnés. C'est là, je ne vais pas le nier."
17h10: Sophie de Gibon, maire de Canteloup dans le Calvados, évoque le « mépris » ressenti à l’égard des élus ruraux. « Les nouvelles mobilités sont aujourd’hui créées davantage pour aller de Sarcelles à Paris que Canteloup à Croissanville », a-t-elle déclaré. Et d'exhorter Emmanuel Macron à « arrêter de changer les lois » : « Même si j’avais fait l’ENA je ne m’en sortirai pas », dit-elle.
16h30: Depuis plus de 45 minutes, de nombreux maires présents dans le gymnase de Grand Bourgtheroulde s'expriment face au président Emmanuel Macron. Difficultés, leur vision du quotidien... Ils évoquent avec le chef de l'Etat leur quotidien et ceux de leurs administrés.
15h48: De nombreux élus s'expriment face au Président. Ils lui font part de leurs interrogations concernant leurs communes. Emmanuel Macron écoute chaque interrogation.
15h38: Sébastien Lecornu, ministre de la Cohésion des territoires, s'exprime en indiquant que "quelques orateurs ont été sélectionnés pour s'assurer de l'équilibre."
15h34: Emmanuel Macron s'exprime face aux maires :
"Merci d'être là (...) Je ne vais pas parler longtemps car l'objectif est surtout de vous entendre".
"Nous pouvons faire du moment que traverse la France une chance. Ce qui est en train de remonter aujourd'hui, et qui vient de très loin, est une fracture sociale", "L'addition des colères n'a jamais fait une solution".
"Je voulais que l'échange d'aujourd'hui soit un échange libre. Je vous demande de dire ce que vous avez sur le coeur."
15h31: Le maire de Grand Bourgtheroulde, Vincent Martin, prend en premier la parole. Il a tenu à remettre à Emmanuel Macron un cahier de doléances.
"Monsieur le président de la République, bienvenue à Grand Bourgtheroulde", a-t-il lancé.
15h25: Arrivé dans le gymnase de Grand Bourgtheroulde, Emmanuel Macron passe plusieurs minutes à saluer les maires présents.
15h22: "Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent", a dit Emmanuel Macron lors de sa visite express à Gasny, selon une journaliste de l'AFP qui était présente sur place.
15h14: Le Président de la République Emmanuel Macron vient d'arriver à Grand Bourgtheroulde, à proximité du gymnase.
15h00: Le point à 15h00 :
Une centaine de "gilets jaunes" attendaient mardi Emmanuel Macron à Grand Bourgtheroulde (Eure), après avoir réussi à contourner les barrages en place autour de la commune, où le Président doit lancer le grand débat à 15h00.
Une partie des commerces étaient fermés mais le bar PMU et la boulangerie ne désemplissaient pas à la mi-journée.
Une minorités de militants avait revêtu les gilets, afin de pouvoir atteindre le bourg où la circulation est limitée depuis 9h00 aux habitants, employés de la commune, parents d'élèves ou personnes autorisées.
Deux barrages de gendarmes filtraient les passages entre l'A13 et Bourgtheroulde distants d'une quinzaine de km, a constaté l'AFP. Selon un photographe de l'AFP, environ 150 "gilets jaunes" étaient bloqués à un kilomètre du bourg.
Le président doit lancer le grand débat à partir de 15h00 devant 600 élus locaux dans un gymnase situé à quelques centaines de mètres à peine du centre bourg.
La présence des forces l'ordre restait relativement discrète dans le bourg mais fourgonnettes de gendarmes étaient nombreuses dans les bois entourant cette commune de 3.700 habitants.
Selon Ingrid Levavasseur, une porte-parole des gilets jaunes dans l'Eure, Emmanuelle Wargon, chargée de l'animation du grand débat, va recevoir à Bourgtheroulde une délégation de six gilets jaunes avant l'arrivée du chef de l'Etat.
14h55: Les 600 maires et quelques parlementaires sont en place pour accueillir Emmanuel Macron à Grand Bourgtheroulde.
14h47: Le ton monte entre certains gilets jaunes présents à Grand Bourgtheroulde et les forces de l'ordre, comme le rapportent des journalistes présents sur place.
14h43: Les forces de l'ordre empêchent les manifestants de s'approcher du gymnase où Emmanuel Macron s'apprête à arriver.
14h08: L'exécutif a choisi quatre thèmes pour cadrer le grand débat national qui débute aujourd'hui : la fiscalité et les dépenses publiques, l'organisation de l'Etat et des services publics, la transition écologique, et finalement la démocratie et la citoyenneté.
13h53: Le président de l’Assemblée nationale demande plus de « civisme » avant l’ouverture du grand débat.
« J’en appelle au civisme : autrement dit, à la pleine participation de tous à la vie collective, par le vote bien sûr, mais plus encore par l’engagement des citoyens », a déclaré Richard Ferrand lors de ses vœux aux corps constitués, en présence notamment du Premier ministre Édouard Philippe ou du président du Sénat Gérard Larcher (LR).
Et de fustiger le comportement de certains « gilets jaunes ». « Être citoyen, ce n’est pas attenter aux symboles de la République. Être citoyen, ce n’est pas intimider les élus en se massant devant leur domicile ou en recouvrant leur permanence d’inscriptions haineuses ou encore en les menaçant de mort », a-t-il insisté.
13h27: Pour Emmanuel Macron, la crise des "gilets jaunes" est "une chance" pour "réagir plus fort et plus profondément".
13h17: Emmanuel Macron, effectue en ce moment un déplacement surprise à Gasny, dans l'Eure, selon les informations de franceinfo. Il a apporté son soutien aux élus locaux. "Vous avez envie de faire des choses", a-t-il reconnu.
13h00: C'est dans le gymnase de la petite commune de Grand Bourgtheroulde, devant 600 maires normands, qu'Emmanuel Macron donne aujourd'hui le coup d'envoi du grand débat qui doit répondre à la crise des "gilets jaunes" et permettre au président de relancer son quinquennat.
Cette première sortie du chef de l'Etat en région depuis un mois se déroulera sous haute sécurité, alors que des "gilets jaunes" et des syndicats ont appelé à manifester sur place.
Toute manifestation est interdite sur la commune jusqu'à mercredi. A Rouen, à une trentaine de kilomètres de là, plus de 2.500 "gilets jaunes" ont défilé samedi dans le centre-ville, une mobilisation qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre et des agressions de journalistes.
A partir de 15 heures, le chef de l'Etat compte écouter pendant plus de deux heures les maires des cinq départements normands venus exposer les doléances de leurs administrés.
Depuis qu'il a été violemment pris à partie par des manifestants début décembre au Puy-en-Velay, Emmanuel Macron n'est plus retourné au contact des Français, à l'excepté d'une visite éclair sur le marché de Noël de Strasbourg le 14 décembre, après l'attentat qui a fait cinq morts.
Le grand débat durera deux mois autour de quatre thèmes principaux (fiscalité et dépenses publiques, organisation des services publics, transition écologique, démocratie et citoyenneté). Mais "aucune porte n'est fermée" dans cette concertation qui offre "la chance de redéfinir le projet national français", assure le président du MoDem et allié de la majorité, François Bayrou.
Source JMM