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David Pujadas annonce qu'il arrêtera l'antenne d'ici cinq ans

L'animateur-producteur de LCI a fait cette étonnante confession à nos confrères de "Ouest France".
 
Tenir l'antenne pendant encore des décennies ? Très peu pour lui. Dans une interview accordée à "Ouest France", David Pujadas se confie sur ses projets. Après son éviction brutale du "20 Heures" de France 2 en juin 2017, le journaliste avait su rebondir dès la rentrée suivante sur LCI, sur laquelle il officie chaque soir depuis deux saisons aux commandes de "24H Pujadas", émission de débat et de décryptage diffusée entre 18h et 20h.
 
Ce succès ne semble cependant pas être monté à la tête du journaliste, qui met également sa casquette de producteur sur la tête pour produire "24H Pujadas" ou "La Grande Explication", via sa société Particules Productions. Même s'il avoue adorer faire de l'antenne et en avoir bien profité tout au long de sa carrière, il affirme : "J'ai vocation à me retirer". Et de se faire plus précis : "Mon ambition est que le format soit plus fort que son animateur. Dans quelques années – ça se chiffre sur les doigts d'une main –, je ne serai plus à l'antenne". Soit d'ici la fin de l'année 2024 au maximum.
 
En attendant l'échéance fatidique et compte tenu de ses succès en tant que producteur, avec notamment le documentaire consacré à la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, "Le Dynamiteur", sur LCI ou "La plume dans la plaie", consacré au journalisme d'investigation, diffusé sur LCP, David Pujadas annonce préparer un nouveau documentaire consacré cette fois à Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur. "Et nous avons une grande enquête en perspective sur les conseils d'administration", ajoute David Pujadas.
 
Enfin, Particules Productions compte aussi se lancer dans la fiction avec "une fiction inspirée du réel". Un projet encore à l'état de développement, qui s'appuiera sur une enquête journalistique rigoureuse. "Il peut être plus facile de raconter les choses en termes de fiction qu'avec un documentaire parce que, juridiquement et du point de vue de l'image, ça s'y prête davantage", estime David Pujadas, sans préciser si un diffuseur s'est déjà positionné.
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