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Nouvel album, anciens disques, rééditions… Johnny Hallyday rapporte toujours gros

Entre son ultime album, écoulé à 1,7 million d’exemplaires, et ses anciens disques, le rockeur a rapporté au moins 7 millions d’euros à ses héritiers depuis son décès, en décembre 2017.
 
Hors normes de son vivant, hors normes depuis son décès. Depuis la nuit du 5 au 6 décembre 2017, Johnny Hallyday a vendu pas moins de 2,7 millions de disques. On connaissait déjà le chiffre record de « Mon Pays c’est l’amour », son album posthume écoulé depuis mi-octobre 2018 à 1,7 million d’exemplaires, dont 200000 à l’étranger, un chiffre qui le classe à la 5e place des ventes d’albums physiques dans le monde en 2018.
 
Ce qui n’était pas dévoilé à cause du conflit judiciaire autour de son héritage, c’est l’ampleur des ventes du « back catalogue » – soit ses disques sortis il y a plus de deux ans – sur la même période. Et elles aussi sont impressionnantes. Selon les calculs faits par Le Parisien, elles dépassent le million, si l’on cumule les ventes d’Universal – le label de Johnny de 1961 à 2004, soit 44 albums et plus d’un millier de chansons – et celles de Warner, le label de ses sept derniers albums.
 
Dès sa disparition, juste avant Noël 2017, les deux labels ont vendu 500000 CD, dont 385000 des compilations. Et tout au long de 2018, Universal et, dans une moindre mesure, Warner ont fait un gros travail de recherches pour alimenter les fans de rééditions, d’albums inédits et de coffrets.
 
Car la matière première est colossale. « C’est une œuvre extrêmement riche, car la carrière de Johnny a été très longue, souligne George De Sousa, directeur du catalogue chez Universal. Mon collaborateur qui s’occupe du travail sur les rééditions passe 80% de son temps sur les enregistrements d’Hallyday que nous possédons. Nous n’avons pas d’inédit, mais énormément de versions différentes, de live. Nous sortons des disques à quelques milliers d’exemplaires juste pour les fans inconditionnels à côté des compilations qui sont très rentables. Dans nos archives, nous avons de quoi faire vivre l’œuvre de Johnny pendant encore au moins 10 ans. »
 
Pour ne reprendre que ses plus gros résultats, Universal a ainsi écoulé 100000 coffrets « L’Album de sa vie », 42000 « Concert de sa vie », cumulé 61000 exemplaires du « Stade de France 1998 », du « 100 % live à la tour Eiffel » et du « Parc des Princes 1993 ». Les 44 albums de Johnny réédités – en CD et vinyles – approchent les 100000 fans, sans compter les 15000 « Sang pour Sang » depuis un an. Tous formats confondus, Warner a pour sa part vendu 200000 disques.
 
Selon les calculs faits par Le Parisien, alors que Johnny touchait entre 10% et 15% sur les ventes de son catalogue, et entre 25 et 30% pour son dernier album, son triomphe posthume rapporterait au minimum 7 millions d’euros à ses héritiers. Sans compter les passages radio et télé, ainsi que les revenus générés par le merchandising de l’artiste, t-shirts et autres souvenirs estampillés.
 
Qui va toucher quoi ? Depuis le 18 décembre dernier, Laeticia Hallyday et ses deux filles reçoivent leur part des ventes de disques, soit 62,5% qui a été libérée par décision de justice. Laura Smet et David Hallyday ont obtenu de la justice le gel de leur part d’héritage – les 37,5% restants –, en attendant que les juges tranchent sur le fond de l’affaire : son testament américain qui déshérite ses grands enfants est-il applicable ? Ça ne saurait tarder. Les deux clans Hallyday se retrouveront le 22 mars au tribunal de Nanterre.
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