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Charles Consigny arrête "On n'est pas couché" qui va connaitre un relifting la saison prochaine

Arrivé en septembre dernier, le chroniqueur de Laurent Ruquier sur France 2 souhaite désormais se consacrer à son métier d’avocat.
 
Une petite saison et puis s’en va. Arrivé le 1er septembre pour croiser le fer avec Christine Angot sur le plateau d’« On n’est pas couché » sur France 2, Charles Consignyjette déjà l’éponge. Le présentateur Laurent Ruquier travaille sur une nouvelle formule du talk-show du samedi soir dont le jeune avocat de 29 ans, intronisé en novembre dernier, ne fera pas partie. Il arrête l’émission à l’issue du dernier numéro de la saison enregistré ce jeudi.
 
C’est vous qui partez ou Laurent Ruquier qui lâche ses chroniqueurs pour faire évoluer l’émission ?
 
CHARLES CONSIGNY. Je souhaite être avocat à 100 %. Comme il l’a annoncé, Laurent Ruquier prépare une nouvelle formule. Cette saison à « On n’est pas couché » m’a beaucoup intéressé et conforté aussi dans l’idée que le métier d’avocat est ma vocation.
 
Avez-vous été affecté par les critiques après des clashs ?
 
Non. Il y a eu des clashs comme avec Muriel Robin, le DJ Kiddy Smile ou Bernard-Henri Lévy. Mais une attaque ne peut m’atteindre que si j’accorde du crédit à l’attaquant or ces gens ne sont pas crédibles à mes yeux comme acteurs du débat public. Je n’ai pas cherché le clash car je réserve mes colères. Il me semble d’ailleurs que les passes d’armes médiatiques gratuites n’intéressent plus grand monde.
 
Qu’avez-vous appris ?
 
L’émission m’a amené à m’intéresser à des sujets variés et permis de connaître en profondeur les ressorts du système médiatique, ses codes. Cet exercice me sera très utile pour les dossiers nécessitant une défense médiatique et pour l’exercice des plaidoiries qui impose de savoir capter l’attention et de ne pas perdre son sang-froid. J’ai parfois été conduit à beaucoup contrôler ce que je disais pour éviter l’hystérie sur les réseaux sociaux où certains fanatiques de la bien-pensance guettent le soi-disant « dérapage ». Par exemple, des gens ont fait des pétitions en disant que j’étais « un homophobe notoire » ! C’est un comble, d’autant que j’estime avoir, avec mes livres notamment, fait beaucoup plus pour la « cause gay » que ces militants qui confondent tout.
 
Vous ne vous attendiez pas à ce type de réactions ?
 
L’émission est plus exposée que ce que j’avais pu faire auparavant. Et dans la période récente, on assiste clairement à un retour en force brutal du politiquement correct d’inspiration américaine. L’hystérie s’est aggravée avec l’élection d’Emmanuel Macron : comme il organise le débat public en mettant les progressistes d’un côté et les extrêmes de l’autre, aujourd’hui, c’est les gentils contre les méchants. J’ai dit ce que j’avais à dire en restant mesuré car je n’avais pas envie de finir essoré en fin de saison.
 
Les idées de droite que vous incarnez sont-elles encore tendance ?
 
Je défends des idées qui méritent de l’être et je vais continuer à le faire ! Elles sont tranchées, libérales et quasi inexistantes dans le débat public où il est de plus en plus difficile de les faire entendre sans se faire clouer au pilori. Cela interroge et je garde un œil sur la politique.
 
Vous pourriez y mettre un pied ?
 
Je ne serai pas candidat aux municipales mais pourquoi pas l’envisager à l’avenir pour représenter une grande partie des électeurs qui demandent de réformer le pays, d’arrêter de les spolier avec la fiscalité, de les fliquer, de les étouffer par une réglementation excessive..
 
Comment s’est passé votre duo avec Christine Angot ?
 
C’était plutôt compliqué. Nous n’avions pas les mêmes idées, donc il y a parfois eu des étincelles. Mais il m’a semblé qu’on a tout de même pu avoir une forme de complicité. Par ailleurs, j’ai adoré travailler avec la productrice Catherine Barma et ses équipes.
 
Et avec Laurent Ruquier ?
 
Il y a eu des moments où nous avons pu nous agacer l’un, l’autre mais j’ai vu un grand pro à la manœuvre. Laurent est une machine de travail impressionnante et sa rigueur saute aux yeux. J’ai beaucoup appris auprès de lui et l’en remercie. Je crois que lui et moi reprenons notre chemin en parfaite amitié.
 
La télé, c’est donc fini ?
 
Pas forcément. Comme activité principale oui, car je vais maintenant me consacrer entièrement à ma carrière d’avocat. J’aimerais un jour être celui dont on dit : « c’est le meilleur ».
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