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Les profs scandalisés quand Macron parle de "prise d'otages" à propos des retenues de copies du bac

Les propos tenus dimanche 7 juillet par Emmanuel Macron, à propos des enseignants qui ont refusé de rendre des copies du bac, sont loin d’avoir apaisé la situation. Alors que le chef de l’Etat a qualifié ce mouvement de « prise d’otages », Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU (Syndicat national des Enseignants du Second Degré), a vivement réagi, estimant que de telles déclarations étaient « déplacées ». Dans un entretien accordé à Franceinfo, la syndicaliste explique :
 
« Le mouvement auquel ont été contraints les enseignants du second degré provient de mois de mobilisation et d’un manque d’écoute total de la part du ministre de l’Education. […] Il ne s’agissait pas de pénaliser les élèves, mais de dire aux parents d’élèves combien nous sommes inquiets pour le devenir du baccalauréat. »
 
« Monsieur Macron, Je suis un des rescapés de l’attentat du Bataclan et j’ai été parmi les profs grévistes qui ont retenu notes et copies. Votre emploi de l’élément de langage “prise d’otages” pour cette grève me scandalise et me blesse. On attend vos excuses», écrit également un enseignant sur Twitter.
 
« En utilisant le terme “prise d’otages” pour les profs grévistes qui ont retenu notes et copies, non seulement vous associez les fonctionnaires de l’Éducation nationale à des terroristes mais en plus vous insultez les victimes.»
 
Pour contraindre le gouvernement à rouvrir des négociations sur les réformes du lycée et du bac qu’ils dénoncent, des professeurs ont refusé la semaine passée de saisir les notes des candidats mais aussi, pour certains, de rendre les copies. « On ne peut pas prendre nos enfants et leur famille en otages », a déclaré à ce sujet Emmanuel Macron, réaffirmant son soutien à Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale.
 
Pour permettre aux candidats de connaître leurs résultats à la date prévue, soit vendredi 5 juillet, le ministre de l’Education nationale avait décidé qu’en l’absence de certaines notes, celles du contrôle continu de l’année seraient prises en compte pour compléter la moyenne. Et si la note du bac s’avère finalement meilleure, elle sera conservée. Un mécanisme qui interpelle Frédérique Rolet :
 
« Nous avons des devoirs, des droits, et justement, parce que nous sommes fonctionnaires et que nous sommes attachés au principe d’égalité, nous avons trouvé que la solution imaginée par Jean-Michel Blanquer, qui consiste à prendre du contrôle continu dans les résultats du baccalauréat, rompait ce principe d’égalité et donne une insécurité juridique à certains résultats dont il sera responsable. »
 
Selon le ministre, interrogé vendredi par TF1, « nous sommes désormais en dessous de 10 000 » copies manquantes, « et donc lundi, les notes définitives qui manquent seront là ».

Je n'aime pas Macron, mais là, ces enseignants et certains politiques sont vraiment cons... C'est une forme d'expression... Faut arrêter de tout prendre au premier degré...

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