"Des racines et des ailes" le sommaire du dimanche 06 octobre à partir de 15h15 sur France 3

Le magazine "Des racines et des ailes : Entre côte d’Emeraude et Vallée de la Rance" sera diffusé sur France 3 le dimanche 06 octobre 15h15, suivi à 16h10 d'un second numéro "Des racines et des ailes : Sur les chemins du Dauphiné".

15h15 - Des racines et des ailes : Entre côte d’Emeraude et Vallée de la Rance

Sur près de 30 kilomètres, la Côte d’Emeraude est l’un des plus beaux sites naturels de Bretagne et recèle de nombreux trésors : Saint-Lunaire avec ses falaises escarpées, Saint-Briac-sur-Mer avec son golf Art Déco, et Dinard avec son architecture balnéaire et ses quatre cents châteaux de bord de mer.

Des sites protégés que connaît bien Amélie Collot-Hommette, responsable du label Ville d’Art et d’Histoire à Dinard. Dans cette ville, beaucoup de villas d’exception surplombent la mer comme le nouveau palace Castelbrac, l’ancien aquarium ou la villa Greystones, propriété de l’homme d’affaire François Pinault. 
A quelques kilomètres de Dinard, Saint-Briac-sur-Mer, le fleuron de la Côte d’Emeraude. Ancien village de pêcheurs, il est devenu à la fin du 19ème siècle une station balnéaire très prisée. Adélaïde et Véronique y ont ouvert un restaurant où les produits frais de la mer sont à l’honneur quotidiennement sur l'ardoise. Elles sélectionnent leurs poissons directement à la sortie du bateau.
Un peu plus loin, dans les terres, l’un des sites les plus méconnus : la rivière de l’Arguenon. Une ancienne voie navigable aujourd’hui désertée. Eva Degl’Innocenti est directrice du patrimoine du territoire à Plancoët-Plélan. Au printemps, elle organise des visites patrimoine en kayak.
Au large de Saint-Jacut-de-la-Mer, se cache une petit paradis : l’île des Ebihens. Une propriété privée qui s’étend sur 20 hectares, un site sauvage entretenu par des familles depuis plusieurs générations. A marée haute, l'île n’est accessible qu’en bateau. A marée basse, on peut s’y rendre à pied par un banc de sable, seulement pendant quelques heures. C’est Alain-Etienne Marcel, l’un des spécialistes de l’architecture militaire, qui se charge d’entretenir une tour Vauban au centre de l’île.

La Rance est l’un des fleuves côtiers les plus typiques de Bretagne dont la porte d’entrée sur la Manche se situe entre Dinard et Saint-Malo. Ses rives ciselées laissent découvrir un patrimoine étonnant.
Un univers entre terre et mer que survolent Soizic et Marc, pilotes de montgolfière au sein de l’association Ballon d’Emeraude. Au petit matin, ils profitent de vents favorables pour nous faire découvrir cet arrière-pays maritime.
Aujourd’hui, la Rance est réputée pour sa richesse écologique. C’est un site naturel classé depuis 1995. Jean-François Chatelet est guide nature. Il arpente les bords de Rance depuis qu’il est enfant. Passionné par la faune de son fleuve, il part observer les oiseaux aquatiques dans la Plaine de Taden, une réserve maritime de chasse.

La Rance, c’est aussi l’histoire extraordinaire d’un estuaire où l’on trouve les plus fortes marées d’Europe. Une force marémotrice utilisée par les meuniers depuis le Moyen-Âge pour faire tourner les roues de leurs moulins à marée. Aujourd’hui, c’est l’usine marémotrice de la Rance qui utilise la force des marées pour produire de l’énergie.
Incontournable, Dinan élève ses remparts face à la Rance. Entre Rennes et Saint-Malo, surplombant la vallée, c’est l’une des plus importantes cités médiévales de Bretagne. Pour entretenir ce patrimoine exceptionnel, les habitants se mobilisent.
En Rance maritime, Saint-Suliac est le seul village bâti en bordure de Rance. Tourné entièrement vers la mer, il fait partie des perles de la Bretagne. Ici, le passé maritime du bourg est inscrit dans le granit. Juste à côté, les vestiges d’un ancien camp viking fortifié garde tout son mystère. Il n'en reste actuellement que des fondations en pierre qui émergent à marée basse ; un des paysages les plus surprenants de la Rance.

16h10 - Des racines et des ailes : Sur les chemins du Dauphiné

La Grande Chartreuse est l’un des monastères les plus mystérieux de France. Vingt moines y vivent retirés du monde. Nous avons rencontré l’une des rares personnes autorisées à y pénétrer. Avec lui, nous découvrirons la distillerie qui fabrique la célèbre liqueur des moines. Exceptionnellement, l’un des Frères nous y accueille. 

Charles Romero et sa compagne Sylvia Palkova ont une vie hors du commun. Ils sont gardiens de refuge dans le massif préservé des Ecrins. Dès le mois de mars, avec l'aide d'une poignée d'amis, ils relèvent un défi : ouvrir le refuge presque enseveli sous la neige. Quatre mois plus tard, en plein été, nous partageons avec eux, un moment inédit. Ils accueillent une troupe de jeunes musiciens qui effectuent une tournée de refuge en refuge, en transportant leurs instruments sur le dos.

C'est à cheval que Laurence Pinzetta nous guide sur un itinéraire de découverte original. Accompagnée de François Cottaz, un meneur d’attelage, elle parcourt les vals du Dauphiné, jusqu’au château de Pupetières, rénové par Eugène Viollet-le-Duc. Leur parcours s’achève au lac de Paladru. Ses eaux turquoises cachent les vestiges d'un village médiéval englouti.

En hiver, les plateaux du Vercors offrent un panorama extraordinaire sur les Alpes. Skis nordiques aux pieds, Blandine Damieux-Verdeau, passionnée de l'histoire du massif, part sur les traces des maquisards, qui se sont illustrés pendant la Seconde Guerre mondiale.