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Le Fil Actu - Drame à la Préfecture de police : Le parquet national antiterroriste s'est saisi du dossier après la découverte de SMS intrigants - La garde à vue de l'épouse de l'assaillant prolongée

Le Fil Actu - Drame à la Préfecture de police : Le parquet national antiterroriste s'est saisi du dossier après la découverte de SMS intrigants - La garde à vue de l'épouse de l'assaillant prolongée

19h41: Le parquet national antiterroriste (PNAT) s'est saisi vendredi de l'enquête sur l'attaque meurtrière à la préfecture de police qui a fait cinq morts dont l'assaillant, a-t-on appris auprès du PNAT et du parquet de Paris.

L'enquête, diligentée jusqu'alors par le parquet de Paris, a été reprise sous les qualifications d'"assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a précisé le PNAT.

Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle, la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en co-saisine, a-t-il ajouté. Des fréquentations de Mickael H. présentées comme appartenant à la mouvance salafiste intriguent notamment les enquêteurs de la brigade criminelle, selon des sources concordantes.

Peu après l'attaque, jeudi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait indiqué que cet employé atteint de surdité "n'avait jamais présenté de difficultés comportementales" ni "le moindre signe d'alerte". Jeudi entre 12H30 et 13H00, muni d'un couteau de cuisine, Mickaël H., un informaticien de 45 ans en poste à la PP depuis 2003 et récemment converti à l'islam, a d'abord mortellement blessé deux policiers et un agent administratif de la direction du renseignement de la PP, dans deux bureaux au premier étage du bâtiment. Il s'en est ensuite pris, dans un escalier, à deux femmes: l'une policière, l'autre employée aux ressources humaines.

La première a été mortellement blessée, la seconde conduite à l'hôpital où son état de santé n'inspirait plus d'inquiétude vendredi. Il est ensuite descendu dans la cour. Là, un policier, en poste depuis seulement six jours, l'a sommé en vain de lâcher son couteau, avant de le blesser mortellement à la tête avec son arme de service. Un autre fonctionnaire a été blessé et conduit à l'hôpital, sans pronostic vital engagé.

18h52: Le parquet national antiterroriste s'est saisi du dossier après la découverte de SMS intrigants dans le téléphone de l'assaillant, rapporte RTL.

Nos confrères, qui confirment une information du Parisien, expliquent que l'agresseur, qui s'est converti à l'islam, a adressé à sa compagne un message évoquant l'achat d'un couteau en céramique le matin même de l'attaque meurtrière. Cette dernière aurait répondu : "Seul Dieu te jugera". RTL précise toutefois qu'"aucun signe de radicalisation n'a avait été remonté par ses collègues, et son comportement avec les femmes ne posait pas de problème."

18h02: Le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête ouverte à la suite des faits commis hier, indique à franceinfo le parquet de Paris. "Cette décision a été prise au regard des éléments rassemblés à ce stade des investigations par les enquêteurs de la brigade criminelle.", expliquent nos confrères.

15h35: La garde à vue de l'épouse de l'assaillant a été prolongée, annonce BFMTV.

15h01: Le préfet de police, Didier Lallement, s'exprime devant les journalistes :

"La police a été frappée comme jamais dans le passé (...) J'ai immédiatement mis en place une cellule médico-psychologique."

"Je mesure, dans ces moments-là, combien est dérisoire ce slogan qui prétend que tout le monde déteste la police (...) Hier, ce que j'ai vu, c'est des autorités, des parlementaires et des citoyens qui ont manifesté leur amour de la police."

"Un registre de condoléances sera ouvert sur la place Louis Lépine."

"Dans ce bâtiment se côtoient chaque jour des milliers de personnes. L'ensemble de ceux qui sont extérieurs à l'administration passent sous un portique de sécurité. Personne ne peut accéder dans nos locaux sans des conditions strictes d'accès."

Le préfet de police annonce "n'exclure aucune hypothèse à ce stade."

Didier Lallement précise que "c'est un jeune fonctionnaire qui a fait" la neutralisation de l'agresseur : "un garçon qui était là depuis 6 jours."

12h50: Lors du rassemblement, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, s'est exprimé. "La préfecture de Police sera à jamais marquée par ce drame. Nous n'oublierons pas. Nous sommes dans l'émotion et le soutien de tous nous touche profondément", a-t-il déclaré.

Et d'ajouter : "Nous n'abandonnerons pas les familles de nos collègues victimes, nous serons là pour eux".

12h32: Ce matin, un rassemblement a eu lieu à la préfecture de police de Paris. Aux côtés du ministre de l'Intérieur, du Secrétaire d'Etat et du préfet de police, les agents de la préfecture de Police ont observé une minute de silence en mémoire des 4 fonctionnaires décédés.

11h09: Le point sur ce que l'on sait au lendemain de l'attaque survenue à la préfecture de police de Paris :

Les enquêteurs cherchaient vendredi à comprendre les motivations qui ont poussé un agent administratif de la Préfecture de police de Paris (PP) à tuer la veille à coups de couteau quatre fonctionnaires au coeur du centre névralgique de la police parisienne.

En garde à vue depuis jeudi, l’épouse de l’assaillant a évoqué devant les enquêteurs de la Brigade criminelle le «comportement inhabituel et agité» de son mari, Michaël H., la veille de son passage à l’acte, a indiqué une source proche du dossier.

Les perquisitions menées jeudi au domicile du couple à Gonesse (Val-d’Oise) n’ont par ailleurs pas révélé d’éléments accréditant l’hypothèse d’une radicalisation violente de cet informaticien de 45 ans converti à l’islam depuis 18 mois et en poste depuis 2003 à la PP où il était affecté au service technique de la Direction du renseignement de la Préfecture de police (DRPP), a précisé cette source.

Un temps évoquée, l’hypothèse du conflit professionnel n’est pas privilégiée et toutes les pistes restaient à l’étude dont celle d’une radicalisation jihadiste, a appris l’AFP de source proche de l’enquête.

Interrogée par l’AFP jeudi, une voisine du couple a décrit l’assaillant comme «quelqu’un de très calme» qui «allait à la mosquée mais avait une pratique (religieuse) normale». Selon des habitants, il avait deux enfants de 9 et 3 ans.

Le matériel informatique saisi était toujours en cours d’examen vendredi.

L’enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour des chefs d’homicides volontaires sans qu’une qualification terroriste ait été retenue à ce stade. Le parquet national antiterroriste continue toutefois de suivre le dossier de très près.

Les enquêteurs appellent à la plus grande prudence sur les motivations pouvant expliquer le parcours meurtrier de cet employé atteint de surdité qui «n’avait jamais présenté de difficultés comportementales» ni «le moindre signe d’alerte», selon le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.

Vendredi matin, devant le bâtiment de la PP sur l’île de la Cité, les agents de la préfecture étaient visiblement marqués, tête baissée, visage fermé. «On est très secoués, on ne s’attendait pas à ça ici», lâche un fonctionnaire qui travaille avec une femme blessée dans cette attaque sans précédent.

Jeudi entre 12H30 et 13H00, muni d’un couteau de cuisine, Michaël H. a d’abord mortellement blessé deux policiers et un agent administratif de la DRPP, dans deux bureaux au premier étage du bâtiment.

Il s’en est ensuite pris, dans un escalier, à deux femmes : l’une policière à la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), l’autre employée à la Direction des ressources humaines (DRH). La première a été mortellement blessée, la seconde conduite à l’hôpital où son état de santé n’inspirait plus d’inquiétude vendredi.

Il est ensuite descendu dans la cour du bâtiment. Là, un policier de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) l’a sommé, en vain, de lâcher son couteau : il l’abattra avec son arme de service, le blessant mortellement à la tête.

Un autre fonctionnaire a été blessé et conduit à l’hôpital. Son pronostic vital n’était pas engagé, a indiqué vendredi matin une source judiciaire.

Au lendemain de cette attaque dépeinte comme un «véritable drame» par le président Emmanuel Macron, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d’État Laurent Nuñez se sont rendus dans la matinée à l’hôpital militaire de Percy pour rencontrer la fonctionnaire des ressources humaines blessée.

Ils assisteront ensuite en milieu de matinée à la Préfecture de police à un moment de recueillement, avant de rencontrer les personnels.

La DRPP, à laquelle l’assaillant était rattachée, est l’héritière des ex-renseignements généraux de la Préfecture de Paris. Elle a compétence sur la capitale et sa proche banlieue et a pour mission notamment le recueil du renseignement intérieur sur la radicalisation jihadiste et la lutte contre l’immigration clandestine. Elle est dirigée par Françoise Bilancini.

10h52: Christophe Castaner et Laurent Nuñez se sont rendus au chevet de la fonctionnaire blessée hier, qui avait été transférée à l’hôpital militaire de Percy.

10h39: La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a mis en garde vendredi contre «les élucubrations sur les réseaux sociaux» à propos de l’attaque la veille à la préfecture de police de Paris, soulignant qu’il n’y avait «pas d’indication sur une éventuelle radicalisation» de l’auteur des faits.

«A ce stade le procureur de Paris comme le procureur du parquet antiterroriste sont en lien étroit, c’est à eux de décider de la qualification des faits qui aujourd’hui ne relèvent pas du terrorisme au stade des investigations», a-t-elle déclaré sur franceinfo.

Si la piste terroriste, comme toute autre piste, «n’est pas écartée», «il n’y a pas d’indication, contrairement à un certain nombre de fake news qui ont circulé sur les réseaux sociaux, sur une radicalisation éventuelle de l’auteur de ces assassinats donc l’enquête doit se poursuivre», a-t-elle insisté.

«Ce n’est pas parce qu’on est musulman qu’on est terroriste. Donc le fait qu’on se convertisse à l’islam n’est pas un signe automatique de radicalisation», a insisté Mme Ndiaye. «Avant que les services enquêteurs nous donnent des informations tangibles et qui ne soient pas des élucubrations sur les réseaux sociaux, je ne me prononcerai pas», a-t-elle conclu.

L’employé administratif qui, pour un motif encore inconnu, a tué à coups de couteau quatre fonctionnaires de la Préfecture de police avant d’être abattu, s’est converti à l’islam il y a 18 mois, selon une source proche du dossier.

Les perquisitions menées jeudi à leur domicile à Gonesse (Val-d’Oise) n’ont pas révélé d’éléments accréditant l’hypothèse d’une radicalisation violente de cet homme. Son épouse a décrit aux enquêteurs un «comportement inhabituel et agité» de son mari la veille au soir.

Mais le député LR Eric Ciotti a considéré dans un tweet vendredi que si «l’enquête dira ce qu’il en est», «les explications psychiatriques et le +pas d’amalgame+ ne suffisent pas pour décrire un mode opératoire appelé de ses vœux par l’Etat Islamique».

«L’enquête est en cours et il faut évidemment parler avec prudence mais les premiers éléments dont on dispose laissent penser quand même que c’est peut-être, voire probablement, une attaque islamiste», a déclaré sur Europe 1 l’eurodéputé Nicolas Bay, membre de la direction du Rassemblement national.

Et le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a, dès jeudi soir, dans une vidéo tournée dans un véhicule dans l’obscurité et postée sur Twitter, appelé le gouvernement à «dire la vérité aux Français».

10h31: Une minute de silence sera observée à 11h à la préfecture de police de Paris.

10h24: Ce matin, la porte-parole de la préfecture de police de Paris était l'invitée de BFMTV. Laetitia Vallar a témoigné de "l'émotion" des agents après l'agression survenue hier.

"On est tous une grande famille", a-t-elle confié. Et d'ajouter : "Le fait de savoir que la préfecture de police a été touchée, c’est quelque chose de traumatisant".

"Le retour au travail ce matin se fait dans l’émotion", a-t-elle continué.

09h30: "Nous n’avons pas d’indication sur une éventuelle radicalisation de l'auteur de ces assassinats. (...). Le procureur de Paris et le procureur du parquet antiterroriste sont en lien étroit. C'est à eux de décider de la qualification des faits qui aujourd'hui ne relèvent pas du terrorisme à ce stade des investigations", a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sibeth N'Diaye, sur Franceinfo.

07h44: Selon BFM TV, la femme de l'assaillant a affirmé en garde à vue que "son mari a entendu des voix" la nuit précédent l'attaque et "se serait levé brutalement" lors de cette crise de démence. 

07h01: Michael Harpon, travaillait au service informatique de la DRPP depuis 2003. Il "n'avait jamais présenté de difficultés comportementales", a déclaré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, ce que confirment plusieurs syndicats de police. Selon les informations recueillies par franceinfo, l'homme s'était converti à l'islam en 2017. Aucun lien n'est établi entre sa conversion et son acte, précisent les sources. Interrogée par franceinfo, une ex-collègue de l'homme qui a travaillé avec lui le présente comme "introverti", "gentil" et qui parfois "n'était pas pris au sérieux". 

De son côté, Valeurs Actuelles écrit que l’individu était un «agent administratif» officiant au «service informatique de la Direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris et souffrait d'un handicap» et doté d'un léger handicap de surdité. (DRPP). Un fonctionnaire qui n'était « pas connu pour un quelconque signalement, il était à priori un collègue modèle », précise Loïc Travers, secrétaire Île-de-France du syndicat Alliance Police National.

Selon BFM TV, il était déjà monté en grade puisqu'il avait été affecté en 2003 au service très sensible du renseignement de la préfecture de police de Paris. "Son travail consistait à travailler sur les systèmes d'information, il y avait donc là une habilitation 'secret défense', la plus haute au sein de la police", explique Driss Aït Youssef, président de l'institut Léonard de Vinci, spécialiste des questions de sécurité. Cette habilitation, selon lui, devait "théoriquement montrer que cet individu ne présentait pas de problèmes de moralité incompatibles avec des fonctions de traitement d'informations sensibles".

Lors d'une conférence de presse ce jeudi après-midi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a d'ailleurs précisé que l'homme "était connu dans le service", et qu'il "n'avait jamais présenté de difficultés comportementales" ni "le moindre signe d'alerte".

Le fonctionnaire aurait commencé son attaque à proximité de son bureau, avant de se déplacer successivement dans un couloir, un escalier puis dans la cour de la préfecture pour s’en prendre à des collègues, entraînant la mort de quatre d’entre eux.

Source JMM

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