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Le Fil Actu - Foot : Les joueurs turcs ont à nouveau effectué un salut militaire collectif pendant et après le match contre les Bleus... Mais le réalisateur a choisi de ne pas le montrer à la télé

Le Fil Actu - Foot : Les joueurs turcs ont à nouveau effectué un salut militaire collectif pendant et après le match contre les Bleus... Mais le réalisateur a choisi de ne pas le montrer à la télé

07h00 Si vous étiez devant la télé hier soir, vous avez peut-être eu le sentiment que tout s'est bien passé lors du match France / Turquie qui a été diffusé sur M6. Et pourtant plusieurs événements se sont passés dans le stade, des événements qui n'ont pas été diffusés en direct mais dont les photos ont été publiés sur les réseaux sociaux dans la nuit. 

Après le but égalisateur de Kaan Ayhan, au moins sept joueurs de l'équipe se sont regroupés près du poteau de corner pour poser, la main droite tendue posée sur le front, c'est à dire effectuer un salut militaire. L'équipe turque a renouvelé ce geste, repris par leurs supporters en tribune, à l'issue de la rencontre. Mais les images n'ont pas été diffusées à la télévision, en France comme en Turquie, ce qui a suscité certaines réactions. S'indignant que le diffuseur ne montre pas la célébration des joueurs turcs, le commentateur de la télévision étatique turque TRT a ainsi déclaré : "Pourquoi ne montrent-ils pas le salut militaire ? C'est magnifique, pourquoi ne le montrent-ils pas ? Qu'est-ce que ça change ? Nous rentrons de France avec la première place !" La photo des joueurs turcs faisant le salut militaire s'est rapidement propagée sur les réseaux sociaux. Plusieurs ministres du président Recep Tayyip Erdogan l'ont partagée. C'est le cas notamment du ministre des Sports, Mehmet Kasapoglu, qui assistait au match.

Les joueurs turcs avaient déjà fait ce salut lors de leur précédente rencontre contre l'Albanie, vendredi. Cette irruption du politique dans le sport pourrait valoir à la Turquie des sanctions de la part de l'UEFA, qui ne tolère habituellement pas ce genre de mélanges.

Autre incident à noter en tribunes : le déploiement d'une banderole pro-kurdes en fin de rencontre qui a provoqué des sifflets. "Arrêtez de massacrer les Kurdes", pouvait-on lire en lettres rouges sur cette bannière déployée par des supporters de l'équipe de France en face de la tribune des supporters visiteurs. 

Une altercation a ensuite commencé à se produire à l'endroit du déploiement de la banderole, puis quelques minutes plus tard dans une autre tribune du Stade de France. Les services de sécurité ont finalement contrôlé la situation, qui est revenue au calme au moment du coup de sifflet final, à l'intérieur du stade.

07h00

Si vous étiez devant la télé hier soir, vous avez peut-être eu le sentiment que tout s'est bien passé lors du match France / Turquie qui a été diffusé sur M6. Et pourtant plusieurs événements se sont passés dans le stade, des événements qui n'ont pas été diffusés en direct mais dont les photos ont été publiés sur les réseaux sociaux dans la nuit. 

Après le but égalisateur de Kaan Ayhan, au moins sept joueurs de l'équipe se sont regroupés près du poteau de corner pour poser, la main droite tendue posée sur le front, c'est à dire effectuer un salut militaire. L'équipe turque a renouvelé ce geste, repris par leurs supporters en tribune, à l'issue de la rencontre. Mais les images n'ont pas été diffusées à la télévision, en France comme en Turquie, ce qui a suscité certaines réactions. S'indignant que le diffuseur ne montre pas la célébration des joueurs turcs, le commentateur de la télévision étatique turque TRT a ainsi déclaré : "Pourquoi ne montrent-ils pas le salut militaire ? C'est magnifique, pourquoi ne le montrent-ils pas ? Qu'est-ce que ça change ? Nous rentrons de France avec la première place !" La photo des joueurs turcs faisant le salut militaire s'est rapidement propagée sur les réseaux sociaux. Plusieurs ministres du président Recep Tayyip Erdogan l'ont partagée. C'est le cas notamment du ministre des Sports, Mehmet Kasapoglu, qui assistait au match.

Les joueurs turcs avaient déjà fait ce salut lors de leur précédente rencontre contre l'Albanie, vendredi. Cette irruption du politique dans le sport pourrait valoir à la Turquie des sanctions de la part de l'UEFA, qui ne tolère habituellement pas ce genre de mélanges.

 

Autre incident à noter en tribunes : le déploiement d'une banderole pro-kurdes en fin de rencontre qui a provoqué des sifflets. "Arrêtez de massacrer les Kurdes", pouvait-on lire lettres rouges sur cette bannière déployée par des supporters de l'équipe de France en face de la tribune des supporters visiteurs. 

Une altercation a ensuite commencé à se produire à l'endroit du déploiement de la banderole, puis quelques minutes plus tard dans une autre tribune du Stade de France. Les services de sécurité ont finalement contrôlé la situation, qui est revenue au calme au moment du coup de sifflet final, à l'intérieur du stade.

Lundi 14 octobre

21h28: Quelques supporters turcs présents au Stade de France ont effectué un salut militaire lors de leur hymne :

20h38: La soirée démarre avec l'hymne turque, suivie de la Marseillaise - L'hymne française n'a pas été sifflée.
 
20h27: L’entrée de l'équipe de France sur la pelouse pour l’échauffement se fait sous les sifflets des supporters turcs.

18h59: Les supporters turques défilent ce soir en faisant le salut militaire à l'extérieur du Stade de France :

L’atmosphère sera électrique lundi 14 octobre au soir à Saint-Denis pour le choc France - Turquie, avec un billet pour l’Euro 2020 à composter et une revanche à prendre pour les Bleus, dans un stade chauffé par les supporters turcs et un contexte diplomatique tendu.
 
Sur le terrain, le duel s’annonce intense entre deux nations proches de la qualification à l’Euro 2020.
 
La France aura son ticket en poche si elle gagne lundi, avant même les deux dernières journées, mais aussi en cas de match nul voire de défaite si ses poursuivants calent.
 
Mais les chaudes retrouvailles entre les deux coleaders du groupe H seront teintées d’une lourde touche politique.
 
De fortes tensions diplomatiques sont en effet apparues depuis le déclenchement mercredi par le président turc Recep Tayyip Erdogan d’une offensive en Syrie contre une milice kurde, vertement condamnée par les gouvernements de très nombreux pays, dont la France.
 
Samedi, Paris a annoncé suspendre ses ventes d’armes à Ankara, dénonçant « l’offensive unilatérale » des forces turques qui « remet en cause les efforts sécuritaires et de stabilisation de la coalition globale contre Daech [acronyme en arabe du groupe Etat islamique, NDLR] ».
 
« Les problèmes géopolitiques, ils sont là. Que cela ait des conséquences ? Forcément, sur l’environnement du match. Mais on ne va pas penser à cela », a évacué le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, « concentré » sur l’enjeu sportif.
 
Le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde a plaidé pour une annulation du match, déplorant le salut militaire des joueurs turcs lors d’une précédente rencontre.
 
Au Stade de France, lundi, le ministre turc de la Jeunesse et des Sports ainsi que l’ambassadeur, qui a été convoqué jeudi dernier au Quai d’Orsay, seront en tribune officielle.
 
La présence de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères français, n’est pas confirmée.
 
C’est dans ce contexte qu’une marée de supporters turcs est attendue à Saint-Denis. Ils seront 3 800 dans le parcage visiteurs dont tous les billets ont été vendus, selon la Fédération française, et certainement beaucoup plus ailleurs, parmi les 78 000 spectateurs annoncés au total.
 
« On est prêt, quelle que soit l’ambiance, à répondre présent », annonce Raphaël Varane, capitaine en l’absence du blessé Hugo Lloris.
 
« Cela va être un match compliqué dans un stade qui sera assez partagé entre les Français et les Turcs », relève Steve Mandanda, le gardien de Marseille, titulaire vendredi en Islande (1-0) et très certainement lundi.
 
Le souvenir du dernier France - Turquie, en 2009 à Lyon, a incité la préfecture de police de Paris à établir un « dispositif de sécurisation générale pour prévenir les troubles à l’ordre public avant, pendant et après la rencontre ».
 
Les effectifs policiers seront renforcés pour ce match classé à risque par l’Etat.
 
Il y a dix ans, les supporters visiteurs avaient perturbé la rencontre amicale gagnée par l’équipe de Karim Benzema (1-0), interrompue quelques minutes après des jets de projectiles et de fumigènes sur la pelouse du stade Gerland de Lyon.
 
« J’espère qu’ils seront dans un esprit de fraternité », a déclaré dimanche le sélectionneur Senol Günes à propos des fans turcs.
 
« S’ils viennent au match, c’est pour avoir le plaisir de voir du foot. »
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