Dès 10 heures, les visiteurs se sont entassés dans le Forum Gambetta pour découvrir les nouveautés du jeu vidéo, les costumes de l’incontournable concours de Cosplay, cette pratique qui vise à confectionner son propre costume pour jouer le rôle d’un personnage issu d’un jeu vidéo ou d’un manga, ou tout simplement profiter de la centaine de bornes de jeux installées pour les dix ans du salon.
Kenza, elle, est venue pour « regarder les costumes des visiteurs déguisés pour l’événement et faire des rencontres ». Fan de jeux vidéos, elle a déjà vu plusieurs amis avec lesquels elle discute sur Internet. Elle l’admet, « c’est un monde à part mais on se comprend, personne ne se juge, c’est génial ».
D’autres sont venus spécialement dès 14 heures pour voir Bernard Minet. L’interprète de nombreux génériques de dessins animés dans le club Dorothée, durant les années 1980, a signé des dizaines d’autographes. Des personnes venues des quatre coins du littoral sont venues le rencontrer comme Martine, pour qui, « c’était un rêve de gosse ».
Le chanteur, âgé de 65 ans et originaire d’Hénin-Beaumont, s’est dit « très heureux de venir dans les Hauts-de-France » et aimerait d’ailleurs s’y rendre plus souvent.
« Je suis très content de participer à cette dixième édition du Virtual Calais. C’est dingue de voir des enfants et leurs parents reprendre mes chansons. Cette transmission se fait grâce aux tantes, oncles, parents qui en parlent, et aussi à Internet », selon lui.
C’est vers 17 heures, après la cérémonie de remise des prix des différentes compétitions, comme l’emblématique Décathlon du jeu vidéo, que Bernard Minet est monté sur scène sous de chaleureux applaudissements. Plusieurs centaines de visiteurs ont applaudi, et d’autres ont même chanté plusieurs titres du chanteur comme Bioman, Dragon Ball Z, les Chevaliers du Zodiaque, durant près d’une heure dans une ambiance bon enfant.
Vers 18 h 30, comme prévu, la dixième édition du Virtual Calais s’est terminée et comme d’autres, Sullivan, 17 ans, va ranger son costume dans son placard et « le ressortira dans un an ». Le rendez-vous est donc pris.