18 Octobre 2019
Le Revenu universel, on l'entend depuis quelques années et notamment durant la campagne des élections présidentielles de 2017 portée par le candidat socialiste Benoît Hamon.
Le Youtubeur Verdi explique dans une vidéo que ce revenu est réalisable à mettre en place et peut atteindre jusqu'à 1500€.
Contrairement à toutes les inepties répandues par ses détracteurs, la création d’un revenu minimum d’existence ne pose aucun problème.
C’est juste une question de volonté politique et de bonne gouvernance.
Son arrivée soulagerait considérablement la vie d’au moins 14 millions de Français, en difficulté financière, dont 9 millions pourraient en bénéficier immédiatement.
Seules conditions : sortir de l’U.E., retrouver la souveraineté de la monnaie et mettre un grand coup de balai dans les institutions et son fonctionnement pour éradiquer le gaspillage et la gabegie des fonds publics.
Toute personne identifiée au sein d'un groupe humain, ce qui n'a rien à voir avec le statut social ou un quelconque mérite, a droit à un revenu minimum d’existence. En clair, Il suffit d'appartenir à la communauté française et y être reconnu comme citoyen. Le principe est basé sur l’inconditionnalité, c’est-à-dire, pas d’obligations, ni de contraintes en contrepartie, comme aller pointer à Pôle Emploi, ou être en permanence fliqué par la CAF, etc.
Les modalités de versement. Son attribution est fonction du revenu (base fiscale). Le revenu minimum d’existence fonctionne comme un filet de sécurité. Dès que les revenus baissent en dessous d’un seuil, dont le montant est à définir (environ 1500 € par mois), la perte est compensée en proportion par le revenu minimum d’existence.
Pourquoi ? A cause de la disparition continuelle des emplois, dits classiques. Reste que le principe fondamental demeure que, -dans une société hyper-technologisée, hyper-robotisée et hyper-numérisée, où les activités de production et nombre de services sont appelés à disparaître-, la première fonction du revenu minimum d’existence est de faire vivre, entre autres, tous les privé(e)s d’emploi, sans qu’ils aient à quémander quoi que soit, ou à rendre des comptes à qui que ce soit.
Ainsi, un individu pourra très bien se contenter d’un revenu minimum d’existence sa vie durant, et ainsi pouvoir s’adonner à des activités créatrices ou utiles pour la communauté, sans aucune coercition ou pression. Tandis qu’un autre pourra n’utiliser le filet de sécurité que représente le revenu minimum d’existence que lorsque ses revenus baisseront sensiblement.
Le revenu minimum d'existence, comme son appellation l'indique, est d'abord l'assurance pour chaque être humain de disposer de ressources suffisantes pour simplement vivre. Il s'inscrit dans une philosophie de vie radicalement opposée à la compétition et à la rentabilité. Il s'agit d'un seuil de revenu indispensable pour une vie décente et digne. Bien entendu, la reconnaissance des personnes, -les plus dévouées, les plus attentionnées et les talents naturels qui rendront le plus service à la communauté-, devra s'inscrire dans cette nouvelle philosophie de vie.
De même qu'il sera loisible à tous de gagner davantage. Dans cet esprit, le départ à la retraite sera possible à partir de 50 ans, avec une grande souplesse pour permettre à ceux qui désirent travailler au-delà puissent le faire. Là encore le revenu minimum d’existence pourra compléter les pensions inférieures à un seuil à définir (1500 €, par exemple).
L'important demeure qu'aucune personne ne soit privée de ce minimum d'argent ou monnaie, et que plus personne ne soit contraint à mendier auprès des services, dont la fonction est d'attribuer des aides sociales ou financières.
Le financement est simple et tout à fait possible.
9 millions de Français, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté de 1015 € par mois, pourraient en bénéficier immédiatement. Ce qui représente un coût de 162 milliards d’euros par an.
Un coût de 162 milliards, à comparer aux 220 milliards d’euros d’économie et de recettes supplémentaires, qu’il est tout à fait possible de réaliser.
Ces économies et recettes provenant de la suppression de la fraude (ou évasion fiscale), qui coûte 100 milliards par an à l’Etat, des intérêts usuraires de la dette, versés indûment aux banksters internationaux et aux ultra-riches, soit une escroquerie, qui représente 50 milliards d’euros par an. Auxquels s’ajoutent : 30 milliards provenant de la suppression de la gabegie étatique et territoriale, 20 milliards provenant de la suppression de la contribution au budget de l’U.E., et 20 milliards de recettes supplémentaires, provenant du relèvement de 0,3% à 3% de la taxe sur les transactions financières.