27 Novembre 2019
Après la minute de silence à l'Assemblée nationale mardi 26 novembre, Bastien Lachaud, député de la France Insoumise, a interrogé l'exécutif sur un possible retrait des troupes françaises.
« La population qui avait accueilli nos soldats avec effusion, semblent aujourd'hui ne plus vouloir de notre présence, a affirmé l'élu de Seine-Saint-Denis. Dans ces conditions monsieur le Premier ministre, il est impératif de fixer un cap à l'action, de préciser votre stratégie et de nous dire quels sont les voies et les moyens que vous comptez adopter pour parvenir au retrait de nos forces du Mali ».
Pour Edouard Philippe la présence au Mali reste indispensable afin de « garantir le travail indispensable de stabilisation politique et de développement économique ».
A la sortie des questions au gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a insisté sur ses doutes quant à la légitimité du maintien des troupes au Mali.
Il fait face à la position très claire du gouvernement qui n'a pas évolué depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée.
« L'opération Barkane ne s'arrêtera que le jour où il n'y aura plus de terrorisme islamisme dans la région et où la souveraineté pleine et entière des Etats du Sahel sera restaurée », déclarait le Président de la République le 19 mai 2017 lors d'un déplacement à Gao.