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24 Janvier 2020
Dans le cadre d’"Appassionata", France 3 proposera "Le ballet Danse Sacrale" à 00h20, suivi à 2h05 de "Danser Casa", dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 février.
00h20 - Le ballet Danse Sacrale (Au théâtre Garcia Lorca de la Havane)
Enregistrement le 13 mai 2018 au Grand Théâtre de la Havane
Avec les danseurs de la Compagnie Danza Contamporanea de Cuba, sous la direction de Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours.
Païen, visionnaire, scandaleux… Tels sont les qualificatifs donnés au "Sacre du printemps", qui fête ses 104 ans.
Ballet issu d'une collaboration entre le compositeur Igor Stravinsky et le chorégraphe Vaslav Nijinski, cette recréation inédite au grand théâtre Garcia Lorca de la Havane a pour interprètes les danseurs de Danza contemporanea de Cuba, sous la direction de Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours.
Dans cette "Danse sacrale", deux versants de la danse se confrontent : d'une part, elle revient à ses sources primitives sous la forme d'un rituel, évoquant avec poésie la magie, la vie et la transcendance. D'autre part, elle exprime la féérie du ballet tel que nous le connaissons dans la tradition occidentale. C'est l'entrelacement de ces deux dimensions, le rituel et la féérie, qui est mise en œuvre dans cette création soutenue par des chants.
2h05 - Danser Casa
Soirée Suresnes cité danse au théâtre de Suresnes Jean Vilar.
Enregistré au Théâtre de Suresnes Jean Vilar
Avec : Ayoub Abekkane Mossab Belhajali Yassine El Moussaoui Oussama El Yousfi Aymen Fikri Stella Keys Hatim Laamarti Ahmed Samoud
Des pieds nus qui trottinent dans l'espace, sautent et tricotent sur un friselis de musique orientale. La fraîcheur et la délicatesse de l'introduction du spectacle Danser Casa, cosigné par Kader Attou et Mourad Merzouki, ouvre une voie magique. On s'y engouffre pour être bientôt submergé par une vague permanente d'énergie directe et flamboyante. Baskets aux pieds, plus acrobatiques, les huit danseurs Hip-Hop marocains sélectionnés pour cette production célébrant l'énergie de Casablanca, rivalisent d'intensité. Ourlée de détails comme des jeux de doigts, de bras, la chorégraphie se réinvente dans la joie et le partage, balayant le plateau en long en large et en travers. Sur des musiques électroniques, la complexité virtuose des performances techniques, Hip-Hop mais cirque aussi, rayonne.
Avec cette production, les chorégraphes Kader Attou et Mourad Merzouki, qui se retrouvaient au coude à coude comme à leurs débuts, il y a plus de vingt ans, ont majoré leurs talents en distinguant celui des interprètes, tous furieusement présents...