15 Janvier 2020
17h04: Le trafic RATP continue de s'améliorer demain : seules cinq lignes de métro ne seront ouvertes qu'aux heures de pointe, un RER sur deux roulera sur les lignes A et B.
16h05: Le trafic SNCF s'améliorera encore demain, avec une circulation normale sur les Ouigo et 8 TGV et TER sur 10 assurés en moyenne, indique la direction.
15h36: Plusieurs centaines de fonctionnaires et agents publics se sont rassemblés mercredi devant le ministère des Finances à Paris pour réclamer le retrait du projet de réforme des retraites du gouvernement, à l’appel de six de leurs syndicats, CGT, FO, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP, a constaté l’AFP.
«Nous n’allons pas accepter une contre-réforme des retraites qui va (...) entraîner une chute des pensions pour des milliers d’agents et qui va discriminer encore plus les femmes demain», a martelé Jean-Marc Canon (CGT, 1er syndicat), en soulignant la mobilisation «majoritaire» de la fonction publique dans le mouvement social en cours depuis le 5 décembre.
«Le camp du refus, ce sont les responsables du gouvernement qui refusent de prendre en considération la moindre revendication», a-t-il ajouté.
«Nous n’arrêterons pas tant qu’il n’y aura pas de retrait de ce projet régressif et le début d’une véritable négociation», a-t-il conclu, au milieu d’une marée de drapeaux syndicaux.
Même son de cloche du côté de Force ouvrière (FO, 3e) : «interprofessionnel comme fonction publique, le mot d’ordre est clair : retrait du projet, ni amendable, ni négociable», a martelé Christian Grolier. «Pas question d’arrêter sans qu’aucune de nos revendications soit prise en compte. Et sans nous, ça ne marchera pas ! », a-t-il prévenu.
Présent, le secrétaire général de FO, Yves Veyrier, a jugé «nécessaire» d’apporter son «soutien» à tous ceux qui se mobilisent alors que «le gouvernement mise sur l’épuisement» des opposants au projet de réforme.
Interrogé par l’AFP sur la possibilité que se réserve le gouvernement à ce stade de prendre «toute mesure» par ordonnance y compris en modifiant l’âge légal de départ à la retraite pour atteindre l’équilibre financier, il a parlé de «provocation», estimant que «personne n’est dupe».
14h30: Le Premier ministre Edouard Philippe s'exprime à la suite du séminaire gouvernemental qui a été organisé à Matignon.
"Nous avons envoyé hier la lettre rectificative au Conseil d’Etat."
"Certains de ceux qui sont inquiets ont choisi de manifester ou de faire grève. Les grèves à la RATP et la SNCF me paraissent sans issue et n'ont que trop duré."
"Il est hors de question de ralentir."
"J’ai observé que la mobilisation diminue [dans certains secteurs]. Je m’en réjouis par ce que ça améliore la situation des usagers."
"Le compromis de ce week-end avec les organisations syndicales et patronales s'inscrit dans la philosophie de l'acte 2 du quinquennat, marqué par le dialogue social."
13h36: Le point sur la situation à la mi-journée :
Les grévistes engagés contre la réforme des retraites achèvent leur sixième semaine de mobilisation mercredi, journée marquée par de nouvelles actions, une réunion de l’intersyndicale et un séminaire avec lequel le gouvernement veut montrer qu’il tourne la page.
Ports, métros, trains, raffineries, Banque de France, avocats... La mobilisation se poursuivait mercredi, à son 42e jour et à la veille d’une nouvelle journée d’actions interprofessionnelle où des manifestations seront organisées partout en France à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, CFE-CGC, Solidaires et FSU.
Cette dernière, qui réclame toujours le retrait total du projet de réforme de retraites par points, se retrouve à 17H00 pour décider de la suite d’une mobilisation qui s’effiloche.
Parallèlement, le gouvernement, qui a modifié mardi son projet de loi retraites pour y intégrer le principe d’une «conférence de financement» chargée d’ici fin avril de trouver les moyens de garantir l’équilibre financier du système en 2027, se réunit en séminaire dans la foulée du Conseil des ministres.
L’exécutif a répondu à la demande des syndicats réformistes CFDT, Unsa et CFTC en acceptant de supprimer l’instauration dès 2022 d’un âge pivot (ou «âge d’équilibre») qui devait atteindre graduellement 64 ans en 2027 et être assorti d’un bonus-malus.
Il espère avoir ainsi «clos un chapitre important de la réforme des retraites», assure un conseiller, et «reprendre un cours plus normal de l’activité gouvernementale» en établissant le calendrier des autres réformes restées en suspens.
Mardi, le Premier ministre Edouard Philippe a néanmoins rappelé sa conviction que les partenaires sociaux ne pourraient pas faire l’impasse d’une mesure d’âge pour respecter leur promesse d’un déficit nul en 2027. Plus largement, il a répété que «pour continuer à financer notre système de retraites, il faut que les Français travaillent plus longtemps».
«L’âge d’équilibre, il fonctionnera dans le système universel lorsqu’il tournera à plein», a confirmé mercredi le secrétaire d’Etat chargé des Retraites Laurent Pietraszewski sur LCI.
13h19: Le site de traitement des déchets d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), plus important centre de traitement de la région parisienne, a été évacué par les forces de l’ordre mercredi matin, après 24 heures de blocage pour protester contre la réforme des retraites, a-t-on appris de source policière.
Ce site, qui collecte et traite les déchets de plus d’un million et demi d’habitants, était bloqué depuis mardi 07H00 par plusieurs centaines de personnes, à l’appel de la CGT.
Les forces de l’ordre sont intervenues mercredi au petit matin et ont procédé à la réouverture du site dont l’accès avait été bloqué par la cinquantaine de manifestants présents sur place, a précisé cette source.
Deux personnes ont été interpellées, l’une pour outrage et la seconde pour avoir jeté des projectiles sur les forces de l’ordre.
La situation était calme en fin de matinée, selon la source.
12h42: Le taux de grévistes à la SNCF aujourd’hui est de 4,7%, dont 22,4 % de conducteurs.
12h16: Les sénateurs du groupe CRCE à majorité communiste ont écrit au président du Sénat Gérard Larcher (LR) au sujet de la réforme des retraites pour réclamer la possibilité d'engager une procédure afin de «faire respecter les droits du parlement» et des partenaires sociaux.
Le deuxième alinéa de l'article 45 de la Constitution indique que les deux chambres du Parlement, Sénat et Assemblée nationale, «peuvent s'opposer «conjointement»» à la mise en oeuvre de la procédure accélérée, telle que décidée pour la réforme des retraites, dans l'examen d'un projet de loi, indique la groupe CRCE ce mercredi 15 janvier dans un communiqué.
Le groupe CRCE «demande solennellement au président du Sénat (...) de réunir au plus vite la Conférence des présidents pour que le Sénat décide dans le rassemblement le plus large (...) de faire respecter les droits du parlement et ceux des partenaires sociaux» en engageant la procédure de l'article 45 de la Constitution.
11h26: Les avocats du barreau de Quimper ont accroché leurs robes aux grilles du Palais de justice. Ils boycottent l'audience solennelle qui se tient à l'intérieur ce matin.
11h02: Ile-de-France Mobilités met en garde les internautes contre des sites Internet frauduleux concernant le dédommagement Navigo. "Nous rappelons qu’une seule plateforme sera mise en place à l’adresse mondedommagementnavigo.com et qu’elle sera ouverte d’ici fin janvier", précise la société sur Twitter.
[Alerte] Soyez extrêmement prudents, des sites internet frauduleux concernant le dédommagement #Navigo ont été signalés. Nous rappelons qu’une seule plateforme sera mise en place à l’adresse https://t.co/HHg1XZpI1O et qu’elle sera ouverte d’ici fin janvier. pic.twitter.com/Vt6TsbzL49
— IDF Mobilités (@IDFmobilites) January 15, 2020
10h47: Le point sur la situation ce matin :
L’exécutif se réunit en séminaire mercredi pour faire avancer ses priorités de 2020, dont l’écologie et la lutte contre le communautarisme, jusqu’à présent éclipsées par l’interminable crise de la réforme des retraites, dont le gouvernement espère tourner la page.
«Bien évidemment», le gouvernement «doit bien continuer d’expliquer, de clarifier et aussi de discuter» pour faire passer la réforme sociale clé du quinquennat, a déclaré Emmanuel Macron mardi à Pau.
Mais ce dossier, qui écrase tous les autres depuis plusieurs mois, ne sera pas le seul sur la table du séminaire, qui rassemble le gouvernement au grand complet au début de chaque trimestre.
Organisée dans la foulée du conseil des ministres, cette réunion vise en effet à «aborder en profondeur à la fois le calendrier et l’action du gouvernement pour les mois à venir, ainsi que les prochaines réformes», selon la porte-parole Sibeth Ndiaye.
L’exécutif espère avoir «clos un chapitre important de la réforme des retraites» ce week-end, dixit un conseiller, en parvenant à un compromis avec les syndicats réformistes, désormais revenus à la table des discussions. «On peut reprendre un cours plus normal de l’activité gouvernementale», poursuit la même source, en misant par ailleurs sur l’épuisement de la grève.
Les retraites continueront cependant à scander les prochains mois : présentation des projets de loi en Conseil des ministres le 24 janvier, début de l’examen au Parlement le 17 février, conclusion prévue de la «conférence de financement» fin avril puis adoption «avant l’été», selon le calendrier fixé par Edouard Philippe. En parallèle, des discussions catégorielles continueront de se tenir avec les enseignants, les fonctionnaires etc.
Mais d’autres réformes, bloquées dans l’entonnoir, doivent reprendre leur cheminement, et le séminaire vise à fixer leur cadencement.
«Il faut bien se mettre d’accord sur ce qu’on met à l’ordre du jour en 2020», souligne une ministre. Car 2021, qui verra l’application des mesures votées l’année précédente, sera «la dernière année où l’on pourra mesurer les effets avant l’élection présidentielle» de 2022, embraye-t-elle.
En clair : l’année doit être utile afin de se prévaloir d’un bilan devant les électeurs, une préoccupation de plus en plus prégnante au sein de la majorité.
Lors de ses voeux télévisés le 31 décembre, Emmanuel Macron avait insisté sur le déploiement d’un «nouveau modèle écologique». Il a promis des «décisions fortes» et ouvert la porte à un référendum sur les propositions que feront les 150 Français de la Convention citoyenne sur le climat.
Des mesures sont également attendues, probablement en février soit avant les municipales de mars, sur la lutte contre le communautarisme, érigée parmi les «grands enjeux de 2020» par le président. Les ministères, dont celui de l’Intérieur, doivent faire remonter des propositions à l’Elysée sur la question d’ici fin janvier.
Actualité oblige, Emmanuel Macron a demandé mardi au gouvernement «des propositions claires pour améliorer la déontologie» des forces de l’ordre, confrontées à de nouvelles accusations de violences au cours des manifestations des dernières semaines.
Face à ces critiques, le gouvernement a infléchi depuis quelques jours sa rhétorique en appelant les forces de l’ordre à «l’exemplarité» avec un «usage juste et proportionné de la force».
Dans les prochains mois, sont également attendus la loi de programmation pluriannuelle de la recherche, et le lancement de celle sur la dépendance, initialement attendue avant la fin 2019 et qui vise à lever plus de neuf milliards d’euros par an d’ici 2030 afin de financer la prise en charge des personnes âgées. Le texte «n’est pas encore prêt, il faut qu’on puisse en discuter avec les organisations syndicales», elles-mêmes sur-sollicitées sur la réforme des retraites, relève une ministre.
Après le séminaire, Emmanuel Macron présentera ses vœux à la presse devant des centaines de représentants des médias invités à l’Elysée. Renouant en 2018 avec cette tradition délaissée par François Hollande, il avait alors plaidé pour «une saine distance» entre le pouvoir et la presse, et annoncé une loi contre la «manipulation de l’information» en période électorale et une réforme de l’audiovisuel public.
Jeudi, le chef de l’Etat présentera ses vœux aux armées sur la base aérienne d’Orléans.
10h37: Le Medef demande au gouvernement «tous les chiffrages relatifs aux retraites» pour participer à la conférence sur le financement des retraites, et notamment ceux sur l’intégration des fonctionnaires dans le futur régime universel et le financement de la dépendance.
Il est «primordial» que «la conférence sur l’équilibre et le financement soit l’occasion d’examiner tous les chiffrages relatifs aux retraites, en particulier ceux qui concernent l’intégration des agents de la fonction publique dans le futur régime universel ou encore ceux qui concernent la prise en charge de la dépendance», selon un courrier adressé par son président Geoffroy Roux de Bézieux au Premier ministre Edouard Philippe et dont l’AFP a obtenu copie.
Dans cette lettre, le président de la première organisation patronale française rappelle que le Medef n’était pas demandeur de la réforme voulue par le gouvernement mais qu’il l’accompagnait par «esprit républicain», reconnaissant «des convergences de vues sur le principe de l’universalité» et des «avancées sociales» dans le projet de loi du gouvernement.
Pour le Medef, «un âge d’équilibre doit être le levier» et il veut s’engager pour que «la conférence sur l’équilibre et le financement des retraites aboutisse à des propositions aussi pragmatiques et consensuelles que possible, tant pour la mise en place de cet âge d’équilibre que pour l’adapter à la diversité des carrières professionnelles».
De son côté, la CPME, qui insiste comme le Medef sur un «équilibre financier pérenne» du futur système, demande dans un courrier adressé au Premier ministre que les concertations sur «la gestion des fins de carrière», c’est-à-dire l’emploi des seniors, ainsi que sur la pénibilité «s’achèvent avant que ne démarrent les travaux de la conférence».
Par ailleurs, elle «entend que soient apportées rapidement des réponses précises aux légitimes interrogations des professions libérales et des indépendants qui craignent une hausse de cotisations, et pour certains d’entre eux, une baisse des futures pensions», selon la lettre adressée par son président François Asselin à Edouard Philippe.
10h21: Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis, a estimé mercredi qu’il y avait «du Daladier dans Macron» qui, par son attitude sur le conflit contre la réforme des retraites, «joue avec le feu» dans la perspective de la présidentielle de 2022.
Mme Autain a dénoncé sur France Inter le «cynisme du gouvernement» qui «s’entête», «joue le pourrissement» et «espère que les gens vont finir par craquer» alors qu’il fait face à «une grève inédite par son ampleur et par sa durée».
Selon elle, en s’adressant ainsi avant tout à un électorat de droite qui souhaite qu’il tienne bon sur cette réforme, «Emmanuel Macron a fait un calcul qui est de tabler sur les 20% qui lui permettront à la prochaine présidentielle d’accéder au second tour, d’être face à Marine Le Pen et, évidemment, se dit-il, de gagner».
«Je pense qu’il joue dangereusement avec le feu et je vais vous dire franchement, à mon avis, il y a du Daladier dans Macron», a ajouté la députée, en citant le livre du philosophe Michaël Foessel «Récidive».
«Edouard Daladier, c’était en 1938, il arrive en rempart contre le fascisme (comme président du Conseil NDLR) et il mène une politique à la fois austère, de réduction de la dépense publique, néo-libérale, le terme apparaît à l’époque, et aussi de très grande répression à l’égard de ceux qui sont en grève, de ceux qui manifestent, avec un fond raciste, antisémite à l’époque», faisant ainsi le lit de Vichy et de l’Etat français du maréchal Pétain, a-t-elle développé.
Selon elle, en votant pour Emmanuel Macron en 2017, «beaucoup de gens ont mis le bulletin dans l’urne en espérant un rempart à l’extrême droite et aujourd’hui il est en train de faire bouillir une cocotte minute» qui risque de favoriser le Rassemblement national en 2022.
«Heureusement que nous sommes là pour dire que la solution, c’est le partage des richesses et le partage des temps de la vie, c’est la solidarité», a-t-elle ajouté.
La députée LFI s’est réjouie que «tous les groupes d’opposition de gauche au Parlement sont vent debout contre le gouvernement» même si elle aurait «aimé qu’on puisse avoir la possibilité d’être ensemble pour déposer la motion de censure» proposée par Jean-Luc Mélenchon, mais refusée pour l’heure par le PS et le PCF.
09h48: Le président des Républicains Christian Jacob accuse Emmanuel Macron d’avoir «trompé les Français» sur la réforme des retraites, fustigeant aussi un «mépris sans précédent» du parlement, dans un entretien au Figaro.
«En disant qu’il ne toucherait pas à l’âge légal de départ à la retraite, Emmanuel Macron a trompé les Français, il a affabulé», assure M. Jacob.
«Quand on dit que l’on réforme tout en remettant le budget à plus tard, on ment aux Français», ajoute-il, en déplorant qu'«il n’y aura pas de débat à l’Assemblée nationale sur le financement de ce budget de plus de 300 milliards d’euros».
Selon lui, la conférence de financement prévue entre partenaires sociaux «risque de se transformer en concours Lépine des augmentations de cotisations et des baisses de pensions pour, in fine, passer par ordonnances».
«C’est un mépris complet et sans précédent du parlement, je ne comprends pas que le président de l’Assemblée nationale et les membres de la majorité se laissent ainsi humilier», déplore-t-il.
Le patron des Républicains ironise sur le fait que le chef de l’Etat «s’était aussi engagé à créer un régime universel. Or, chaque jour qui passe, il lâche davantage sur les régimes spéciaux» ce qui fait qu'«il y aura plus de dérogations après la réforme qu’avant».
LR veut reculer l’âge de départ à la retraite à 64 puis 65 ans, avec en contrepartie des mesures sur la pénibilité et les petites pensions.
08h12: Olivier Faure (PS) et Fabien Roussel (PCF), réunis mardi à l’occasion d’un meeting en Haute-Garonne, ont chacun rejeté la proposition de motion de censure des Insoumis contre le gouvernement pour son projet de réforme des retraites.
Mardi, le chef de file des députés insoumis Jean-Luc Mélenchon a proposé aux socialistes et communistes le dépôt d’une motion de censure commune.
«Nous ne signerons pas à ce stade une motion de censure alors que le débat n’a pas commencé», a assuré dans la soirée le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, quelques minutes avant de tenir un meeting commun à Tournefeuille, près de Toulouse, avec notamment le Secrétaire National du Parti communiste Fabien Roussel.
«Nous voulons faire dans ce débat la démonstration, y compris auprès de la majorité, que cette réforme est une réforme improvisée et qui va être la cause d’immenses régressions», a justifié M. Faure.
«A l’issue de ce débat, si le gouvernement n’entend rien, effectivement il faudra peut-être aller jusqu’à la motion de censure, mais comme achèvement d’une démonstration et non pas comme préalable», a-t-il dit.
«Nous allons démontrer que cette réforme est une réforme dangereuse, une réforme qui en vérité pose une multitude de problèmes et qui est une réforme qui n’est pas financée par les bons moyens, qui ne répond pas aux questions qui sont posées aujourd’hui aux injustices qui demeurent», a-t-il ajouté.
«Nous allons faire à la fois nos propositions et en même temps montrer en quoi ce projet ne répond à rien», a-t-il dit.
Même refus de répondre favorablement à M. Mélenchon de la part de M. Roussel.
«Nous lui avons dit que nous préférons aujourd’hui être dans la mobilisation avec les salariés pour demander le retrait de la réforme Macron», a-t-il déclaré.
«Nous ne nous projetons pas dans le travail parlementaire et nous espérons que le gouvernement va retirer son texte de loi, et qu’il ne le présentera pas au parlement», a poursuivi M. Roussel qui a appelé les Français à se mobiliser.
Pour autant, selon M. Roussel, «il sera temps d’étudier ce type de procédure si jamais le texte de loi venait au parlement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui».
MM. Faure et Roussel tenaient meeting commun mardi soir avec des responsables ou élus d’EELV, de Génération.s, de ma Gauche républicaine et socialiste, et ma Gauche démocratique et socialiste et d’Ensemble.
05h30: Les syndicats ont appelé à poursuivre leur grève contre la réforme des retraites malgré le retrait par le gouvernement de l'âge pivot de 64 ans dans sa réforme des retraites. Ce mercredi, cela fait 42 jours que le mouvement a débuté. La RATP indique que cinq lignes de métro fonctionneront sur les horaires normaux d'exploitation ce mercredi; les lignes 1 et 14, automatiques, ainsi que la 2, la 7bis et la 10.
L'offre s'améliore considérablement pour les trains régionaux, annonce la SNCF. Sur la période de pointe, la compagnie dit pouvoir assurer près de 70% des liaisons TER en train. Le reste est assuré en car.
Source JMM