Un lycéen scolarisé en classe de première au lycée Pierre Lescot, situé dans le quartier des Halles à Paris Ier, a été poignardé par deux hommes extérieurs à l’établissement, ce jeudi. Les agresseurs sont en fuite.
Le lycée professionnel Pierre Lescot, situé rue des Bourdonnais, a été placé sous la protection des équipes mobiles de sécurité académiques (EMSA) du rectorat de Paris, ce vendredi matin.
La violente agression a eu lieu jeudi lors de la pause déjeuner vers 13 heures, dans la cour du lycée. Devant plusieurs de ses camarades, un adolescent a reçu un coup de couteau dans le ventre par deux hommes extérieurs à l’établissement. Ils ont pris la fuite.
Le lycéen, qui présentait une plaie large de 5 cm, a été transféré d’urgence à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière dans le XIIIème arrondissement, sans que ses jours ne soient en danger. Parallèlement, les cours de l’après-midi ont été annulés.
« La porte de l’établissement ne fonctionnait pas correctement. Ils ont pu rentrer – et sortir – facilement dans le lycée », selon une source proche du dossier qui s’est confiée au journal Le Parisien.
Les élèves présents lors de l’agression sont sous le choc. « C’est pas normal que des inconnus puissent rentrer dans l’établissement sans contrôle, on ne se sent pas en sécurité », a témoigné une lycéenne auprès de France Bleu.
La victime a subi une opération chirurgicale qui s’est bien déroulée, selon une source proche de l’affaire. Une cellule de soutien psychologique a été mise en place dans l’établissement scolaire ce vendredi, pour les élèves et personnels qui souhaiteraient en bénéficier.
Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris, et confiée aux enquêteurs de la Sûreté territoriale de la Préfecture de police. Les policiers vont devoir déterminer les circonstances de cette agression qualifiée de « nébuleuse » par une source proche du dossier, et identifier les assaillants.
Les témoins, des élèves notamment, ont d’ores et déjà été auditionnés par les enquêteurs. Toutefois, ils n’auraient apporté aucun élément à l’affaire, regrette un policier. Enfin, l’exploitation des enregistrements de la vidéosurveillance n’a pas permis d’identifier les deux intrus.
« Ce n’est pas un lycée problématique. Il n’est pas dans les radars de la police et du parquet », a affirmé Jean-François Legaret, le maire (LR) du Ier arrondissement.