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Jean-Pierre Elkabbach revient sur son éviction " brutale, inattendue, maladroite et absurde " d'Europe 1

Le journaliste, qui débarque lundi prochain sur CNews, a évoqué pour la première fois son départ d'Europe 1, basé sur un "désaccord sur le fond".
 
Jean-Pierre Elkabbach, qui fera ses premiers pas sur CNews, la nouvelle formule d'iTELE, lundi, est revenu ce jeudi 23 février sur RTL sur son éviction surprise d'Europe 1 début janvier. Le journaliste, écarté de la matinale d'Europe 1 après des années d'antenne, a notamment affirmé ne pas avoir "compris cette décision" qui lui a "semblée brutale, inattendue, imprévisible, maladroite et absurde".
 
"J'étais la meilleure audience d'Europe 1, j'étais en tête, avec des résultats positifs, devant même mon ami Canteloup", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'"il y avait un désaccord sur le fond, la stratégie". "Mon destin, c'est moi qui le prend en main donc j'ai dit goodbye, avec tristesse et émotion".
 
"Il y a quelqu'un pour qui j'étais insupportable, à un moment donné on a choisi de m'écarter", a raconté l'ex-vedette de la radio qui a choisi de devenir conseiller de Vincent Bolloré, patron du groupe Canal+, tout en restant conseiller d'Arnaud Lagardère, propriétaire d'Europe 1. "Je souhaite de tout mon coeur qu'Europe 1 renaisse et je suis sûr qu'Arnaud Lagardère, qui n'est pas aveugle" s'en occupera, a-t-il ajouté.
 
"Il y a eu assez vite des propositions dont celle de Vincent Bolloré qui m'a surpris et qui m'a en même temps emballé parce qu'elle ouvrait des perspectives, c'est une chance assez inouïe de pouvoir participer à la renaissance, la naissance d'une chaîne de télé", s'est-il ensuite réjoui.
 
Interrogé sur son âge (79 ans), il a répondu que "la curiosité ne cessera jamais" et que la chaîne recrutait: "Il y aura des jeunes." Sur la grève inédite qui a secoué la chaîne d'info pendant un mois et causé le départ d'une grande partie de la rédaction, Jean-Pierre Elkabbach a commenté: "Je respecte ce qu'ils ont fait, mais c'est le passé."
 
"Je comprends la souffrance et la douleur de beaucoup d'entre eux et en même temps, peut-être la souffrance de l'actionnaire ou des responsables qui les ont vu partir, mais à un moment donné il faut arrêter les pertes", a-t-il jugé.
 
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