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Dalida, visite de sa garde-robe au Palais Galliera

C'est un beau cadeau qu'Orlando a fait au Palais Galliera. En offrant les tenues de scènes de sa sœur au Musée, il dévoile des secrets d'une amoureuse de la mode qui osera tout pendant sa carrière. Reflet d'une époque mais aussi de ses états d'âme. Nous avons pénétré dans ce majestueux dressing. Un sublime hommage à la légendaire Dalida.
 
Trente ans après sa mort, Dalida est toujours l'une des chanteuses les plus populaires en France. Des sages années 50 aux tumultueuses années 80, elle a traversé les époques et les styles. A travers sa garde-robe, l'exposition retrace le parcours incroyable d'une des plus grandes artistes du XXe siècle. Nous pénétrons le palais de la mode, curieux et excités de retrouver ce qui nous avait tant plu de Dalida lorsque nous étions enfant, son côté Barbie peut-être.
 
Le rêve commence sur le podium de Miss Egypte, c'est une jeune et pulpeuse italienne qui vient de gagner. Nous sommes en 1954, Iolanda Gigliotti a 21 ans et rêve d'être une star de cinéma. Deux ans plus tard, c'est sous le nom de Dalida qu'elle se présente à l'Olympia. Un concours de chant qui la mène tout droit en studio. Son troisième 45 tour sera son premier succès: Bambino. Elle est la première femme a recevoir un disque d'or.
 
Nous sommes dans la première salle de l'exposition, celle de ses 10 premières années à Paris. Au cœur de la pièce, trône une robe de velours rouge, celle-là même qu'elle portait en 1958 pour son premier récital à Bobino. A cette époque, la mode est aux formes : tailles de guêpes, bustes généreux et hanches voluptueuses. Elle portera à nouveau cette robe en 1981 avec la fierté d'une femme qui a su contrôler son image au fil du temps. Nous avions oublié qu'avant d'être une star, Dalida était une lolita.
 
Dès 1966, garde-robes privées et publiques ne sont plus interchangeables. Dans la vie, elle mixe les références et les styles et surfe ainsi sur la vague hippie, pleine de couleurs et de joie. Paradoxalement, ses robes de scène demeurent plus sobres, plus dramatiques durant quelques années.
 
Il faut dire que son répertoire a changé, il est plus grave, le suicide de son amoureux, le chanteur Luigi Tenco, y est surement pour quelque chose. Elle tente également de mettre fin à ses jours en 1967. La mise en scène volontairement sobre des robes de scène évoque le désespoir que Dalida exprime sur scène et tranche avec les couleurs de ses tenues de ville. On devine que cette femme devait, tous les jours, faire semblant d'aller bien alors que sur scène elle exprimait son réel mal de vivre sous les applaudissements. Tristesse.
 
Nous pénétrons dans la 3e salle, la plus magique: sol pailleté, murs lamés. Les robes tournent sur des disques d'or et pour cause, nous sommes dans les 70's, l'époque a changé, Dalida explose en reine du disco, athlétique et parée de danseurs. La chanteuse donne à présent des shows à l'américaine, les robes sont de véritables costumes de scène prévus pour la danse. Or, paillettes, fourrures, plumes, transparence, perles, léopard, décolletés vertigineux, tout est permis pour Dalida qui entre alors dans la légende. Des vidéos nous rappellent ses moments disco inoubliables, ceux-là mêmes où nous rêvions d'être elle.
 
Après 33 ans de carrière et 120 millions de disques vendus, Dalida disparaît le 3 mai 1987, laissant derrière elle des chansons, des films et une certaine idée du glamour.
 
La scénographie est superbe. Ses tenues lui ressemblent. Des robes bouffantes des 50's aux bodys extravagants des 70's, l'expo nous fait traverser l'histoire d'une icone de la mode. Et encore, on ne vous a pas parlé des robes qu'elle a portées au cinéma, ou de ses tenues total cuir des années 80. Direction le musée Galliera, vous regarderez vos placards d'un autre oeil !
 
Dalida, sa garde-robe, de la ville à la scène
 
Palais Galliera - musée de la Mode de la Ville de Paris
10 avenue Pierre 1er de Serbie, 75016 Paris
 
Du jeudi 27 avril 2017 au dimanche 13 août 2017
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