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Macron, élève «modèle» contre Marine Le Pen, étudiante «médiocre et fêtarde», avocate, elle défend migrants et sans-papiers

Macron, élève «modèle» contre Marine Le Pen, étudiante «médiocre et fêtarde», avocate, elle défend migrants et sans-papiers
On a coutume de décrire Emmanuel Macron comme un élève brillant au parcours sans faute. Mais le candidat aux présidentielles a connu aussi des échecs. Quant à Marine Le Pen, elle est décrite comme une étudiante «médiocre et fêtarde».
 
Un très, très bon élève. Emmanuel Macron a rarement connu l’échec dans sa vie de premier de la classe. L’enfant grandit particulièrement choyé par ses parents Françoise et Jean-Michel Macron, tous deux médecins. Mais il voue surtout un culte à sa grand-mère maternelle Germaine Noguès, surnommée Manette, qui lui apprend à travailler, mais aussi la grammaire, les grands auteurs (Molière, Racine) comme le raconte Anne Fulda dans sa biographie «Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait» (Plon). Il s’investit beaucoup dans l’apprentissage du piano qu’il pratique dix ans au Conservatoire d’Amiens.
 
Après une scolarité dans une école primaire publique, il fait sa rentrée en 6ème au lycée la Providence à Amiens (Somme) sur les conseils de sa grand-mère. Dans cet excellent établissement catholique apprécié de la bourgeoisie de la région, Emmanuel impressionne ses professeurs. C’est en classe de première qu’il suit les cours de Brigitte Trogneux, alors professeur de français. L‘enseignante mère de trois enfants, anime aussi un cours de théâtre qu’Emmanuel suit assidûment. «En classe, il écrivait tout le temps des poèmes, qu’elle lisait devant toute la classe», rapporte un ancien camarade de classe à Europe 1. En première, il passe le Concours général de français dont il est lauréat.
 
Le départ pour le lycée Henri IV à Paris devait faciliter cette rupture, mais il n’en est rien. En 1996, il décroche un bac S, avec la mention très bien. Il poursuit ses études en prépa littéraire toujours au lycée Henri IV (BL filière lettres et sciences sociales). Mais toujours amoureux de Brigitte, il échoue à deux reprises à l’écrit du concours d’entrée de l’École normale supérieure. Il obtient par la suite une maîtrise puis un DEA de philosophie à l’université Paris-Nanterre.
 
Passionné de philosophie, Emmanuel Macron a été l’assistant éditorial du philosophe Paul Ricoeur, pour l’ouvrage La Mémoire, l’histoire, l’oubli (Seuil, 2000). Il rentre ensuite à l’Institut d’études politiques de Paris dont il sort diplômé en 2001. Il réussit ensuite le concours d’entrée à l’ENA à Strasbourg (Classé 5 ème), promotion Léopold Sédar Senghor. Pendant sa scolarité à l’ENA, il effectue son stage en ambassade au Nigeria.
 
À première vue, le parcours étudiant de Marine Le Pen semble irréprochable. Elle est d’abord élève au lycée public Florent-Schmitt (désormais lycée Alexandre-Dumas) de Saint-Cloud, avant d’entamer des études de droit à la prestigieuse université Paris II-Assas. Elle y obtient une maîtrise en droit (mention carrières judiciaires) en 1990, puis un DEA de droit pénal en 1991.
 
C’est à Assas qu’elle est prise sous l’aile de Jean-Claude Martinez, professeur de droit proche conseiller de son père, comme le raconte le journaliste Renaud Dély dans son livre La vraie Marine Le Pen, Plon, 2017. «En première puis en deuxième année, elle venait faire ses devoirs dans mon bureau à l’Assemblée nationale», raconte le député frontiste. Ce dernier n’a d’ailleurs pas que des mots tendres à adresser à l’ancienne étudiante en droit, qu’il qualifie de «très médiocre et très fêtarde».
 
À vingt ans, Marine Le Pen profite de ses jeunes années. Dans leur biographie non autorisée La politique malgré elle, la jeunesse cachée de Marine Le Pen, La Tengo, 2017, des journalistes David Doucet et Mathieu Dejean, on apprend qu’elle est une habituée des sorties en discothèques. Notamment de la boîte Les Bains Douches, où elle «aime se pavaner au milieu des célébrités», comme le raconte Marie d’Herbais, l’une de ses meilleures amies de l’époque. La jeune Marine sort beaucoup, fume beaucoup, et se rend très fréquemment au Palace ou au Keur Samba, le «meilleur night-club afro de Paris», où elle danse le zouk, selon un ancien habitué. À l’époque, son engagement politique est encore très discret.
 
En 1992, après avoir suivi l’École de formation professionnelle des barreaux de la cour d’appel de Paris (EFB), elle obtient le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) et devient avocate au barreau de Paris. Elle commence sa carrière au cabinet de Georges-Paul Wagner, un ancien député FN des Yvelines. Elle est alors inscrite comme commise d’office à la XXIIIe chambre, où elle se construit la réputation de «rempart des expulsés», en défendant bon nombre de migrants sans-papiers.
 
Source Le Figaro
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