C'est un peu comme si le Refuge trouvait un malin plaisir à alimenter la chronique sans fin de cette affaire Hanouna, après avoir annoncé vendredi dernier qu'il ne ferait plus aucun commentaire.
Hier pourtant, son président Nicolas Noguier a publié sur Twitter la plainte qu'il affirme avoir déposée à la police.
Seul problème cette plainte présente des incohérences très surprenantes qui viennent s'ajouter aux premières questions depuis vendredi dernier.
Reprenons la chronologie des évènements :
Le lundi 22 mai, Nicolas Noguier, le président du Refuge a partagé sur sa page Facebook le témoignage bouleversant d'un jeune passé à l'antenne durant le canular.
Il affirme que ce jeune a appelé l'association dans la nuit, après l'émission, vers 2h30 soit le 18 mai :
"Notre écoutant a dû échanger une grande partie de la nuit avec l'un des jeunes piégés par M. Cyril Hanouna et qui était dans un état de détresse morale épouvantable, rapporte-t-il dans son post."
Immédiatement, la presse s'empare de l'affaire et reprend ce témoignage.
Romain, bénévole de l'association témoigne également le 22 mai dans un entretien à Franceinfo, et affirme avoir reçu l'appel d'une des victimes du canular de Cyril Hanouna :
"J'ai reçu l'appel dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 3 heures du matin. [...]
J'ai eu un jeune homme, âgé de 19 ans, en pleurs au téléphone. Il m'a expliqué qu'il avait été victime du canular en direct dans l'émission de Cyril Hanouna."
Des propos répétés devant la police, à une différence notable !
Nicolas Noguier affirme avoir reçu ce premier appel le... mardi 23 mai ! Soit 5 jours après l'émission.
L'appel aurait été reçu dans la nuit du lundi au mardi suivant l'émission.
C'est à dire juste après le post mis en ligne par Nicolas Noguier sur sa page Facebook et après les interviewes données à la presse !
Tous les articles évoquant "un jeune dans un état dramatique" ont été publiés dans la presse le 22 mai soit... 24h AVANT l'appel !
Le jeune aurait ensuite "rappelé 4 jours plus tard" soit le samedi 27 mai (le premier appel étant le 23).
Là encore le timing est impossible par rapport aux déclarations du refuge qui dès le jeudi 25 mai évoque le "deuxième appel" au numéro de téléphone d'urgence.
Donc deux solutions, soit la déclaration faite par Nicolas Noguier à la police est juste et dans ce cas il va falloir expliquer comment il pouvait parler des appels avant-même que ceux-ci soient passés.
Soit la déclaration à la police est fausse et dans ce cas il s'agit d'un autre débat...
NB : Nicolas Noguier a retiré de son compte Twitter la déclaration faite à la police.
Source JMM