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Le gouvernement avait prévu un plan d'urgence en cas d'élection de Marine Le Pen

Le plan se serait intitulé "Protéger la République" et prévoyait notamment de maintenir Bernard Cazeneuve à son poste de Premier ministre.
 
Le plan n'a jamais été écrit noir sur blanc, mais tout était fin prêt. Son déroulé était si précisément envisagé qu'une poignée de membres du gouvernement, de directeurs de cabinet et de très hauts responsables de l'État peuvent encore le décrire de tête, étape par étape. Ce plan, qui pourrait s'intituler "Protéger la République" selon L'Obs, a été construit de façon informelle alors que la candidate du Front national grimpait dans les sondages et que des remontées d'informations faisaient craindre des troubles majeurs à l'ordre public si elle était élue. "C'était une fusée à plusieurs étages.
 
La philosophie, et la priorité impérative, c'était de maintenir la paix civile en respectant totalement nos règles constitutionnelles", relate le journal. Première étape, le Premier ministre Bernard Cazeneuve restait en poste. Rien ne l'oblige en effet dans la constitution, à démissionner. Deuxième étape, le calendrier est ensuite précisément établi, le Parlement est convoqué, le 11 mai, pour donner sa confiance à Bernard Cazeneuve qui serait resté en place jusqu'aux législatives dans l'espoir que le scrutin oblige Marine Le Pen à cohabiter. La parenthèse en tout cas aurait été totalement inédite dans l'histoire de la République. "Gouverner c'est prévoir dit un conseiller, ne rien prévoir c'est ne pas gouverner". Le plan secret pour protéger la République est à lire dans L'Obs,en kiosque ce jeudi 18 mai.
 
Le casting est en Une de toute la presse ce jeudi 18 mai, avec les visages de la nouvelle équipe du gouvernement d'Emmanuel Macron. "Derrière la distribution flatteuse, une machine de guerre libérale" titre l'Humanité avec 17 ministres en photo. "Surtout de droite" dit en Une Libération qui résume ainsi la composition du nouveau gouvernement : "La droite tient la caisse, la gauche fera des poèmes." Le Figaro a choisi de titrer sur "Macron en marche vers le centre droit." Le quotidien met en Une trois visages : Gérard Collomb, François Bayrou et Bruno Le Maire. Dans son édito, Paul Henri du Limbert salue l'avènement d'un "gouvernement des modérés" en écrivant : "Là où l'ancien président cherchait, en vain, d'improbables compromis à gauche, son successeur semble choisir clairement son cap. Et il n'est pas à gauche", résume Paul-Henri du Limbert.
 
Dans Les Échos, Cécile Cornudet préfère saluer le "sens de tacticien" de Macron, "sens des équilibres, et du timing, sens de la surprise et sens du risque". Dans Sud-Ouest, Bruno Dive rappelle qu'Emmanuel Macron a en fait mis en application la recette du chef bordelais Alain Juppé, qui parlait de 'couper les deux bouts de l'omelette' pour gouverner, non pas au centre, mais avec la gauche raisonnable et la droite modérée, ou l'inverse si l'on préfère". Cela dit, un visage revient surtout ce matin, c'est celui de Nicolas Hulot, "l'hélicologiste" ironise Libération. C'est la "très bonne nouvelle de ce premier gouvernement de l'ère Macron", note Daniel Muraz du Courrier Picard, pour qui l'ancien animateur vedette de l'émission Ushuaïa "en donne à la fois une excellente image médiatique et vient combler le déficit du président en matière environnementale".
 
Résumé de Sébastien Lacroix dans l'Union l'Ardennais : "Hulot est un gros poisson et Macron, ce que l'on savait déjà, une fine gaule. Ce que ni Chirac, ni Sarkozy, ni Hollande n'avaient réussi, Macron l'a fait". "La Sensation Hulot" titre même Le Parisien Aujourd'hui en France, qui explique pourquoi l'ex-animateur d'Ushuaïa a dit oui. "Ce qui a fait la différence explique le journal, c'est le positionnement ni de gauche ni de droite alors que Nicolas Hulot craignait plus que tout d'être étiqueté. 'Il n'est pas là pour inaugurer les chrysanthèmes verts confie un ami il est au cœur du réacteur'". C'est rien de le dire, puisqu'il y a un risque de friction à venir très vite avec le Premier ministre Édouard Philippe, qui fut directeur des Affaires Publiques, en clair lobbyiste, pour le gérant du nucléaire Areva. "Je le connais, dit un écologiste, Nicolas a besoin de se coucher tôt et de voir la mer, tout le contraire de ce qui l'attend. Il ne va pas tenir un mois. Erreur de casting ou pas? Réponse en juin."
 
Le salon des séniors s'ouvre ce jeudi 18 mai à Paris. Le Parisien livre une enquête sur les aspirations des femmes et des hommes pour cette période de leur vie. On apprend que pour 72% des interrogés, le premier mot qui est associé au mot "retraite", c'est "liberté". Le Monde d'aujourd'hui parle aussi de ce salon sous un autre aspect beaucoup moins reluisant : l'omniprésence dans les allées du salon des résidences seniors, villa médicis, jardin d'arcadie, sénioriales, cogedim club... Avec leurs brochures illustrées de photos de septuagénaires sémillants et bronzés en train de pianoter sur leur smartphone, ils tentent d'attirer l'attention des retraités. La profession est d'ailleurs en plein essor : 500 résidences de service existent actuellement et il y en aurait un d'ici 2020 ans dans toute la France. La réalité est moins glorieuse, et l'article décrit ces mouroirs dorés aux charges exorbitantes et aux services pas toujours satisfaisants. La révolte gronde et de plus en plus de retraités qui ont acheté un appartement dans ces résidences se retournent actuellement contre les promoteurs. C'est à lire dans Le Monde.
 
Plus un jour ne passe sans un article sur le phénomène du moment, le "hand spinner", la toupie en plastique à trois branches qui tient dans la main. "Pourquoi les cours de récré ne jurent plus que par lui se demande ce matin le site Slate"? Aussi fort que le scoubidou ou les billes, le truc fou avec le spinner c’est qu’il s'est propagé à un rythme impressionnant: il a suffi des trois jours du week-end de Pâques. Depuis, Toys'r'us et Joué Club en ont vendu 50.000, les magasins doivent répondre quotidiennement à plus de 200 appels téléphoniques, d'après Le Figaro. Mais qu’est-ce qui fait qu’un jouet va rencontrer son public? "C'est tout bête dit un spécialiste. Le jouet doit tenir dans la poche d’un enfant. il doit présenter les attraits de la nouveauté et être suffisamment bon marché pour que les parents cèdent facilement." Le "hand spinner" coche toutes les cases. Un peu comme un nouveau ministre ex-vedette du petit écran, les spécialistes se demandent juste aujourd'hui s'il va passer l'été.
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