Près d'une semaine après le clash entre Christine Angot et Sandrine Rousseau, la polémique ne semble pas s'arrêter. Sur son compte Facebook, Vincent Meslet, l'ex-patron de France 2, a posté un message pour revenir sur la séquence de l'émission "On n'est pas couché".
Avant d'en venir aux faits, il débute par évoquer son éviction de la chaîne publique, il y a un an, le 4 octobre 2016, "après un comité exécutif qui ne laissait rien présager". "J'étais convoqué par madame Delphine Ernotte Cunci [PDG de France Télévisions, ndlr]. A 16h30, elle m'annonçait mon licenciement et mettait fin à 25 ans de fidélité au service public", se souvient-il en précisant qu'il n'est pas "de ceux qui poursuivent de leur hargne les dirigeants de France Télévisions, tellement [il] connai[t] la difficulté de ces postes".
"Lors de notre entretien, je lui ai souligné que, durant mon mandat, l'antenne a été tenue et qu'aucune polémique ne l'avait entachée. Et ceci en respectant à la fois le principe de liberté d'expression et le principe de responsabilité. Depuis, ma vie est ailleurs et heureuse. Elle ne souffre d'aucune nostalgie et d'aucune rancœur", continue Vincent Meslet.
Dans son message, l'ex-patron de France 2 s'en est pris vivement à France Télévisions. "J'ai regardé ONPC. J'ai vu l'impossible dialogue entre deux femmes victimes de violence sexuelle, l'une d'inceste et l'autre de harcèlement sexuel. La surenchère et le silence des deux hommes présents sur le plateau. Ce qui aurait dû étre un débat marquant est devenu un mauvais buzz. Je ne peux que m'étonner de l'attitude de mesdames Caroline Got [directrice de France 2] et Delphine Ernotte Cunci", déclare-t-il.
Et d'ajouter : "En mars dernier, elles avaient, en quelques heures, déprogrammé le sketch de Mathieu Madénian et VDB et polémiqué sur Twitter. Pourtant là, pour un sujet autrement plus grave, elles sont restées toutes deux les bras ballants entre jeudi - journée de tournage - et samedi - journée de diffusion -, tout en validant de fait des décisions malheureuses de montage". Vincent Meslet conclut en dénonçant "leur silence assourdissant". "Leur seule décision : la déprogrammation de 'VU' [le court zapping de France Télévisions, ndlr] me paraît inappropriée".