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Mercredi 24 janvier à partir de 20h55, France 2 proposera sa soirée continue consacrée à l'affaire Patrick Dills

Mercredi 24 janvier à partir de 20h55, France 2 proposera sa soirée continue consacrée à l'affaire Patrick Dills

Mercredi 24 janvier à partir de 20h55 sur France 2, Julian Bugier proposera une soirée continue consacré à l'affaire Patrick Dills.

Il est devenu le symbole de l'erreur judiciaire. Condamné à perpétuité pour le meurtre de deux enfants, Patrick Dils est innocenté après avoir passé quinze longues années en détention. Un téléfilm, réalisé par Yves Rénier, retrace le parcours extraordinaire de gens ordinaires qui se sont battus contre le système afin d'établir enfin la vérité. Puis, Julian Bugier reçoit, en plateau, invités et experts pour débattre des ratés de la justice française.

La soirée débutera avec une fiction "Je voulais juste rentrer chez moi" d'Yves Rénier, d'après le livre de Patrick Dills.

On retrouve Mathilde Seigner, Thomas Mustin, Jean-Claude Leguay, Jean-Michel Lahmi, Steve Driesen, Xavier Martel, Yves Rénier et Philippe Résimont…

C’est une histoire qui défraye la chronique et déchaîne les passions depuis plus de trente ans. En septembre 1986, les corps de deux petits garçons sont retrouvés sur un talus au bord d'une voie ferrée à Montigny-lès-Metz. Quelques mois plus tard, un adolescent de 16 ans avoue avoir commis ce double meurtre. Patrick Dils devient alors le condamné à perpétuité le plus jeune de France, avant d’être innocenté quinze ans plus tard. On pensait tout connaître de cette affaire extrêmement médiatisée. Pourtant, que sait-on vraiment des causes de cette erreur judiciaire retentissante, de ses conséquences et surtout de ses répercussions sur la vie de la famille Dils ? Qu’est-ce qui pousse quelqu’un à avouer un crime qu’il n’a pas commis ? Comment vit-on la maltraitance et l'humiliation régissant l'univers carcéral ? Que ressentent les parents quand leur enfant est accusé d’un crime aussi horrible ? Comment font-ils face aux insultes, à la pression, aux regards des autres ? C’est justement pour montrer l’injustice de l’intérieur qu’Yves Rénier a choisi de revenir sur ce raté judicaire au travers du combat de la mère de Patrick Dils. « Si ma mère n’avait pas été aussi déterminée, je ne serais pas là aujourd’hui pour parler de mon histoire, admet l’ex-détenu. C’est, après avoir lu un article dans le Républicain lorrain qui évoquait la présence, aux moments des faits, d’un personnage aux modes opératoires similaires, qu’elle est montée au créneau avec ses propres armes. »

Pour interpréter « le rôle de celle qui n’a jamais douté un seul instant de la culpabilité de son fils, même quand toutes les preuves étaient contre lui », Yves Rénier a tout de suite pensé à Mathilde Seigner. Après Médecin-Chef à la santé (2012) et Flic tout simplement (2016), il dirige l’actrice pour la troisième fois. « Les histoires vraies offrent toujours de beaux rôles aux acteurs, souligne-t-elle. Je suis très fière d’incarner un personnage aussi fort. Cette femme simple est restée digne dans l’adversité. C’est un combat de femme, de mère tellement extraordinaire. » Cheveux courts et bruns, la comédienne est méconnaissable dans la peau de cette mère courage qui lutte seule contre une impitoyable machine judiciaire. « J’aimais bien l’idée de changer de tête. D’ailleurs, ma propre mère ne m’a pas reconnue », s’amuse-t-elle. « C’est toujours un défi d’interpréter des gens qui sont vivants ou qui ont existé [Jacqueline Dils est décédée en 2014], ajoute l’actrice. C’était très important pour moi que la manière dont j’interprétais sa maman plaise à Patrick. » En adaptant pour le petit écran le livre de ce dernier, Yves Rénier montre comment un drame affecte autant les familles des victimes que celle de l’accusé. Il espère aussi faire changer les mentalités : « Je trouve important que les gens qui pensent que Patrick Dils est coupable voient ce film. » Un souhait partagé par celui qui aspire maintenant à la tranquillité, même s'il sait bien qu'il ne sera jamais un Français lambda. « J’espère que le film participera à faire évoluer les choses, avoue-t-il. On m’a toujours dit : « “ l’écrit ça marque, mais les images, elles, sont indélébiles.” »

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