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5 Mars 2018
Le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM) a revendiqué les attaques de vendredi à Ouagadougou, affirmant avoir agi en représailles à une opération française au Mali, dans un message parvenu samedi à l'agence privée mauritanienne "Al Akhbar".
Le groupe dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly a mené ces attaques contre l'état-major des forces armées du Burkina Faso et l'ambassade de France à Ouagadougou, qui ont fait 8 morts parmi les militaires. 12 autres personnes ont été blessées et se trouvent en urgence absolue selon un bilan officiel. Du côté des assaillants, 8 ont été tués.
Le GSIM dit avoir commis ces attaques "en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l'armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines", rapporte l'agence, citant un communiqué de l'organisation.
Le 15 février, une vingtaine de jihadistes présumés avaient en effet été "tués ou capturés", selon l'état-major français, lors d'une opération aérienne et au sol des forces françaises visant le groupe d'Iyad Ag Ghaly dans le nord-est du Mali, à proximité de la frontière avec l'Algérie.
Ce même groupe avait déjà revendiqué l'attaque qui avait coûté la vie à deux militaires français dans le nord du Mali, au moins de février.
Le groupe jihadiste GSIM revendique les attaques de Ouagadougou
Le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM) a revendiqué les attaques du vendredi 2 mars à Ouagadougou, affirmant avoir agi en représailles à une opération française au Mali,...