Dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 septembre à partir de 0h30, France 3 diffusera dans le cadre d'"Appasionata" deux spectacles inédits.
Justin Taylor (clavecin et orgue)
Théotime Langlois de Swarte (violon)
Johanne Maitre (hautbois d'amour)
Sophie de Bardonnèche (violon)
Louise Pierrard (viole de gambe)
David Chalmin (électronique & guitare électrique).
Vivaldi, Haendel, Telemann & Chalmin avec Justin Taylor, pour un voyage musical de la période baroque à l'électro.
Du clavecin et de la guitare électrique ou quand la musique baroque rencontre la musique électronique... Deux univers que beaucoup auraient tendance à opposer. Mais dont les sonorités mêlées peuvent se sublimer. C'est ce que proposent le claveciniste Justin Taylor et le compositeur de musique minimaliste David Chalmin qui, le temps d'un concert à l'occasion du Festival de Pâques de Deauville 2018, s’associent pour réunir ces deux époques que trois siècles séparent.
-Concerto in re minore per archi e cembalo « Madrigalesco », R.V. 129 (Vivaldi).
-Concerto grosso pour hautbois et cordes en ré mineur, opus 3 n°5.
-Sonate en trio pour traverso et violon en si mineur, opus 2 n°1b (Haendel).
-Concerto pour flûte et traverso en mi mineur, TWV 52 : e1 (Telemann).
-« 7 particules » : création musicale commandée spécialement par le Festival de Pâques de Deauville et signée David Chalmin.
Cette nouvelle œuvre est interprétée par 7 solistes avec un ensemble baroque (clavecin, orgue, violons, alto, violoncelle et viole de gambe) et... une guitare électrique ! Les sonorités se marient comme par magie, réinterprétées et recomposées par des synthés modulaires en temps réel. Bref, une expérience riche en découvertes avec pour résultat un savant mélange des époques et de notre patrimoine musical.
1h30 Ballet : La belle au bois dormant (enregistré en 2015 au Staatsballett Berlin au Deutsche Oper Berlin)
Michael Banzhaf (Le roi Florestan XXIV)
Iana Salenko (La princesse Aurora)
Marian Walter (Le prince Désiré)
Arshak Ghalumyan (Catalabutte)
Martina Böckmann (La nourice)
Elvis Abazi et Ty Gurfein (Les pages)
Nikolay Korypaev / Kévin Pouzou / Alexej Orlenco / Olaf Kollmannsperger (Les princes)
Sebnem Gülseker (La duchesse).
Les Fées et leurs compagnons :
Anastasia Kurkova / Dominic Hodal (La fée Candide)
Krasina Pavlova / Alexej Orlenco (La fée Fleur de farine)
Aurora Dickie / Kévin Pouzou (La fée Miettes qui tombent)
Marina Kanno / Federico Spallitta (La fée Canari qui chante)
Elena Pris / Olaf Kollmansperger (La fée Violente)
Sarah Mestrovic / Nikolay Korypaev (La fée des Lilas)
Rishat Yulbarisov / Alexander Abdukarimov / Alexander Korn Artur Lill / Vladislav Marinov / Lucio Vidal / Wei Wang (Carabosse).
Anastasia Kurkova (Le saphir)
Krasina Pavlova (L'améthyste)
Elena Pris - Olaf Kollmannsperger (L'or).
Danielle Muir / Ulian Topor (La chatte blanche et le chat botté)
Marina Kanno / Nikolay Korypaev (L’oiseau bleu et la princesse Florine)
Maria Boumpouli / Dominic Hodal (Le petit chaperon rouge et le loup)
Lisa Breuker / Alexander Shpak (Le prince Florimond et la princesse)
Aoi Suyama / Giacomo Bevilacqua (Cendrillon et le prince)
Xenia Wiest / Taras Bilenko (La belle et la bête).
Avec l'orchestre du Deutsche Oper Berlin.
Pour La Belle au bois dormant de P.I.Tchaïkovski, Nacho Duato a d'abord eu l'idée de reprendre la chorégraphie originale de Marius Petipa mais s'est finalement écarté de ce projet initial en créant ses propres pas de danse.
La nouvelle chorégraphie respecte la ligne traditionnelle de l'action et donne une réinterprétation empruntant les codes du ballet classique. En effet, pour cette production, Duato utilise le vocabulaire de la danse classique ainsi que les différents pas, attitudes, positions, mouvements et expressions qui lui sont propres.
La nouvelle mise en scène, au raffinement exquis, ne désoriente pas plus un public entièrement charmé par les somptueux décors et les magnifiques costumes d'Angelina Atlagic, qui crée une ambiance de conte de fées grâce à ses dons de coloriste. C'est notamment le cas de la scène de la chasse en forêt du prince Désiré avec son atmosphère automnale ou encore de la scène printanière de l'adolescence de la princesse Aurore, dont l'utilisation de roses et de verts tendres font leur meilleur effet.
Nacho Duato s'écarte quelque peu de la ligne de Marius Petipa en faisant danser des rôles qui étaient limités à la pantomime chez le chorégraphe de la fin du 19ème siècle.