La rentrée délicate du gouvernement avec la démission de Nicolas Hulot, le remaniement et les hésitations sur le prélèvement de l'impôt à la source ont laissé le champ libre à l'opposition. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon est "le vainqueur apparent de cet été", selon Alain Duhamel.
Mais au-delà de l'opposition au gouvernement d'Édouard Philippe et à la politique menée par Emmanuel Macron, une nouvelle bataille vient moduler les stratégies politique à gauche : les élections européennes. Tandis que le chef de file des députés de la France insoumise cherche à rassembler toute la gauche, Benoît Hamon, lui, attaque de plein fouet le président de la République sur la question de l'immigration. Mais la compétition est rude face à Jean-Luc Mélenchon. Comment compte-t-il le défier ? Mission impossible ou pas ?
Le fondateur de Génération.s était l'invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI dimanche 9 septembre. Et concernant le scrutin européen qui se tiendra en 2019, Benoît Hamon déclare que s'il "doi(t) conduire une liste, ce sera une liste citoyenne", et qu'il souhaite "l'union de la gauche et des écologistes". Sur Public Sénat, il affirmait le 4 septembre dernier, qu'"Emmanuel Macron a exactement la même politique que le ministre intérieur fasciste italien. Je veux bien qu'on dise qu'il n'est pas bien. Mais qu'est-ce qui change pour un réfugié entre un port français fermé et un port italien fermé ? Rien".
Pour ces élections européennes, Benoît Hamon n'aura pas le soutien de Yannick Jadot, candidat tête de liste EELV, contrairement à l'élection présidentielle de 2017. Dans les colonnes du Journal du Dimanche, il assurait : "Une chose est sûre : des valeurs fondamentales sont en jeu – l’Europe, l’égalité, l’écologie – et je ne me déroberai pas."
12h56 - Benoît Hamon estime qu'on rémunère mal le travail en France et se dit "favorable à une augmentation des salaires" de "plusieurs dizaines d'euros".
12h50 - Sur les élections européennes de 2019 : "Si je dois conduire une liste, ce sera une liste citoyenne, déclare Benoît Hamon."Je veux l'union de la gauche et des écologistes", souhaite l'ancien candidat socialiste à l'élection présidentielle.
12h46 - Benoît Hamon pointe la montée du populisme en Europe : "Le libéralisme tue l'Europe à petit feu et le nationalisme se prépare à l'achever".
12h43 - "La réalité que nous allons connaître, je le dis : c'est qu'il y aura des flux migratoires", déclare Benoît Hamon. Et d'ajouter : "La France s'est toujours honorée d'avoir une politique d'accueil".
12h40 - Benoît Hamon soutient "plus de transports en commun, moins de circulation de voitures", et salue des initiatives comme la piétonnisation des voies sur berge par Anne Hidalgo à Paris, ou encore les transports rendus gratuits à Dunkerque.
12h38 - "François de Rugy ne réussira pas là où Nicolas Hulot a échoué", prédit Benoît Hamon. Il dénonce un gouvernement et un Président qui ne sont pas écologiques.
12h37 - "Emmanuel Macron est intoxiqué à une drogue, celle de la croissance à tout prix", regrette le chef de file de Génération.s.
12h35 - "Emmanuel Macron a été financé par un nombre de dons importants", rappelle Benoît Hamon. Si les entreprises n'ont pas le droit de donner, les dirigeants peuvent le faire à titre personnel, et cela peut "créer une dépendance". "Je ne reproche pas aux lobbies d'exister, ils font leur travail (...) mais on peut totalement décider de ne pas les suivre."
12h28 - Faut-il publier les écarts de salaire comme le propose un amendement déposé par des députés REM ? "Oui", pour Benoît Hamon, "mais il faut aller plus loin". "Quitte à faire de la transparence, on les attend sur le terrain des lobbies."
12h22 - Benoît Hamon aurait aimé que le Président écoute Nicolas Hulot "au moins une fois" et regrette son départ. Il pense qu'Emmanuel Macron "ne comprend pas" les enjeux de l'écologie et de la pauvreté.
12h20 - Pour Benoît Hamon, "il faut préparer l'après Macron et l'après carbone". Il appelle à une gauche unie et dénonce "l'opposition théâtrale", visant la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
12h18 - Emmanuel Macron "est ignorant" sur la pauvreté et les conditions de vie et de travail des plus précaires, selon le fondateur de Génération.s.
12h14 - Benoît Hamon dénonce les sacrifices demandés aux retraités par le gouvernement alors que les riches bénéficient de mesures favorables : "Ça n'est pas moral, ça n'est pas juste".
12h11 - "Les migrants ne prennent les emplois de personne", affirme Benoît Hamon alors que des restaurateurs appellent à faciliter leur embauche dans le secteur, en manque de main d'oeuvre. Ils acceptent des conditions de travail dégradées. "Nous avons une situation où les conditions de travail sont dégradées par les lois faites par ce gouvernement" et pas par les migrants, dénonce Benoît Hamon.
12h06 - "Il y a une forme de racisme social lorsque le président de la République s'exprime avec un tel mépris pour ceux qui ont des petits salaires", affirme le fondateur du mouvement Génération.s. "On a une stratégie de mettre ce qui ne marche pas dans ce pays sur le dos des pauvres." Il décrit un Président totalement déconnecté sur ces questions-là.
12h04 - "À quoi ça sert" de supprimer des postes dans la fonction publique ?, interroge Benoît Hamon, face à la promesse de campagne d'Emmanuel Macron.
12h03 - Benoît Hamon donne raison à la ministre des Sports Roxana Maracinaenu, qui a critiqué la suppression de 1.600 postes qui lui est demandée dans son ministère. Il critique l'impact de ces suppressions de postes sur le sport amateur qui "n'a plus les moyens".