29 Novembre 2018
19h52: Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a assuré ce soir sur France 3 que les Champs-Elysées seraient ouverts au piétons samedi et qu'il y aurait "des contrôles d'identité systématiques".
Une déclaration est parvenue à la préfecture de police pour l'organisation d'un rassemblement samedi sur les Champs-Elysées, selon les informations de France 3. Cette déclaration de manifestation sur les Champs-Elysées émane du collectif Banlieues pour gilets jaunes.
18h12: Patrick de Perglas, "gilet jaune" en grève de la faim, a été reçu par Edouard Philippe.
Il dit sur franceinfo avoir été reçu par le Premier ministre pendant 40 minutes.
16h44: Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sera ce soir, à 19h30, l’invité de l'édition nationale du 19/20. Il sera interrogé par Carole Gaessler.
16h23: Ouest France rapporte qu'en début d'après-midi, les forces de l’ordre de Cherbourg sont intervenues à la gare maritime de la ville pour disperser les Gilets jaunes qui étaient présents depuis la veille."L’abri, construit la veille, afin de conserver les vivres et le café, a été détruit. Les hommes en jaunes, une trentaine, font pour l’instant face aux policiers, aux abords du rond-point."
16h12: L'ancienne députée RN Marion Maréchal a affirmé qu'elle ne manifesterait pas aux côtés des "gilets jaunes" samedi sur les Champs-Elysées mais qu'elle leur apportait un "soutien moral ardent".
Interrogée par l'AFP pour savoir si elle allait manifester sur la célèbre avenue parisienne, comme elle a dit l'avoir fait le samedi précédent, Mme Maréchal a répondu : "ce n'est pas prévu".
L'ancienne élue du Vaucluse, qui a fondé une école de sciences politiques à Lyon et affirme ne pas vouloir revenir en politique, a cependant exprimé sur BFMTV son "soutien moral ardent pour la souffrance" des "gilets jaunes", précisant qu'elle s'exprimait en tant que "simple citoyenne qui (n'est) pas engagée en politique".
"J'ai beaucoup d'empathie pour eux" et "la réponse du gouvernement (sur) un Haut conseil au climat, ça interpelle", a ajouté la nièce de la cheffe du Rassemblement national Marine Le Pen, qui a toujours sa carte au RN.
16h08: François Hollande rencontrera demain matin des gilets jaunes en marge d’un déplacement à Montauban, révèle BFMTV. Ce rendez-vous se tiendra à l'écart des médias, à la demande des gilets jaunes locaux.
15h34: Les scènes de violence sur les Champs-Elysées samedi dernier ont provoqué des annulations de réservations dans les hôtels à proximité de l'avenue parisienne,qui ont coûté environ 10 millions d'euros aux hôtels parisiens.
"Les images retransmises dans le monde entier ont entraîné un certain nombre de touristes à annuler leur voyage", indique le cabinet MKG, précisant un "manque à gagner sur le chiffre d'affaires des hôtels pouvant aller jusqu'à 20%, soit une estimation de 10 millions d'euros".
15h04: À la veille de leur collecte d'hiver pendant trois jours dans les supermarchés, les banques alimentaires ont dit craindre aujourd'hui "les conséquences" des blocages des "gilets jaunes" sur les dons des Français.
Comme chaque année depuis 34 ans, les bénévoles des banques alimentaires enfileront leur gilet orange vendredi, samedi et dimanche et patienteront devant les caisses des grandes surfaces, en faisant appel à la générosité des clients pour nourrir les plus démunis. Ce week-end "est essentiel", a rappelé Jacques Bailet, président du réseau national des banques alimentaires, lors du pré-lancement de la collecte dans un supermarché parisien. En 2017, ces trois jours avaient permis de recueillir 11.500 tonnes de denrées alimentaires, soit 23 millions de repas qui représentent 10% des volumes distribués sur l'année.
Mais cette année le mouvement protestataire des "gilets jaunes" qui s'accompagne de nombreux points de blocages en France, sur la route ou autour des supermarchés, fait craindre une baisse des quantités récoltées. "L'opération ne peut fonctionner que si les magasins sont correctement approvisionnés et si les gens peuvent passer pour faire leurs courses", a plaidé Jacques Bailet.
13h02: La quasi-totalité des élus locaux reçus par Édouard Philippe jeudi ont réclamé un nouveau "geste" de l'exécutif face à la mobilisation des "gilets jaunes", afin que la concertation de trois mois annoncée par Emmanuel Macron puisse avoir lieu de façon "sereine".
À leur sortie de Matignon, ces représentants des collectivités territoriales et des élus locaux ont pour certains réclamé un moratoire de la hausse de la taxe carbone prévue au 1er janvier. D'autres ont laissé le gouvernement décider de la nature de ce geste mais réclamé qu'il intervienne avant Noël ou avant le début des débats locaux qu'essaie de mettre en place le Premier ministre.
12h45: Le ministre de l'Intérieur annonce que "3.577 manifestants étaient recensés en France ce matin, à 11h".
12h00: Le point sur la situation à la mi-journée :
Une délégation de «gilets jaunes», dont la composition reste à définir, sera reçue vendredi par le Premier ministre Édouard Philippe, à la veille de «l’acte 3» de leur mobilisation, ont annoncé jeudi des représentants du mouvement et Matignon.
Après que deux membres d’une «délégation de communicants officiels» ont été reçus mardi par le ministre de la Transition écologique, «Édouard Philippe souhaite les rencontrer vendredi 30 novembre à 14H00», ont affirmé des porte-parole de cette «délégation» dans un communiqué transmis à l’AFP.
Les «gilets jaunes» disent souhaiter «que cette rencontre soit plus satisfaisante et concrète que la première».
Matignon a confirmé ce rendez-vous à l’AFP, précisant que François de Rugy sera également présent. Dans une interview sur BFM TV mercredi matin, Édouard Philippe s’était dit prêt à recevoir une «délégation représentative» de «gilets jaunes».
Cette rencontre «s’inscrit dans le cadre des consultations que le Premier ministre préside pour définir l’organisation de la concertation citoyenne qui aura lieu sur l’ensemble du territoire», ajoute le communiqué des «gilets jaunes».
Mais un des membres de cette «délégation de porte-parole» et initiateur de ce mouvement de contestation, Eric Drouet, a annoncé peu après sur Facebook qu’il «refuse de (se) rendre demain (vendredi) chez le 1er ministre».
«Aucune délégation n’a encore le rôle de représenter les +gilets jaunes+», écrit-il : «Des représentants (locaux, ndlr) vont être mis en place. Aucune autre rencontre doit se faire sans eux. J’accepterais de rencontrer le gouvernement seulement avec une délégation représentative de l’ensemble des gilets jaunes avec leur représentants de région».
«Ceux qui accepteront d’y aller devront en accepter les conséquences», ajoute-t-il, donnant «rendez-vous à tous samedi» pour la journée de mobilisation.
Un groupe de huit porte-parole avait été annoncé lundi pour «nouer une prise de contact sérieuse et nécessaire» avec le gouvernement et transmettre une série de revendications. Deux d’entre eux, les initiateurs du mouvement des «gilets jaunes» Priscillia Ludosky et Éric Drouet, ont été reçus mardi soir, à la demande d’Emmanuel Macron, par le ministre de la Transition écologique François de Rugy.
Après ce rendez-vous, les six autres avaient été ensuite «libérés de leurs obligations» mercredi pour laisser place à un travail de «structuration régionale et départementale» via des «référents» locaux.
À l’issue de leur rencontre avec François de Rugy, Eric Drouet et Priscillia Ludosky avaient déclaré n’avoir pas senti chez le gouvernement d'«envie d’améliorer le sort des gens» et que le rendez-vous pour un «acte 3» samedi sur les Champs-Élysées et en régions, était maintenu.
Édouard Philippe a lancé jeudi matin deux jours de consultations pour la «grande concertation» locale de trois mois voulue par Emmanuel Macron pour tenter d’apporter de nouvelles réponses au mouvement des «gilets jaunes».
Le Premier ministre reçoit jeudi et vendredi les membres du Conseil national de la transition énergétique (CNTE), un organe consultatif sur l’environnement et l’énergie qui réunit 50 membres de divers horizons (patronat, syndicats, ONG environnementales, société civile, élus locaux et parlementaires).
10h40: Onze personnes ont été interpellées cette nuit en train de murer le centre des impôts à Montargis, selon CNews. Les onze personnes ont été placées en garde à vue pour 48h.
10h14: Selon France Bleu Drôme Ardèche, ce matin, les CRS ont évacué des "gilets jaunes" qui bloquaient depuis 24h les accès du dépôt pétrolier de Portes-lès-Valence. Une évacuation qui s'est déroulée dans le calme.
09h28: Marine Le Pen a souhaité jeudi que le gouvernement autorise les «gilets jaunes» à manifester samedi sur les Champs-Élysées, dans une «forme de considération» à leur égard, ou bien fermer la célèbre avenue parisienne pour éviter les violences de samedi dernier.
«Ce serait une forme de considération du gouvernement à l’égard des gilets jaunes d’autoriser cette manifestation» sur les Champs-Élysées, a déclaré sur Europe 1 la présidente du Rassemblement national (RN, ex FN).
«Si les Champs-Élysées sont interdits aux +gilets jaunes+, ce sera ressenti par les +gilets jaunes+ en réalité comme un acte d’humiliation supplémentaire, une forme de mépris supplémentaire», a fait valoir la députée du Pas-de-Calais. «Les Champs-Élysées, c’est une avenue qui est le symbole de la France. Or les gilets jaunes, c’est le peuple français. (..) Ils ont envie de se réapproprier ce qu’ils considèrent comme leur appartenant», a-t-elle plaidé.
«Le gouvernement devrait autoriser» la manifestation «en l’encadrant, en mettant en place les conditions pour que des éventuels radicaux, casseurs etc. soient immédiatement interpellés, pour ne pas qu’ils salissent cette belle et grande manifestation populaire», a ajouté la finaliste de la présidentielle en 2017.
Mais «si le gouvernement refuse (la manifestation), alors il ferme les Champs-Élysées», a suggéré la responsable politique. «Ouvrir les Champs-Élysées et, quand tout le monde est sur les Champs-Élysées, donner l’ordre aux CRS de charger la foule, ça ce n’est plus admissible», a-t-elle jugé, en référence aux violences qui ont émaillé la manifestation de samedi dernier.
08h55: Invité ce matin de RTL, Benoît Hamon s'est exprimé sur le mouvement des "Gilets Jaunes". "Cette protestation est légitime. Il y en a marre des inégalités et d'un pouvoir sourd à des demandes extrêmement simples : on veut pouvoir vivre correctement", a déclaré l'ancien ministre en précisant que son "job n'est pas d'enfiler un gilet jaune, je ne veux pas être dans la récupération".
"Si aujourd’hui, on ne comprend pas qu’il n’y a pas d’équilibre dans la politique d’Emmanuel Macron, et ce que l’on reproche à Emmanuel Macron, c’est ça. On découvre aujourd'hui qu'Emmanuel Macron n'était pas prêt à gouverner", a continué Benoit Hamon.
08h16: Jean-Luc Mélenchon annonce qu'il défilera samedi sur les Champs Elysées avec les Gilets Jaunes.
Jean-Luc Mélenchon, invité des "4 Vérités" sur France 2, appelle à une mobilisation "en masse et en nombre" samedi.
07h38: Vingt-et-un barrages ont été installés sur les routes de l'île de La Réunion, ce matin, selon les informations de Réunion La 1ère. La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, reçoit toujours une délégation de "gilets jaunes" à la sous-préfecture de Saint-Pierre
07h12: Des porte-parole de la "délégation" officielle des "gilets jaunes" seront reçus demain par le premier ministre Édouard Philippe, à la veille de "l'acte 3" de leur mobilisation, ont-ils annoncé aujourd'hui dans un communiqué transmis à l'AFP. Après que deux membres de cette "délégation" ont été reçus mardi par le ministre de la Transition écologique, "Édouard Philippe souhaite les rencontrer vendredi 30 novembre à 14H00", affirme le communiqué, qui précise que les "gilets jaunes" espèrent "que cette rencontre soit plus satisfaisante et concrète que la première".
06h23: La préfecture de police de Paris a reçu deux déclarations de manifestation liées aux "gilets jaunes" pour samedi, l'une à la place de la République et l'autre pour un parcours de Madeleine à République. Mais face aux nouveaux appels sur les réseaux sociaux à venir manifester sur les Champs-Elysées, les autorités envisagent de fermer complètement le secteur et donc de prendre un arrêté pour interdire toute manifestation sur la célèbre avenue parisienne, a indiqué jeudi une source proche du dossier.
Au plan politique, Edouard Philippe a confirmé sur RMC et BFMTV la hausse de la taxe carbone sur les carburants au 1er janvier, qui doit entraîner une augmentation des taxes de l'ordre de 3 centimes sur l'essence et de 6 centimes sur le gazole.
"Le président l'a dit, on a fixé un cap, et puis on va tenir ce cap", a-t-il affirmé, tout en confirmant le mécanisme esquissé par Emmanuel Macron mardi. En cas de pic du prix du pétrole brut, le gouvernement pourra neutraliser la hausse des taxes survenue au 1er janvier de l'année.
Source JMM