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EN DIRECT - Gilets Jaunes : Que sait-on de l'homme avec des explosifs et une grenade qui s'est finalement rendu cette nuit à Angers ?

EN DIRECT - Gilets Jaunes : Que sait-on de l'homme avec des explosifs et une grenade qui s'est finalement rendu cette nuit à Angers ?

23h59: L'homme qui prétendait détenir des explosifs s'est rendu sans incident, ce vendredi soir vers 22h30. Il a été placé en garde à vue, au terme d'une longue phase de négociation de quatre heures qui a eu lieu sur le parking de la galerie commerciale espace Anjou à Angers, depuis 16h45.

L'homme âgé de 45 ans, vêtu d'un gilet jaune, prétendait avoir une grenade létale sur lui, et des explosifs dans son sac.

L'individu s'est rendu après s'être entretenu avec Bernard Gonzalez, préfet de Maine-et-Loire, venu à son contact. Il avait demandé à s'entretenir avec le président de la République et réclame que les gilets jaunes soient reçus à l'Elysée. Les démineurs et une antenne locale du Raid de Rennes s'était alors rendus sur les lieux, d'après le ministère de l'Intérieur.

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui avait confirmé l'information en début de soirée, a ensuite félicité les forces de l'ordre et la préfecture dans un tweet. Il y indique aussi que le forcené était muni "d'éléments explosifs non identifiés et de grenades trafiquées".

D'après nos informations, l’homme est domicilié dans le Maine-et-Loire et il est connu des services de police pour des petites affaires de trafic de stupéfiants. Les gilets jaunes qui ont eux-même prévenu la police se sont désolidarisé de l'action de celui qui les a rejoints.

22h53: L'homme qui affirmait avoir une grenade et des explosifs vient de se rendre sans incident.

Selon Le Courrier de l'Ouest, le forcené qui tenait une grenade dans une station essence d'Angers, s'est rendu. Le préfet doit tenir une conférence de presse à 23 heures.

20h22: Une intervention du Raid est en cours - L'homme prétend détenir des explosifs, rapporte BFMTV.

18h45: Selon Le Courrier de l'Ouest, l'homme retranché à la station-service d'Espace Anjou à Angers a fait savoir que sa grenade était découpillée. Le Raid arrive de Rennes.

18h18: "Nous ignorons totalement le nombre de manifestants présents à la manifestation de demain" a déclaré Christophe Castaner. Et d'ajouter que les réseaux d'ultra-gauche et d'ultra-droite sont en train de s'organiser pour se mobiliser également aux côtés des "gilets jaunes".

18h15: Christophe Castaner affirme que l'homme portant un gilet jaune qui a montré une grenade près d'un centre commercial à Angers a demandé à parler au président de la République. Selon une source policière à France 3, les agents sur place ont déjà noué le dialogue avec l'homme et espèrent un apaisement de la situation.

18h12: Christophe Castaner affirme que 5.174 "gilets jaunes" étaient encore mobilisés aujourd'hui partout en France. "Cent trente-six membres des forces de l'ordre ont été blessés depuis le début des manifestations.", a-t-il ajouté. 

"J'en appelle à la responsabilité des organisateurs. la liberté d'expression leur sera garantie (...) Il n'y a pas de de liberté d'expression sans ordre public", a affirmé Christophe Castaner, qui précise que 620 civils ont été blessés ces derniers jours.

17h48: L'homme est connu des services de police pour des affaires de trafic de stupéfiants, ajoute BFMTV.

17h45: Une intervention en cours sur le parking d'un centre commercial àAngers. Le Raid est actuellement sur place. Un homme qui prétend avoir des explosifs dans son sac exige que les Gilets Jaunes soient reçus à l'Elysée.

16h35: Près de 5 000 policiers et gendarmes seront mobilisés demain à Paris pour sécuriser notamment l'Élysée, La Concorde, les ministères, l'Assemblée et le Sénat, selon une note de la DRPP que franceinfo a pu consulter.

16h08:  le président du parti pro-Frexit UPR, François Asselineau, invite les gilets jaunes à "aller chercher Macron" en demandant aux députés de lancer une procédure en "destitution" du chef de l'Etat pour "manquements graves" à "ses devoirs".

15h55: SOS Racisme annonce l'ouverture d'une enquête pour "injure publique à caractère raciste" après la publication d'une vidéo de "Gilets jaunes" signalant la présence de migrants dans la cuve d'un camion-citerne, dans la Somme.

14h49: Le préfet de Gironde, Didier Lallement, a pris un arrêté "d’interdiction temporaire de manifestation" pour les principales artères de Bordeaux afin de "garantir la sécurité des personnes et des biens". 

13h55: Le point sur la situation à la mi-journée :

Un nouveau cap pour la transition écologique et des négociations sur tout le territoire: à la veille d’une journée de manifestation des «gilets jaunes» à hauts risques samedi à Paris, Emmanuel Macron s’efforce de reprendre l’initiative avec l’annonce de nouvelles mesures attendue en début de semaine.

Au moment où l’ex-ministre Nicolas Hulot sortait de son silence sur France 2 pour juger que cette crise était «évitable», l’Elysée annonçait que le chef de l’Etat exposerait mardi ses choix en matière d’énergie, notamment sur le nucléaire, pour élaborer la très attendue future Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) au 1er semestre 2019.

Pour répondre aux «gilets jaunes» comme aux propositions de certains syndicats d’ouvrir des négociations sociales, il va aussi «donner le cap sur la transition écologique», devant les membres du Conseil national de la transition écologique (CNTE), composé d’élus, de syndicats, d’ONG et d’associations.

Objectif: la rendre «acceptable», a expliqué l’Elysée à l’AFP, alors que l’exécutif s’est appliqué ces derniers jours à démontrer qu’il gardait «le cap», au risque d’être taxé d’inflexible par les oppositions.

«Nous avons reçu le message des citoyens. Il nous invite à aller plus loin. Pour qu’elle ne soit pas socialement inacceptable, il faut que la transition écologique, qui est nécessaire, soit juste, équitable et démocratique», fait valoir la présidence.

Les revendications des «gilets jaunes» constituent «un signal dont on tient compte», a insisté vendredi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, en rappelant aussi les mesures déjà annoncées mi-novembre.

Concrètement, le président devrait dévoiler de nouvelles mesures d’aide, l’ouverture de négociations, y compris éventuellement sur les taxes écologiques, ainsi qu’une méthode, un «pacte social» et des négociations territoriales.

Partout «les citoyens doivent s’emparer» du débat, a plaidé vendredi Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires.

L’amélioration énergétique des bâtiments et les nouvelles mobilités devraient être particulièrement concernées.

Les mesures décidées au terme de cette vaste concertation pourront être intégrées dans la loi sur les mobilités, en février au parlement, ou dans la PPE.

Ce projet de loi sur les mobilités, qui prévoit une programmation budgétaire avec 500 millions d’euros par an à trouver à partir de 2020, sera, lui, dévoilé lundi en conseil des ministres. Mais sur le sujet d’une vignette poids lourds, qui n’est pas inclue dans ce projet de loi, le gouvernement veut encore «prendre le temps de réfléchir», comme il le dit depuis plusieurs semaines.

La perspective de ces annonces va-t-elle démobiliser les «gilets jaunes», appelés à manifester à Paris samedi ?

Sur les réseaux sociaux, 30.000 personnes se disent prêtes à participer, sans assurance toutefois qu’elles le feront effectivement, a noté le préfet de police Michel Delpuech vendredi.

Le mouvement, dont le mode d’action divise les Français (52% contre, 46% pour selon un sondage BVA vendredi pour Orange, RTL et La Tribune) mais dont les revendications sont approuvées, marque le pas après sept jours de mobilisation qui ont entraîné des milliers de blocages de routes, mais aussi fait deux morts et des centaines de blessés.

De 290.000 manifestants dans toute la France le samedi 17 novembre, les décomptes du ministère de l’Intérieur sont passés à quelques milliers en cette fin de semaine, et La Réunion, secouée en début de semaine par une flambée de violences, a connu sa deuxième nuit relativement calme.

Pour autant, les pouvoirs publics restent sur leurs gardes, car si dans un souci de sécurité le ministère de l’Intérieur a préconisé que les manifestants se réunissent samedi sur l’esplanade du Champ-de-Mars, près de la Tour Eiffel, certains rejettent cette hypothèse.

13h45: L'entourage du Président indique qu'Emmanuel Macron "ne reviendra pas sur la hausse des taxes sur le carburant" (BFMTV).

12h40: Selon une note confidentielle du renseignements, qu'a pu découvrir RTL, neuf points de rassemblements ont été envisagés en secret par les manifestants à Paris.

Le Champ-de-Mars

La Concorde

Les abords de l'Elysée

L'Assemblée nationale

Le Sénat

Place de la Madeleine

Place de la République

Place de la Nation

Porte Maillot

12h14: L’île de la Réunion, secouée par une flambée de violences en marge du mouvement des «gilets jaunes», a connu de jeudi à vendredi une deuxième nuit consécutive plus calme, attribuée par le préfet au couvre-feu partiel, qu’il a reconduit pour 48 heures jusqu’à dimanche matin.

Seuls quelques feux de poubelles et de palettes ont été signalés pendant la nuit. Quelque 21 barrages étaient recensés en fin de matinée vendredi par la Direction régionale des routes (DRR), et deux points stratégiques restent sous contrôle des «gilets jaunes» : le Port Est, unique port marchand de La Réunion, et la quatre-voies menant à l’aéroport international Roland-Garros (Sainte-Marie, Nord).

Le préfet Amaury de Saint-Quentin a décidé de prolonger jusqu’à dimanche matin l’arrêté «restreignant la circulation des personnes et des véhicules entre 21h00 et 6h00» dans 14 des 24 communes de La Réunion.

«Ma première priorité est d’assurer la sécurité de la population», a-t-il déclaré à la presse, en expliquant que le couvre-feu avait permis aux forces de l’ordre «de resserrer leurs actions et de gagner en efficacité pendant les deux nuits. Selon le préfet, cet arrêté «contribue à l’apaisement», et son renouvellement va «consolider ce retour au calme progressif.»

Le procureur général de la cour d’appel de Saint-Denis, Denis Chausserie-Laprée, a annoncé de son côté que 29 personnes avaient été déférées devant les tribunaux ces trois derniers jours pour des faits de violences urbaines. Jugées en comparution immédiate, elles ont été condamnées à des peines allant jusqu’à deux ans de prison ferme, mais les condamnations les plus lourdes prononcées jeudi n’ont pas dépassé cinq mois de prison ferme.

11h28: Selon BFMTV, environ 2.800 membres des forces de l'ordre seront déployés demain à Paris pour la manifestation des "Gilets Jaunes".

10h48: Ce matin, sur son compte Twitter, Marine Le Pen s'est exprimée concernant la manifestation de demain à Paris qui aura lieu, non pas sur les Champs-Elysées, mais au Champ-de-Mars.

"Qu’est-ce qui justifie que le peuple français ne puisse pas manifester sur les Champs-Elysées, où beaucoup d'autres rassemblements (Coupe du Monde, Nouvel An,...) ont lieu ?", déclare-t-elle sur le réseau social. 

10h27: Invité ce matin de la matinale de BFMTV, Michel Delpuech, le préfet de Paris, est revenu sur la manifestation parisienne qui aura lieu demain sur le Champ-de-Mars.

"Nous avons un espace sur lequel nous pouvons sécuriser le rassemblement c’est le Champ-de-Mars (...) Dans un périmètre assez large autour de l'Elysée, ces manifestations ne pourront pas se dérouler", a-t-il déclaré en ajoutant qu'un "dispositif solide sera en place et ne permettra aucun passage sur le bas des Champs-Elysées, Concorde comprise".

09h39: Invité ce matin de BFMTV, un porte-parole du mouvement "Gilets Jaunes" a déclaré concernant la manifestation de demain : "L'objectif est d'être vu de la façon la plus pacifique possible".

08h45: Après avoir écarté le scénario d’un rassemblement place de la Concorde, le ministère de l’Intérieur a indiqué jeudi que les «gilets jaunes», mobilisés notamment contre les prix du carburant, pourraient se réunir sur l’esplanade du Champ-de-Mars, près de la Tour Eiffel.

«Ce lieu offr(e) les conditions de sécurité nécessaires», explique le ministère dans un communiqué, ajoutant que plusieurs demandes avaient été déposées en préfecture.

Mais des «gilets jaunes» ont rapidement rejeté cette hypothèse. «La manifestation n’aura pas lieu à cet endroit», a assuré sur LCI Priscillia Ludosky, l’une des personnes à l’initiative du mouvement en région parisienne. Une annonce sera faite vendredi, a-t-elle affirmé, en évoquant un rassemblement «au coeur de Paris, très certainement au niveau des Champs-Elysées».

Toute manifestation est interdite par arrêté dans un périmètre incluant la Concorde, l’Elysée, Matignon et l’Assemblée nationale, qui sera bouclé par les forces de l’ordre, a rappelé dans la soirée le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez.

Lancé sur les réseaux sociaux hors de tout cadre syndical ou politique, le mouvement veut faire du rassemblement parisien «l’acte 2» de sa mobilisation protéiforme, qui a placé l’exécutif sur la défensive et la majorité dans un certain désarroi.

Le 17 novembre, au moins 282.000 personnes avaient répondu à l’appel à bloquer des routes et des sites stratégiques.

Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro et FranceInfo, 77% des Français jugent ce mouvement «justifié».

«J’espère qu’il va y avoir une véritable marée jaune», a déclaré Frank Buhler, l’un des initiateurs du mouvement dans le Tarn-et-Garonne.

Devant une affluence difficile à estimer -plus de 34.000 personnes se sont déclarées comme «participants» sur Facebook- et face à la crainte de débordements, le ministère de l’Intérieur a prévenu que «la réponse judiciaire sera intraitable en cas de troubles».

08h09: Dans la région d'Avignon, à la pointe de la contestation des "gilets jaunes", les barrages sur les grands axes entraînent de gros problèmes d'approvisionnement, notamment pour les denrées périssables. Dans certains supermarchés de la région d'Avignon, les livraisons arrivent au compte-goutte, et notamment celles de fruits et légumes. En cause : les blocages des principaux axes routiers par les "gilets jaunes" depuis près d'une semaine, qui empêchent l'acheminement des produits.

07h32: Depuis le petit matin ce vendredi, des poids-lourds arrivent sur la rocade de Toulouse (Haute-Garonne) et comptent la bloquer pendant plusieurs heures. Selon leur déclaration de manifestation déposée en préfecture, les perturbations des routiers devraient se poursuivre jusqu’à au moins 11 heures. Les chauffeurs routiers prévoient d’emprunter au pas le périphérique extérieur. Vers 7h30, une trentaine de semi-remorques étaient en train d’entamer la boucle, selon France Bleu.

06h37: Des «gilets jaunes» ont envahi jeudi soir l’autoroute A16 à Calais, provoquant des échauffourées avec les forces de l’ordre et d’importantes perturbations, selon une source policière. Dès le début de la soirée, des manifestants, auxquels se sont joints « de jeunes casseurs incontrôlables », mènent de façon sporadique des incursions sur trois zones d’accès de l’A16 pour bloquer le trafic routier dans les deux sens, a rapporté cette source.

« Ces incursions sont criminelles et irresponsables et sont des actes de vandalisme », a-t-elle estimé, ajoutant que des groupes de « casseurs » ont disposé des rondins de bois en travers de la route, au risque de provoquer des accidents. « Une jeune automobiliste n’a pu éviter ces obstacles et un drame a été évité » de justesse, a raconté un témoin à un correspondant de l’AFP. Aucun blessé n’avait été signalé jeudi soir.

06h35: Emmanuel Macron annoncera mardi un nouveau cap pour la transition écologique, de nouvelles mesures et des négociations sur tout le territoire pour la rendre "acceptable et démocratique", en réponse aux inquiétudes exprimées par les "gilets jaunes", a indiqué l'Élysée .

Devant les membres du Conseil national de la transition écologique (CNTE), composé d'élus, de syndicats, d'ONG et d'associations, le chef de l'État exposera ses choix en matière d'énergie, notamment sur le nucléaire, pour élaborer la future PPE (Programmation pluriannuelle de l'énergie) au 1er semestre. Mais en outre, pour répondre aux "gilets jaunes" comme aux propositions de certains syndicats d'ouvrir des négociations sociales, il va aussi "donner le cap sur la transition écologique" notamment en ce qui concerne la place des énergies fossiles, le pouvoir d'achat, le climat, la santé et la souveraineté, a expliqué la présidence.

Source JMM

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