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28 Novembre 2018
17h02: C'est un nouveau sondage que vient de dévoiler BFMTV sur le mouvement des "Gilets Jaunes". Selon le sondage réalisé par l'institut Elabe, 75% des Français approuvent la mobilisation. Il s'agit d'une hausse de 5 points par rapport à la précédente enquête.
Seuls 17% des sondés se déclarent en désaccord avec les "gilets jaunes".
15h48: Selon le ministère de l'Intérieur, à 14h, moins de 7.000 personnes étaient mobilisées, contre 12.000 hier à 17h.
13h04: «Vous avez raison de crier votre colère, je suis là pour l’entendre», assure la ministre des Outre-mer Annick Girardin venue à la rencontre des «gilets jaunes» de La Réunion en plein appel des manifestants à un blocage total de l’île.
Huée à sa sortie de l’aéroport Roland-Garros de Saint-Denis par quelques centaines de manifestants, la ministre a immédiatement filé sur le proche barrage du rond-point de Gillot bloqué par quelque 2.000 «gilets jaunes».
En début de rencontre, une représentante des «gilets jaunes» a demandé et obtenu une minute de silence en condamnation des affrontements mardi sur la route du littoral, lorsque quatre gros barrages en place depuis 10 jours ont été démantelés, donnant lieu à des échanges de gaz lacrymogènes et de galets entre forces de l’ordre et manifestants.
Les affrontements ont duré jusqu’à 04H00 mercredi dans la ville de la Possession qui jouxte la route du littoral. Des violences qui rappellent celles en marge du mouvement des «gilets jaunes» lancé le 17 novembre mais qui s’étaient calmées ces derniers jours.
Petites retraites, chômage: dans des échanges animés mais respectueux, ponctués par des «Préfet démission» ou des «Macron démission», les manifestants lui ont exposé leurs difficultés à boucler les fins de mois, mais aussi leur sentiment d'«humiliation». «Mme la ministre nous ne sommes pas des sauvages».
«La Réunion est fille de la République», a assuré la ministre, tout en reconnaissant qu’elle est «l’un des territoires les plus inégalitaires entre ceux qui touchent le plus et ceux qui touchent le moins».
11h32: Le patron des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a réclamé un référendum au président Macron sur sa politique fiscale en matière d’écologie. Une proposition jugée «démagogique» par le numéro un des socialistes Olivier Faure, qui met toutefois en garde l’exécutif contre une «situation explosive dont personne ne sait à quoi elle peut conduire».
11h10: En déplacement à La Réunion, la ministre des Outre-Mer, Annick Girardin, a déclaré que "la Réunion doit reprendre une vie normale car nous sommes en train de détruire la vie économique locale".
10h48: À La Réunion, où le mouvement des «gilets jaunes» a paralysé l’île et déclenché d’inquiétantes violences urbaines ces derniers jours, la ministre des Outre-mer Annick Girardin est arrivée mercredi matin. Elle a immédiatement rencontré des «gilets jaunes» sur un rond-point, où l’attendaient quelque 2.000 d’entre eux.
Se disant consciente du «ras-le-bol généralisé» et de la «souffrance des gens», la ministre a dit souhaiter «qu’on puisse s’asseoir tous ensemble pour dialoguer», si besoin pendant «plusieurs jours», afin de «trouver les points de sortie de cette crise».
10h38: Le ministère de l'Intérieur annonce que plus de 12.000 personnes étaient mobilisées hier à 17h, contre 16.000 lundi.
09h28: Le point sur les annonces d'Edouard Philippe :
Le Premier ministre Édouard Philippe s’est dit prêt mercredi à recevoir une «délégation représentative» de «gilets jaunes», confirmant, comme Emmanuel Macron la veille, «tenir le cap» de la taxe carbone, tout en écartant un coup de pouce au Smic.
«S’il y a une délégation représentative des +gilets jaunes+ qui souhaite être reçue, alors je le ferai», a répondu sur RMC/BFMTV le Premier ministre, interrogé sur les «gilets jaunes» dont deux représentants désignés ont été reçus la veille par le ministre de la Transition écologique François de Rugy.
«Dans ce qu’ils formulent, il y a beaucoup de choses très légitimes qui doivent être entendues», a-t-il estimé.
Il a confirmé vouloir mener la concertation et indiqué qu’il allait à partir de jeudi «consulter tous les corps intermédiaires», «associations, élus locaux, tous ceux qui souhaitent venir nous dire comment ils envisagent cette réflexion».
Celle-ci doit être «très territorialisée», «si c’est possible un peu en dessous du niveau départemental».
Se voulant «déterminé et raisonnable», il a confirmé la hausse de la taxe sur le carburant au 1er janvier avec un système destiné à en limiter l’impact.
«Si au cours de l’année il y a un envol du prix de la matière première, alors on pourra revenir au niveau de la taxe fixée au 1er janvier», a expliqué le chef du gouvernement, précisant que «si le prix monte à cause de phénomènes que nous ne maîtrisons pas, alors nous n’ajouterons pas de taxes supplémentaires».
«Chaque trimestre, on verra l’évolution du prix de la matière première et si elle est tellement élevée alors on pourra revenir au niveau initial qui prévalait au 1er janvier», a-t-il encore détaillé.
Interrogé sur le pouvoir d’achat, l’une des principales revendications des «gilets jaunes» qui manifestent depuis plus de 10 jours, il a affirmé qu’il y aurait «une revalorisation et ce sera la revalorisation légale». «Notre politique n’est pas de faire des coups de pouce au Smic, c’est de faire en sorte que le travail paie», a-t-il affirmé.
Selon une étude du service statistiques du ministère du Travail publiée la semaine dernière, la revalorisation au 1er janvier 2018 a bénéficié à près de deux millions de salariés du secteur privé, ce qui représente 11,5% des salariés au total.
Les «gilets jaunes» ont rejeté dès mardi le discours du président qui a annoncé vouloir limiter l’impact des taxes sur les carburants et organiser une «grande concertation», sans toutefois renoncer à sa stratégie sur l’environnement et le nucléaire.
L’un des deux porte-parole des «gilets jaunes» reçus mardi soir par François de Rugy, à la demande de l’Élysée, a d’ores et déjà appelé, comme d’autres, à une nouvelle manifestation samedi à Paris.
Édouard Philippe a par ailleurs annoncé que l’État, actionnaire d’EDF à près de 84%, décidera «courant 2019» d’une possible montée au capital du groupe, une fois que la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) aura été arrêtée.
08h31: Edouard Philippe invité de Jean-Jacques Bourdin ce matin sur BFM TV.
"Oui nous augmenterons les taxes sur les carburants comme prévu le 1er janvier. On ne revient pas sur le principe de la trajectoire carbone, mais on ne fait pas la double peine. Si dans l'année, il y a un envol de la matière première, on peut revenir sur le niveau de la taxe fixé au 1er janvier de l'année en cours.
Si une délégation de gilets jaunes souhaite être reçue, je le ferai.
Il n'y aura pas de coup de pouce au SMIC le 1er janvier. Ce sera la simple hausse légale. Nous voulons que le travail paye tout simplement et que le travail plus que tout le reste. Et c'est pour ça que nous allons réformer également pour aider les heures suplémentaires.
06h34: Déception après la réunion hier soir avec le gouvernement.
Eric Drouet, l'un des deux porte-parole des "gilets jaunes" reçus hier soir par le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy, a appelé a une nouvelle manifestation samedi prochain à Paris, sur les Champs-Élysées. "Les Français n'ont pas du tout été convaincus" par les annonces de président Emmanuel Macron, a-t-il déclaré à l'issue de la réunion de près de deux heures au ministère. "On avait plus de souhaits que ça, on n'était pas que sur la transition écologique, on était sur un débat beaucoup plus grand", a-t-il dit.
La manifestation de samedi prochain à laquelle appellent certains "gilets jaunes" est du coup "maintenue", a-t-il soutenu.
"Il y aura le rendez-vous, comme samedi dernier, aux Champs-Élysées. Le souhait de tous les 'gilets jaunes' c'est de continuer chaque samedi comme ça, aux Champs-Élysées". Reçue avec lui au ministère, une autre porte-parole du mouvement, Priscilla Ludosky, a déclaré avoir réclamé à François de Rugy une nouvelle réunion, en présence cette fois du "porte-parole du gouvernement ou le Premier ministre". Elle a également évoqué la volonté que "chaque grande région trouve ses représentants" pour parler au nom du mouvement.
Source JMM