24 Janvier 2019
21h15: Emmanuel Macron a passé au final 3h15 face aux citoyens.
20h47: Emmanuel Macron est interpellé par des gilets jaunes.
Il répond : "Il n'y pas de personnes corrompues au gouvernement. Les mots ont un sens. Sinon allez les dénoncer aux juges !"
19h30: Emmanuel Mrcron : "On ne sortira de ce débat qu'avec des décisions fortes et puissantes. Vous pensez peut-être que c'est impossible. Et bien chiche !"
19h15: Emmanuel Macron hausse le ton après avoir été interpellé sur son passé de banquier : "Je ne suis pas un héritier. Je ne suis pas né avec une cuillère dans la bouche. J'ai travaillé et je n'ai jamais lâche le morceau. Je suis né à Amiens. Et sans banquier, de toute de façon vous n'aurez pas de crédit !"
18h49: Interrogé sur le glyphosate, Emmanuel Macron affirme : 'Il faut en sortir, mais il faut des alternatives intelligentes."
18h38: Emmanuel Macron : "Je n'ai pas pris l'engagement de campagne qu'il y ait zéro SDF. J'entends beaucoup ça mais je n'ai jamais dit ça. J'ai eu un mot sur les demandeurs d'asile qui dorment dehors. Moi aussi, je suis comme vous, ça me fait mal de voir cette liste de noms anonymes des SDF morts dans la rue. Je vous promets qu'on ne lâchera rien."
18h37: Emmanuel Macron : "On est dans une démocratie, il y a toujours des gens en désaccord et c'est bien. Mais cela se traite lors des élections et cette mesure elle était dans mon programme et j'ai été élu."
18h28: Un agriculteur, Gilet Jaune, interpelle Emmanuel Macron : "Je n'ai plus du tout confiance en vous. Vous avez supprimé l'ISF par exemple en faisant un cadeau aux riches. Le grand débat c'est au minimum de tenir vos promesses, sur les SDF par exemple. Vous nous aviez promis plus de SDF dans les rues."
Emmanuel Macron répond :
"On écrase tous nos débats en France sur la fiscalité. On pense qu'on règle tout par la fiscalité. On ne règle pas par la fiscalité les vrais inégalités de départ. J'ai supprimé l'ISF pour réindustrialiser le pays, créer de l'emploi. La vraie inégalité c'est le chômage. Est-ce qu'il y a 2 ans quand il y avait l'ISF on vivait mieux et il y avait moins de SDF ? Je n'ai pas fait ça pour faire des cadeaux à des gens, j'ai fait ça pour relancer l'économie."
18h20: Emmanuel Macron est interrogé sur les questions de l'emploi et notamment de l'intérim subi par de nombreux jeunes.
18h03: Emmanuel Macron arrive au débat citoyen à Bourg-de-Péage dans la Drôme :
En marge de son déplacement à Valence, Emmanuel Macron s’invite à un débat citoyen organisé par la maire de Bourg-de-Péage. Plusieurs « gilets jaunes » sont dans la salle, première fois que le chef de l’Etat va débattre avec eux.
17h54: "Le dialogue a été bon. Il y a eu des échanges, de l'écoute (...) Le temps de réponse était peut-être un petit peu court mais on a pu aborder beaucoup de problématiques", a expliqué Aurélien Ferlay, président des maires ruraux de la Drôme après le débat avec le chef de l'Etat.
Et d'ajouter : "Le président n'a pas répondu sur tous les sujets. Pas de réponse sur la partie pouvoir d'achat, injustice sociale et fiscale". Avant de préciser que ce sont les "thématiques majeures qui remontent dans les cahiers de doléances". "Je suis parfois resté un peu sur ma faim."
17h50: Emmanuel Macron va se rendre au débat citoyen qui se tiendra à Bourg-de-Péage dans la Drôme. Des gilets jaunes seront présents.
16h47: Emmanuel Macron est désormais à Bourg-de-Péage pour rendre visite aux personnes âgées et aux jeunes en service civique de l’accueil de jour "le Clos de l'Hermitage."
16h18: Ce qu'il faut retenir en ce milieu d'après-midi :
«Soyez libres» : après un échange inédit et discret à Valence avec Laurent Wauquiez, le patron des Républicains, Emmanuel Macron a écouté entre deux bouchées les doléances des maires, la plupart de communes rurales, sur les déserts médicaux ou les problèmes de mobilité, au cours d’un déjeuner-débat au format resserré.
«Ce type d’échanges est une bonne façon de décanter beaucoup de sujets», a lancé debout, micro en main, le président de la République à la préfecture de la Drôme.
«Je suis là pour vous écouter, entendre, absorber» et «s’il vous plait, soyez libres», a-t-il lancé, précisant tout de même que ce n’était pas pour lui «à proprement parler ce qu’on peut appeler le grand débat».
Prenant des notes entre deux coups de fourchette, Emmanuel Macron devait écouter 35 maires, Laurent Wauquiez et enfin la présidente LR du Conseil départemental de la Drôme, Marie-Pierre Mouton, avant lui-même de conclure. A chacun, trois minutes chrono sont accordées.
Le débat a commencé vers 13H00, après une rencontre d’une cinquantaine de minutes --contre trente prévues à l’agenda-- entre Emmanuel Macron et Laurent Wauquiez qui ne s’étaient jamais entretenus officiellement depuis que le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a pris la tête des Républicains en décembre 2017.
Aucune déclaration à leur sortie. Ils ont parlé des entreprises locales, des problèmes de desserte ferroviaire dans la région, indique-t-on au cabinet de Laurent Wauquiez.
Nicolas Daragon, le maire LR de Valence, a ensuite lancé la longue liste de doléances : «Nos concitoyens parlent du Ric, de démocratie plus consultative, ils souhaitent la reconnaissance du vote blanc, plus de services publics, la réduction du train de vie de l’Etat. Certains proposent des solutions plus radicales».
Gérard Collomb, le maire de Lyon, était assis tout sourire à deux places du président, des retrouvailles officielles pour les deux hommes depuis le départ avec fracas du gouvernement de l’ex-ministre de l’Intérieur, cet automne.
«Qu’est-ce qu’on veut ? Des monstropoles d’un côté et des communes abandonnées de l’autre ?», a lancé le socialiste Aurélien Ferlay, président des maires ruraux de la Drôme et maire de Moras-en-Valloire, 657 habitants. «Quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles», a-t-il conclu, convoquant Albert Camus dans la salle Barjavel de la préfecture.
«En 50 ans, on a reculé, nos concitoyens ont du mal à comprendre qu’on recule. Il y a un signal fort à donner aux territoires les plus enclavés. C’est devenu intolérable», a critiqué Jacques Mézard, sénateur du Cantal et ancien ministre de la Cohésion des territoires d’Emmanuel Macron.
Sujet moins attendu, Dominique Bidet, maire PCF de Bellenaves (Allier), a lancé : «Arrêtons d’envoyer notre argent en Arabie saoudite».
Dehors, un périmètre de sécurité d’environ 300 mètres créait une zone tampon dans l’hyper-centre de la ville, tenant à bonne distance quelques dizaines de «gilets jaunes» mobilisés malgré le vent glacé.
Macron «veut faire un débat citoyen mais il faut qu’il passe par les citoyens. On ne peut pas s’approcher, on est contrôlés. On ne passe pas si on a un +gilet jaune+», déplorait notamment derrière un des cordons de CRS Dominique Roux, artisan de 47 ans résidant à Etoile-sur-Rhône.
«Dans un futur déplacement, je ne sais pas quand, il sera amené à parler avec des Français», lui a indirectement répondu le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, à son arrivée à la préfecture.
La Drôme est le département le plus pauvre de la région où les «gilets jaunes» restent très mobilisés. Valence a vu défiler le 5 janvier 3.000 manifestants, presqu’autant qu’à Paris (3.500) selon les chiffres officiels.
Cette fois, l’Elysée n’a pas autorisé sa retransmission en direct par les chaînes d’info, mais le débat était retransmis en salle de presse.
16h12: Nicolas Rubin, maire LR de Châtel, en Haute Savoie, s'est adressé aujourd'hui à Emmanuel Macron d'une manière insolite, en fredonnant une chanson lors des échanges entre le président et des élus de la région à Valence.
Au moment de prendre la parole au cours de ce déjeuner-débat à la préfecture de la Drôme, l'édile a pris de court l'assistance en chantant d'une belle voix deux strophes de la chanson "Marionnettiste" de Pierre Bachelet.
"Mais dis-moi tout Marionnettiste. J'ai des ficelles à mon destin. Tu me fais faire un tour de piste. Mais où je vais je n'en sais rien", a-t-il chanté devant un Emmanuel Macron tout sourire et une assistance médusée qui l'a abondamment applaudi après cette performance saluée par un "bravo" présidentiel.
Le président "est comme un marionnettiste qui tient les ficelles du destin des maires. Il nous impose tout, sans concertation, par exemple la suppression de la taxe d'habitation. Qu'aurons nous après ? C'est pas clair du tout", a ensuite expliqué l'élu à une journaliste de l'AFP.
16h11: Face aux journalistes, Laurent Wauquiez s'exprime :
"Je suis venu car je voulais dire les choses au Président de la République en face-à-face (...) J'ai dit à Emmanuel Macron qu'il fallait des actes".
"J'ai assisté à ce débat, mais cet après-midi je mets en garde le Président. Un débat, c'est aller échanger directement avec les Français. Dans la journée d'aujourd'hui, quels sont les Français qui ont pu échanger avec le Président de la République ? Il doit changer. Le débat ça ne peut pas être ça. Il doit aller sur le terrain et échanger avec les Français, sans filtre. Un vrai débat, c'est avec les Français sur le terrain."
16h08: "Laurent Wauquiez a exprimé des problèmes qui sont réels", a indiqué le maire de Lyon et ex-ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.
16h05: Didier Guillaume, le ministre de l'Agriculture, s'est exprimé à la fin de la réunion. "Laurent Wauquiez a dit ce qu'il pensait, le président lui a répondu", a-t-il déclaré. Et d'ajouter : "Comment faire avancer le vivre-ensemble, c'est ça l'intérêt de ce débat".
15h58: La rencontre entre Emmanuel Macron et la soixantaine d'élus de la Drôme vient de se terminer.
15h31: Emmanuel Macron s'exprime actuellement devant les maires. "Je n'ai pas attendu cette crise pour considérer les élus", a déclaré le chef de l'Etat face aux élus.
15h14: La secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon rencontre une délégation de gilets jaunes à la mairie de Chabeuil.
14h50: Plus d'une heure trente après le début du déjeuner, Emmanuel Macron n'a pas encore pris la parole, à part lors de son propos introductif. Le chef de l'Etat prend des notes, selon les journalistes présents sur place. Plusieurs thèmes sont abordés, comme celui de la justice fiscale ou encore les 80km/h.
14h32: Jacques Genest, sénateur de l'Ardèche, a dévoilé des clichés de la rencontre entre Emmanuel Macron et des élus.
13h47: Sur son compte Twitter, le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a dévoilé un cliché d'Emmanuel Macron lors de sa rencontre et de son déjeuner avec les élus.
13h44: BFMTV vient de dévoiler un cliché de la rencontre entre le Président Emmanuel Macron et les élus lors d'un déjeuner qui a lieu actuellement à Valence.
13h25: La rencontre entre Emmanuel Macron et Laurent Wauquiez a duré cinquante minutes. Désormais, le président de la République déjeune avec des élus.
12h47: La secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon ira échanger avec une délégation de gilets jaunes à la mairie de Chabeuil à 15h30.
12h27: Emmanuel Macron vient d'arriver à Valence pour la troisième étape de son grand débat national. Le Président est présent dans la préfecture de la Drôme.
Le Président de la République va avoir un entretien avec Laurent Wauquiez, le patron des Républicains. Une rencontre sans caméra.
12h16: L'ancien ministre Gérard Collomb, maire de Lyon, est arrivé sur place pour rencontrer Emmanuel Macron.
"Ce qu'il fait depuis deux semaines avec les maires, c'est extraordinaire d'avoir tous ces maires qui peuvent répondre (...) C'est bien qu'il les voit."
"La société française est marquée par des fractures", a déclaré le maire de Lyon, Gérard Collomb.
Gérard Collomb au sujet de la crise des gilets jaunes : Emmanuel Macron "a repris les choses en main de manière forte depuis la rentrée (de janvier)."
11h31: Les gilets jaunes qui avaient prévu un comité d'accueil pour Emmanuel Macron sont tenus à distance par les forces de l'ordre. Une dizaine de gilets jaunes sont contenus derrière des barrières, face à la préfecture.
10h08: Emmanuel Macron a rendez-vous à la mi-journée avec le patron des Républicains, Laurent Wauquiez, à la préfecture de Valence. C'est la première fois que les deux hommes se rencontrent depuis le début du quinquennat. Le chef de l'Etat animera ensuite sa troisième réunion du "grand débat" avec des élus locaux.
09h26: Afin d'éviter un caractère un peu répétitif", a concédé le porte-parole du gouvernement mercredi, le président de la République "s'adapte aussi aux demandes qui lui sont formulées". "Après avoir fait l'exercice deux fois, il est inutile de le faire plus longtemps", a souligné Benjamin Griveaux. Pas de parterre de maires cette fois-ci, mais un déjeuner avec une soixantaine d'élus locaux de la Drôme : les présidents des associations des maires des 12 départements, les parlementaires de la Drôme et la présidente du Conseil départemental, Marie-Pierre Mouton (LR).
Source JMM
Décidément ce mec n'a toujours rien compris... Non, il n'a pas été élu, il a été élu par accident lors du second tour !!!