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5 Janvier 2019
21h30: Le point sur la situation et cette nouvelle journée de mobilisation :
Partis des Champs-Elysées dans la matinée, plusieurs milliers de «gilets jaunes» ont déambulé samedi dans le calme pendant une bonne partie de la journée avant que des violences et des heurts n’éclatent avec les forces de l’ordre jusqu’en début de soirée.
Pour «l’acte VIII» de leur mobilisation, les «gilets jaunes» s’étaient retrouvés au petit matin sur les Champs-Elysées, lieu emblématique de leur contestation, pour faire entendre leurs doléances lors d’une assemblée générale improvisée.
Après une halte place de la Bourse devant le siège de l’AFP, le cortège, qui rassemblera jusqu’à 3.500 personnes selon la préfecture, arrive à Hôtel de Ville où d’autres «gilets jaunes» se sont donné rendez-vous pour défiler jusqu’à l’Assemblée nationale.
C’est à ce moment-là qu’éclatent les premiers incidents. Vers 14H00, sur les quais de Seine, entre la place du Châtelet et l’Hôtel de Ville, des manifestants jettent des bouteilles et des pierres sur les forces de l’ordre qui répliquent par des tirs de lacrymogènes, constate un journaliste de l’AFP.
Le calme revient vite mais de nouveaux accrochages éclatent quelques dizaines de mètres plus loin, sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor qui relie les deux rives de la Seine au niveau du Jardin des Tuileries.
Des «gilets jaunes» qui tentent de l’emprunter sont repoussés par les forces de l’ordre. Des coups sont échangés. Touché, un gendarme est évacué par les secours. Des manifestants sont également blessés ainsi qu’un journaliste indépendant, a constaté l’AFP.
Le cortège, qui déambule notamment devant le musée d’Orsay qui a prestement fermé ses portes, est désormais bloqué par les forces de l’ordre et doit renoncer à atteindre l’Assemblée, alors qu’un incendie se déclare sur une péniche restaurant amarrée non loin de là.
Plusieurs dizaines de «gilets jaunes» dévient alors du parcours en scandant «Paris, debout soulève-toi !» et se dirigent vers le boulevard Saint-Germain où de nouveaux incidents éclatent.
Plusieurs barricades de fortune sont érigées sur ce très chic boulevard. Au moins une voiture, plusieurs scooters et des poubelles sont incendiés, dégageant d’épaisses fumées noires. Les dégâts sont spectaculaires mais restent limités.
«Mettre le feu comme ça, c’est pas possible. C’est l’apocalypse. Et l’image de la France dans le monde», se désole toutefois une passante. Arrivés en renforts, les CRS finissent de disperser les manifestants.
Non loin de là, rue de Grenelle, des manifestants qui se sont emparés d’un engin de chantier défoncent l’entrée du ministère de Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, le contraignant à être évacué d’urgence.
«Ce n’est pas moi qui suis visé, c’est la République», dira-t-il plus tard à l’AFP.
Chassés du coeur de Paris, plusieurs «gilets jaunes» décident alors de revenir au point de départ de cet «acte VIII» : les Champs-Elysées, où les commerces sont pour la plupart restés ouverts.
Quelques véhicules sont incendiés dans les rues adjacentes et des manifestants investissent la chaussée pour bloquer la circulation, sous l’oeil parfois amusé des touristes.
Massés en nombre, les forces de l’ordre procèdent alors à plusieurs charges et dispersent les manifestants à coups de lacrymogènes et de canon à eau. Aux alentours de 20H00, la poignée de «gilets jaunes» est noyée dans la masse des badauds.
20h57: Emmanuel Macron a dénoncé une "extrême violence" venue "attaquer la République" lors de l'"acte VIII" des "gilets jaunes" qui a rassemblé 50.000 personnes samedi en France et a été émaillé de heurts dans plusieurs villes.
"Une fois encore, une extrême violence est venue attaquer la République - ses gardiens, ses représentants, ses symboles. Ceux qui commettent ces actes oublient le coeur de notre pacte civique. Justice sera faite. Chacun doit se ressaisir pour faire advenir le débat et le dialogue", écrit le président de la République sur Twitter.
19h41: L'"acte VIII" des "gilets jaunes" a rassemblé 50.000 personnes samedi en France, soit bien davantage que les 32.000 mobilisés la semaine dernière, a annoncé sur LCI le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, tout en minimisant la portée de ce chiffre.
"50.000, ça fait un peu de plus de une personne par commune de France. C'est cela la réalité du mouvement des 'gilets jaunes' aujourd'hui. Donc on voit bien que ce mouvement n'est pas représentatif de la France", a déclaré Christophe Castaner, qui a également condamné les heurts qui ont éclaté en marge des manifestations.
19h27: Des «gilets jaunes» venus de toute la France, réunis samedi à Marseille dans un local prêté par La Provence, ont annoncé la création d’un mouvement national, baptisé «Gilets jaunes, le mouvement» où le «citoyen va décider de tout», aussitôt contesté par certains d’entre eux.
Dans un hangar du siège de La Provence prêté par l’actionnaire principal du journal Bernard Tapie, se sont réunies dès la matinée une soixantaine de personnes se présentant comme les «représentants de gilets jaunes de toute la France», parmi lesquels Christophe Chalençon, Ingrid Levavasseur et Hayk Shahinyan. Ils ont annoncé dans l’après-midi la création de «Gilet jaune, le mouvement», lors d’une conférence de presse retardée en raison de la contestation de cette réunion par plus d’une centaine d’autres «gilets jaunes».
Restés devant les grilles du journal, ceux-ci ont hué et insulté ceux réunis à l’intérieur, leur reprochant de ne pas représenter «le peuple» et de vouloir établir une liste pour les élections européennes. «Cette réunion, ce sont des vendus, des gens qui se disent gilets jaunes, mais finalement, ils s’en foutent du peuple, ils veulent seulement monter en grade», a critiqué Antoinette Colonna, une retraitée en gilet jaune.
«L’objectif de ce mouvement sera de coordonner les actions le plus largement sur le territoire et de travailler à la création d’un vrai programme de société à travers l’ensemble des revendications», a expliqué Hayk Shahinyan, lors de la conférence de presse, défendant un mouvement «horizontal» qui ne ressemble à «aucun parti politique ou syndicat».
19h21: Quelque 4.600 «gilets jaunes» ont défilé samedi dans les rues de Bordeaux, retrouvant leur niveau de mobilisation d’avant les fêtes de fin d’année et consacrant la capitale de Nouvelle-Aquitaine comme l’un des bastions du mouvement.
Comme chaque samedi, une partie des manifestants se sont détachés du cortège pour rejoindre la place Pey Berland, longée par la cathédrale et la mairie, où des heurts se sont produits en début de soirée : des «gilets jaunes» ont lancé des pavés et autres projectiles sur les forces de l’ordre qui ont répliqué avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes.
A la tombée de la nuit, les forces de l’ordre ont chargé contre les manifestants et procédé à plusieurs interpellations, a constaté un photographe de l’AFP. La situation restait tendue et la préfecture signalait quelques dégradations de vitrines.
La mobilisation a donc repris de la vigueur après les quelque 2.500 «gilets jaunes» recensés les deux derniers samedis, retrouvant les niveaux des «actes» précédant les fêtes (4.500 comptabilisés le 15 décembre).
Les forces de l’ordre avaient conservé le même degré de mobilisation que les samedis précédents, selon la préfecture, avec notamment deux véhicules blindés stationnés devant la mairie et deux canons à eau.
Agglomération française qui a connu ces dernières années une forte explosion démographique, Bordeaux a vu ses prix immobiliers s’envoler, repoussant les classes moyennes dans les banlieues, souvent encore mal desservies, générant un fort mécontentement populaire qui contribue à alimenter la colère des «gilets jaunes».
Les rassemblements de Bordeaux sont également grossis par de nombreux «gilets jaunes» venus des départements voisins : Charente, Dordogne, Lot-et-Garonne, Landes...
19h10: Benjamin Griveaux s'exprime devant les journalistes présents devant son ministère.
"Ce n'est pas moi qui ait été attaqué, c'est la République, c'est nos institutions."
« Il y avait des "gilets jaunes", des gens habillés en noir (...) qui ont pris un engin de chantier qui était dans la rue, et qui ont défoncé la porte du ministère (...) et cassé deux voitures », a affirmé M. Griveaux, dénonçant une agression "inacceptable."
"C'est gravissime. Je crois que c'est le fait d'une minorité qu'on invite sur les plateaux télé", a-t-il continué. Et d'ajouter : "Ceux qui veulent radicaliser le mouvement trouveront toujours face à eux une République qui se tient debout."
18h29: Le porte parole du gouvernement, Benjamin Griveaux exfiltré, la porte de son Ministère en feu (LCI).
Selon un témoin présent sur place cité par Le Parisien qui confirme l'information de LCI, «vers 16h30, une quinzaine de personnes, certaines habillées en noir, d’autres avec un gilet jaune, ont défoncé la porte du ministère avec un engin de chantier. » Les intrus sont rentrés dans la cour, s’en sont pris à des véhicules et sont rapidement repartis. Le secrétaire d’Etat et ses collaborateurs ont eux été mis en sécurité.
18h13: Plusieurs voitures en feu, rue Balzac à Paris, à proximité des Champs Elysées.
18H00 : Le point à 18h :
Plusieurs milliers de "gilets jaunes" défilaient samedi dans un calme relatif à travers la France pour "l'acte VIII" de leur mobilisation, émaillé de heurts avec les forces de l'ordre à Paris et dans certaines villes de province. Face à la multiplication des incidents en fin d'après-midi, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a appelé sur Twitter "chacun à la responsabilité et au respect du droit".
Alors que le défilé parisien, parti des Champs-Elysées, s'était déroulé sans heurts dans la matinée, des tensions sont apparues dans l'après-midi dans la capitale, avec des jets de projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de lacrymogènes sur les quais de Seine, près de l'Hôtel de Ville.
Des incidents ont ensuite éclaté sur la passerelle Leopold-Sédar-Senghor qui relie les deux rives de la Seine au niveau du Jardin des Tuileries.
Un gendarme a été blessé et évacué par les sapeurs-pompiers, selon la gendarmerie. Un feu s'est également déclaré dans une péniche-restaurant amarrée près du musée d'Orsay et plusieurs scooters et une voiture ont été incendiés sur le boulevard Saint-Germain où des barricades de fortune ont été érigées, selon des journalistes de l'AFP.
A Rouen, où au moins entre 1.000 et 2000 personnes défilaient, un manifestant a été touché à la tête par des tirs de lanceurs de balles de défense et au moins deux "gilets jaunes" ont été interpellés, selon un journaliste de l'AFP.
A Montpellier, quatre CRS ont été légèrement blessés à la suite de jets de pierres et de bouteilles dans le secteur de la gare Saint-Roch, où la situation restait "tendue", avec entre 300 et 400 "gilets jaunes", selon la Direction départementale de la sécurité publique.
Un peu partout en France, les cortèges de "gilets jaunes", insensibles aux concessions de l'exécutif et au futur grand débat national, s'étaient pourtant ébranlés dans le calme aux cris de "Macron démission" et de "Stop à l'injustice fiscale" pour cette première mobilisation de l'année 2019.
17h34: Des manifestants viennent d'arriver par surprise en haut des Champs Elysées et s'affrontent avec les policiers.
17h15: La police affirme qu'à 15h il n'y avait que 25.000 manifestants à travers toute la France.
17h13: Plusieurs manifestants ont tenté d'envahir les préfectures à Troyes et à Montpellier, et le tribunal de grande instance à Avignon selon les stations régionales de France 3 citée par France Info.
17h11: Les incidents se poursuivent avec des images spectaculaires boulevard Saint Germain.
16h56: Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a appelé samedi "chacun à la responsabilité et au respect du droit" après les incidents qui ont émaillé les manifestations des "gilets jaunes" à Paris et en province.
"Alors que des tensions et violences ont été constatées à Paris et dans quelques agglomérations, j'ai réuni place Beauvau les représentants de nos forces de sécurité pour une visio-conférence avec les préfets de zone. J'appelle chacun à la responsabilité et au respect du droit", affirme M. Castaner sur son compte Twitter.
16h34: Plusieurs milliers de "gilets jaunes" ont bloqué samedi après-midi dans les deux sens l'autoroute A7 qui traverse Lyon, créant des bouchons en amont des voies coupées à la circulation en ce jour de retour de vacances, selon des journalistes de l'AFP sur place.
16h29: Les incidents se déplacent vers le Boulevard Saint Germain à Paris où plusieurs scooters sont en feu.
16h01: La péniche abritant le restaurant "Le Quai" en feu sur la Seine à proximité des manifestants selon les images diffusées par BFM TV.
15h18: Au moins 3.500 manifestants à Paris selon un premier bilan officiel.
14h58: Nouveaux incidents à Paris où les manifestants tentent de forcer des barrages pour sortir du périmètre autorisé et rejoindre l'Assemblée Nationale. Les forces de l'ordre utilisent des grenades lacrymogènes.
Une partie des manifestants a tenté de forcer un barrage des policiers situé sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor pour rejoindre l'Assemblée nationale.
14h30: A Toulouse,les manifestants se regroupent sur la Place de Capitole.
14h24: A Marseille, invités par Bernard Tapie, propriétaire du journal La Provence, les gilets jaunes ont pris possession des lieux où ils tiendront une conférence de presse à 15 h.
Une initiative qui pose question au sein de la rédaction. "Ce n'est pas le rôle d'un journal d'accueillir un mouvement politique", a déclaré Sophie Manelli, élue au Syndicat national des journalistes.
"Que Bernard Tapie enfile un gilet jaune, cela le regarde, tant mieux pour lui, maintenant qu'il invitent ces nouveaux amis dans notre journal pour leur servir de base logistique c'est quelque chose que l'on ne comprend pas, nous sommes atterrés, d'autant plus que l'on a été mis devant le fait accompli", poursuit-elle. Le directeur éditorial de la Provence, Franz-Olivier Giesbert, assure, quant à lui, qu'il s'agit d'une réunion privée et seulement d'un prêt de locaux.
14h08: Premières tensions à Paris avec des affrontements Place du Châtelet et des jets de projectiles contre les forces de l'ordre - Une marche organisée vers l'Assemblée Nationale.
De premiers heurts ont éclaté en début d'après-midi à Paris entre les forces de l'ordre et des gilets jaunes qui défilaient jusque-là dans le calme pour cette 8e journée de mobilisation. Sur les quais de Seine, à proximité de l'Hôtel de Ville, des manifestants ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de lacrymogènes avant de recevoir le renfort de CRS.
14h04: Incidents en cours à Saint-Nazaire avec des barricades en feu sur la route.
13h53: Montpellier: Un manifestant a été blessé selon nos confrères du Midi Libre qui publie une vidéo d'une personne à terre. On ne connaît pas les circonstances de cet incident mais des renforts de CRS sont arrivés sur place.
12h52: Selon une première estimation seulement 800 gilets jaunes à Paris et 2 arrestations.
11h36: A Rouen, un millier de "gilets jaunes" se sont rendus devant l’hôtel de ville avant de se diriger vers la cathédrale.
11h30: Des gilets jaunes quittent les Champs-Elysées dans une manifestation déclarée en préfecture pour rejoindre place de la Bourse.
11h05: Les manifestants arrivent sur les Champs-Elysées. Un dispositif important de sécurité est présent sur place.
10h51: Dix-huit "gilets jaunes", dont une mineure, ont été interpellés et placés en garde à vue vendredi soir en Saône-et-Loire après avoir tenté de bloquer la plateforme logistique Amazon de Sevrey, a indiqué samedi la préfecture.
Une soixantaine de manifestants et les forces de l'ordre se sont affrontés près de la plateforme et un officier de gendarmerie a été blessé au pied.
Après l'intervention de cinquante membres du groupement de gendarmerie départementale, les "gilets jaunes" ont quitté la plateforme Amazon. Ils ont alors commencé à entraver et bloquer la circulation sur la D906 (anciennement nationale 6) entre Sevrey et Lux, détaille la préfecture.
Les manifestants ont ensuite "insulté les forces de l'ordre et jeté des pierres", ajoute cette source, précisant que des interpellations avaient été effectuées pour entrave à la circulation et refus de se soumettre aux sommations de se disperser.
Au total, 18 personnes, dont une mineure de 15 ans, ont été interpellées et placées en garde à vue. L'opération s'est déroulée en liaison avec le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Chalon-sur-Saône et a pris fin vers 21H30.
10h39: Environ 3.600 membres des forces de l’ordre seront déployés samedi en France, auxquels s’ajouteront notamment des compagnies de sécurisation et des policiers de la BAC (Brigade Anti-Criminalité, police nationale), a appris l’AFP de sources concordantes.
10h37: Le point sur la situation ce matin :
Après l’arrestation d’une de leurs figures médiatiques, les «gilets jaunes» appellent samedi en France à une huitième journée d’action pour relancer leur mouvement et défier le gouvernement, qui dénonce des velléités «d’insurrection» et réclame le retour à l’ordre.
Pour cette première mobilisation de l’année 2019, les «gilets jaunes» ont appelé à manifester en province et à Paris. Ces Français issus des classes populaires et moyennes dénoncent depuis le 17 novembre la politique fiscale et sociale du gouvernement, qu’ils jugent injuste, et réclament également plus de pouvoir d’achat.
Les manifestants sont restés insensibles aux concessions annoncées par le président Emmanuel Macron (annulation pour 2019 de la hausse de la fiscalité des carburants, mesures pour améliorer le pouvoir d’achat pour un coût évalué à 10 milliards d’euros, débat national qui doit s’ouvrir à la mi-janvier pour faire émerger des revendications).
Cet «acte VIII» sera un test pour ce mouvement de contestation populaire inédit qui fait vaciller l’exécutif en France depuis un mois et demi mais qui a donné de légers signes d’essoufflement dans la rue ces dernières semaines.
Les «gilets jaunes» se sont donné rendez-vous samedi autour de places symboliques des grandes villes notamment à Bordeaux et Toulouse (sud-ouest) et Lyon (centre-est).
Dans la capitale française, deux principales actions ont été déclarées : une marche partira de la place de l’Hôtel de Ville en début d’après-midi pour rallier l’Assemblée nationale et un rassemblement est prévu sur l’avenue des Champs-Elysées, haut lieu de contestation lors des précédents week-ends.
Vers 07h30 GMT, une quinzaine de fourgonnettes de forces de l’ordre étaient stationnées en bas de la célèbre artère et à proximité de l’Arc de Triomphe, mais seule une poignée de manifestants étaient pour l’heure visibles, a constaté un journaliste de l’AFP.
C’est à proximité des Champs-Elysées qu’Eric Drouet, figure controversée du mouvement, avait été interpellé mercredi soir et placé en garde à vue une dizaine d’heures, provoquant l’indignation de l’opposition et de «gilets jaunes». Certains ont demandé au Défenseur des droits - qui représente l’autorité administrative indépendante chargée de défendre les droits des citoyens en France - d’ouvrir une enquête pour ces «atteintes à la liberté».
10h12: Une soixantaine de "gilets jaunes" ont tenté de bloquer hier les accès à une plateforme logistique d'Amazon, à Sevrey (Saône-et-Loire). Les forces de l'ordre ont interpellé dix-huit personnes.
10h10: Les manifestants commencent à se rassembler à Paris pour cette nouvelle journée de mobilisation en France.
10h00: Des Gilets jaunes ont déversé des centaines de litres d’huile de vidange sur la route au rond-point de Dions (Gard), à une quinzaine de km au nord de Nîmes, alors que les forces de l’ordre intervenaient vendredi pour les évacuer. « Si l’intervention coordonnée des services de police et de gendarmerie s’est déroulée rapidement, l’axe ne sera accessible aux automobilistes qu’après l’intervention des agents […] en charge du nettoyage », indique la préfecture dans un communiqué.
08h22: Quelle sera l'ampleur de la mobilisation après une fin d'année où le mouvement a montré des signes de fatigue ? L'un des seuls indicateurs : les réseaux sociaux. Dans une lettre ouverte, certains porte-parole appellent les manifestants à se présenter dans les rues, sur les places, comme les simples citoyens qu'ils sont, sans gilet jaune. Autre nouveauté : un service d'ordre assuré par les manifestants eux-mêmes. Mais certains policiers craignent d'autres débordements. Pour le gouvernement, l'heure est à la fermeté.
06h58: L’acte 8 des rassemblements organisés par les Gilets jaunes comporte ce samedi une nouveauté de taille : plusieurs groupes distincts ont déposé en préfecture une demande préalable alors que, jusqu’à présent, ils s’étaient affranchis de cette obligation légale. « Nous avons reçu plusieurs demandes de manifestations, confirme-t-on à la préfecture de police de Paris. Nous sommes encore en train d’étudier certains détails, notamment pour le parcours, mais on ne se dirige pas vers des interdictions. »
Source JMM
Marre de ces casseurs...