Olivier Besancenot, membre du NPA, était l'invité de BFMTV et RMC ce mercredi matin.
Invité de Bourdin Direct ce mercredi matin sur BFMTV et RMC, Olivier Besancenot, membre du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), a fait savoir qu'il y aura de nouvelles manifestations de gilets jaunes auxquelles il "participera". "Il y a eu de nouveaux appels à faire en sorte que le 5 février devienne une journée de grève générale, je me joins à cet appel", a indiqué Olivier Besancenot.
La CGT a d'ores et déjà lancé un appel à une grève générale le 5 février, appel auxquels se sont joints plusieurs gilets jaunes, dont Eric Drouet. "Le 5 février, arrêtez de travailler, saisissez-vous du préavis de grève", a lancé Olivier Besancenot sur notre antenne, s'adressant directement aux auditeurs.
"La grève générale, ça me parait une bonne idée. (...) On ne va pas arrêter le gouvernement avec des menaces ou des sourires, mais en lui faisant peur", a fait valoir l'ancien porte-parole du NPA. "A un moment donné, il faut être plus nombreux. (...) Il faut arrêter de regarder depuis le côté du chemin ce mouvement (des gilets jaunes, ndlr). Maintenant il faut en être une bonne fois pour toute", a-t-il martelé, appelant "son camp" à rejoindre le mouvement.
Olivier Besancenot a par ailleurs souligné le caractère historique du mouvement des gilets jaunes. "Il y a une mobilisation inédite, historique, qui n'est pas simplement en résistance contre un projet, mais qui est pour quelque chose. C'est la première fois depuis mai 68 qu'on a un mouvement qui gagne quelque chose", a-t-il développé.
Olivier Besancenot s'est en outre dit favorable au retrait des lanceurs de balles de défense (LBD), particulièrement décriés depuis le début du mouvement des gilets jaunes, après plusieurs cas de blessures graves lors des manifestations.
"Je suis pour retirer les LBD et les grenades de désencerclement des dotations des forces de l'ordre dans ce qu'on appelle honteusement les opérations de maintien de l'ordre", a déclaré Olivier Besancenot. "Ce qu'on est en train de vivre du point de vue de la répression est inédit, on le voit encore avec la loi anti-casseurs. Même dans les journées les plus violentes de mai 68, on a pas eu ce degré de violence".