2 Mars 2019
19h25: Le Ministère de l'Intérieur annonce 39.300 manifestants en France dont 4.000 à Paris contre 46.000 en France la semaine dernière et 41.500 la semaine précédente.
19h07: Les "gilets jaunes" ont défilé samedi en petit nombre pour leur acte 16, émaillé de quelques heurts en régions, en se donnant rendez-vous dans les prochaines semaines pour marquer la fin du débat national controversé et les quatre mois de ce mouvement social inédit.
Selon la préfecture de police de Paris, 28 personnes avaient été interpellées en fin d'après-midi.
Le défilé parisien de 12 km parti de l'Arc de Triomphe, auquel participaient les figures Éric Drouet et Maxime Nicolle, s'est déroulé sans incident et la dispersion était en cours vers 18H00. Le cortège était pour la première fois encadré par des "gilets jaunes" faisant la sécurité à moto. "On est moins nombreux que d'habitude mais on est là quand même et c'est l'essentiel, on ne lâchera pas parce que la situation ne va pas s'améliorer on en est sûr", jugeait Murielle, retraitée de Seine-et-Marne.
De nombreux manifestants interrogés par l'AFP ont dit placer leurs espoirs dans la mobilisation du 16 mars, présentée par les figures historiques du mouvement comme une journée clé.
"16 mars, l'Aquitaine envahit Paris, ultimatum saison 2", proclamait ainsi une grande banderole accrochée sur un échafaudage à Bordeaux où 4.000 "gilets jaunes", de source policière, ont défilé, certains envahissant brièvement la gare.
Cette date coïncide avec la fin du grand débat national lancé le 15 janvier par Emmanuel Macron qui avait estimé vendredi que le mouvement n'était "plus compréhensible par bon nombre de citoyens". Elle marque aussi les quatre mois de la fronde.
La consultation nationale sans précédent de deux mois, pour tenter de répondre à la colère en recueillant les doléances des Français, a suscité 10.000 réunions en France et plus d'un million de contributions sur internet.
19h04: La Préfecture de police de Paris annonce que 28 personnes ont été interpellées à Paris aujourd'hui.
18h26: La situation reste très tendue à Bordeaux avec des affrontements entre les casseurs et les forces de l'ordre.
18h01: Des incidents sont signalés à Lyon alors que la manifestation s'était déroulée dans le calme, mais la fin de la manifestation est compliquée.
17h37: La police utilise une nouvelle fois le canon à eau sur les Champs Elysées pour tenter de faire fuir les casseurs.
17h28: Selon France Info, des heurts ont éclaté en fin de manifestation dans le centre d'Alès (Gard), où les "gilets jaunes" avaient appelé à un défilé régional. D'un côté, quelques centaines de manifestants (600, selon la police, 1 500 d'après les organisateurs) ; de l'autre, les forces de l'ordre. Aux jets de projectiles divers depuis les rangs des manifestants, les forces de l'ordre ont notamment répondu par des tirs de gaz lacrymogène de longue portée.
17h06: La situation reste tendue sur les Champs Elysées alors que de plus en plus de gilets jaunes se regroupent sur l'avenue et sont en train de tenter de bloquer la circulation alors que la police est en train également de se regrouper.
17h00: Les images des incidents à Nantes.
Du mobilier urbain dégradé Cours des 50 Otages pic.twitter.com/gImA5I9jmw
— DIRECTPO (@DIRECTPO) March 2, 2019
16h48: Incidents en cours sur les Champs Elysées entre des manifestants et les forces de l'ordre.
16h28: Le Ministère de l'Intérieur annonce 5.600 manifestants en France dont 1.320 à Paris à 14h soit 2 fois moins que les chiffres de la semaine dernière.
14h54: Des premières échauffourées ont éclaté en tout début d'après-midi à Nantes, selon des journalistes de l'AFP. Vers 14 heures, le cortège a souhaité passer par des petites rues, mais les forces de l'ordre lui a barré la route.
14h49: La Préfecture de Police annonce que 9 personnes ont été interpellées à Paris.
14h22: Comme depuis le début du mouvement le 17 novembre, Emmanuel Macron reste la cible privilégiée des manifestants, avec pour slogan phare "Macron démission ! ". Le Président a lancé le 15 janvier une consultation nationale sans précédent, de deux mois, pour tenter de répondre à la colère. Le 17 novembre, ils étaient 282.000 dans la rue pour l'acte 1 de cette fronde née sur les réseaux sociaux pour dénoncer la hausse des taxes et pour plus de pouvoir d'achat, des revendications qui se sont ensuite étendues à la politique du gouvernement. Samedi dernier, ils étaient 46.600, dont 5.800 à Paris, selon les autorités.
13h18: A Paris, le cortège s'est scindé en 2, une partie des manifestants refuse de quitter les Champs Elysées alors qu'une autre partie a commencer à défiler. Sur les Champs Elysées, des CRS ont pris position autour du groupe qui ne bouge pas.
12h49: Des centaines de personnes sont en train de défilé dans Paris, au départ de la Place de l'Etoile. une manifestation qui a démarré avec plusieurs minutes de retard sur l'horaire prévu.
12h09: Les manifestants continuent de se réunir en haut des Champs Elysées.
12h05: Selon France Info, des "gilets jaunes" mènent des opérations "péage gratuit" à plusieurs entrées d'autoroutes, à Gye (Meurthe-et-Moselle), au Cannet-des-Maures (Var), ou encore à Châtellerault (Vienne).
11h35: La Place de l'Etoile qui était occupée a été évacuée par les CRS qui repoussent les gilets jaunes sur les Champs Elysées.
10h32: Important dispositif de sécurité mis en place sur les Champs Elysées comme chaque samedi.
09h52: Le journal Le Progrès a mis en place un vote : "pensez-vous que les Gilets jaunes doivent continuer ?". 3.205 personnes ont répondu. Au total, la question a suscité 34 % de "oui", contre 64 % de "non" et 2 % de "ne sais pas".
08h21: Alors que l'acte 16 n'est pas encore passé, on trouve déjà des appels à manifester pour l'acte 18, qui devrait avoir lieu samedi 16 mars. Un événement Facebook a été créé, intitulé "ACTE 18 : 100 000 gaulois réfractaires à Paris" et invite les participants à manifester de 11 heures à 17 heures. .
07h30: Le programme de cette journée :
Comme chaque semaine, l'épicentre de la contestation sera la capitale, où plusieurs rassemblements sont prévus. L’événement "Gilets jaunes acte 16 : Insurrection", pour lequel plus de 5.000 personnes se disent "intéressés", fixe le rendez-vous sur la place de l'Etoile, et les organisateurs appellent à "bloquer la place le plus longtemps possible"
De leur côté, les organisateurs de l"événement "Acte 16 : Gilets jaunes unis : On lâche rien", donnent également rendez-vous au pied de l'Arc de triomphe, mais précisent eux que le rassemblement sera déclaré en préfecture.
Un autre événement évoque un pique-nique sur le Champ-de-Mars. Enfin, une autre page Facebook appelle à "engloutir" Paris. Présent la semaine dernière à Rennes, le médiatique et controversé Maxime Nicolle sera cette fois présent dans les rues de la capitale.
Les organisateurs appellent les "gilets jaunes" de "Belgique, Angleterre, Luxembourg, Pays-Bas et Nord de l'Allemagne" à se rassembler à Lille. Les autres villes de France sont également invitées à "internationaliser" leurs cortèges en invitant les "gilets jaunes" de Catalogne ou d'Italie. "Notre lutte est internationale. Partout dans le monde, les 'gilets jaunes' triompheront", écrivent encore les organisateurs.
À Bordeaux, l'une des places fortes du mouvement depuis le début de la mobilisation, une assemblée citoyenne doit se tenir à 17 heures sur la place de la Bourse ou de l'Opéra.
Avant cela, le cortège s'élancera vers 14 heures de la place de la Bourse. Du côté de Lyon, plus de 1.000 personnes sont inscrites comme participants au rassemblement dans la capitale des Gaules. Un dress code est notamment prévu : le noir "symbole du deuil de son avenir promis au mépris et à l'obscurantisme si nous n'agissons pas ensemble".
Source JMM