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Les Amis de François Truffaut partagent avec vous cet entretien avec Dorothée !

Les Amis de François Truffaut partagent avec vous cet entretien avec Dorothée !

Les Amis de François Truffaut partagent avec vous cet entretien avec Dorothée !

Un entretien repris sur la page Facebook de Dorothée Officiel.

En 1978, François Truffaut tourne « l’Amour en fuite » qui conclut la saga des Aventures d’Antoine Doinel. Le film, qui évoque avec des flashes-back assez uniques, l’enfance et les amours passées d’Antoine, nous fait découvrir Sabine, sa nouvelle compagne. Pour ce rôle d’une jeune femme qu’il veut volontaire, François Truffaut choisit Dorothée, figure de la télévision où elle est speakerine et anime des émissions destinées à la jeunesse. Dans une interview faite par Michel Drucker début 1979, il justifie avec enthousiasme son choix : « Je l’ai regardée, je l’ai admirée dans des émissions du mercredi. C’est très difficile d’improviser avec des enfants et elle le faisait très bien. Et je lui disais tout le temps, car elle avait le trac, que c’était plus difficile à la télévision qu’au cinéma . Elle avait quelque chose de « garçonnière » dans le regard et je pensais que le couple se ferait bien avec Doinel car il fallait former un nouveau couple dans ce film. Révélation de « l’Amour en fuite » qui était son premier film, Dorothée revient pour « Les Amis de François Truffaut » sur sa rencontre avec le cinéaste et ses souvenirs de tournage. Réponses simples, directes, sensibles.
 
Comment s’est déroulée votre première rencontre avec François Truffaut et comment avez-vous réagi à sa proposition ?
 
DOROTHÉE : Il m’a invitée chez lui, m’a parlé du film, m’a fait lire quelques répliques, et… ne m’a jamais demandé si j’acceptais de faire ce film. Pour lui c’était une évidence !
 
Aviez-vous déjà une expérience du théâtre ou du cinéma ?
 
Théâtre amateur, oui.
 
Comment vous a-t-il présenté le rôle de Sabine ? Le scénario a-t-il évolué pendant le tournage ou était-il déjà très écrit ?
 
Il m’a dit que c’était la nouvelle femme d’Antoine Doinel, jeune et moderne. Me concernant, le scénario a effectivement évolué au fil du tournage, tous les jours. Il me donnait le texte le jour du tournage. Au tout début, Sabine n’était qu’une photo. Le personnage a existé « physiquement » alors que ce n’était pas prévu au départ.
 
Sabine est une femme de 1978, assez libérée qui remet Antoine à sa place dans un rapport d’égalité. Était-ce un message du film ?
 
Cela fait sûrement partie des différents messages du film.
 
Dans la version commentée du film figurant dans l’intégrale Truffaut, Marie-France Pisier évoque un tournage douloureux pour Truffaut qui était anxieux pour Jean-Pierre Léaud, son acteur fétiche, dont il tuait en quelque sorte le personnage. Avez-vous ressenti cela ?
 
J’ai effectivement ressenti cela également, il m’en avait parlé. De plus, Hitchcock, qu’il admirait beaucoup, allait très mal et il en était préoccupé.
 
Vous êtes très présente à la fin du film dans une scène où vous prenez apparemment le dessus sur Antoine. Vous souvenez-vous de ce que Truffaut vous a demandé pour cette scène importante ?
 
Il avait une façon de diriger ses comédiens sans donner d’ordre direct. Il nous choisissait pour ce que nous étions, et retrouvait dans le personnage ce pour quoi il nous avait choisis.
 
Le générique de fin avec votre long baiser avec Antoine puis les inserts d’Antoine dans « Les Quatre cents coups », le tout sur la chanson très célèbre désormais de Souchon est marquant. Avez-vous été émue ?
 
L’émotion ne m’a pas quittée du début à la fin.
 
François Truffaut aurait eu un projet de nouveau film avec vous … Pourriez-vous nous en dire plus ?
 
Il m’avait effectivement dit avoir un projet pour moi avec Jeanne Moreau. Je n’en sais hélas pas plus.
 
Que représente François Truffaut et « L’Amour en fuite » dans votre vie faite de succès populaires pendant plusieurs décennies ? Est-ce une parenthèse ou un peu plus ?
 
C’est un « plus que plus » ! J’avais toujours rêvé de rencontrer François Truffaut en vrai, alors imaginez ce que ce fut d’avoir pu tourner pour lui.
 
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