21 Juin 2019
Invité de "Morandini Live !" hier matin sur CNews et Non Stop People, l'éditorialiste politique Karim Zeribi s'est exprimé au sujet de la suspension d'Etienne Chouard de Sud Radio après des propos "confusionnistes" sur l'existence des chambres à gaz.
"En tout cas, il ne reconnait pas des faits historiques établis, qui sont les chambres à gaz, et ne pas reconnaître des faits historiques établis, c'est répréhensible par la loi Gayssot de 1990. C'est un délit dans notre pays, le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme sont des délits dans notre pays, et ce garçon est très ambigu", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : "Dans notre pays, dans notre République, on n'a pas le droit d'être antisémite, d'être raciste, islamophobe ou christianophobe, on a des lois. Ce garçon est toujours borderline, c'est pas la première fois. D'ailleurs, la radio qui l'a accueilli devrait prendre garde. On n'est pas obligé d'être toujours à la limite de l'acceptable ou de l'inacceptable pour faire du buzz, pour faire de l'audience !".
Karim Zeribi a continué en indiquant avoir "parfois l'impression que cette radio est dans la surenchère de propos de plus en plus limite (...) On n'est pas obligé de faire n'importe quoi, d'être dans la haine, dans la division... Didier Maisto [patron de la radio, ndlr] doit faire attention aujourd'hui sur le fait que Sud Radio ne peut pas être dans la course à l'audience à n'importe quel prix".
Jean-Marc Morandini a de ce fait demandé à l'éditorialiste "Est-ce qu'il faut continuer à donner la parole à Etienne Chouard ?", ce à quoi Karim Zeribi a répondu : "Si demain il faut parler du RIC, on peut l'inviter pour parler du RIC, (...) On peut lui donner la parole sur le RIC, après, ce garçon, lorsqu'il dérape comme il a dérapé, je suis désolé il ne faut plus lui donner la place pour s'exprimer sur ces questions là !"
Source JMM