C’est bientôt les vacances pour Charline Vanhoenacker qui, avant la fin de sa saison sur France Inter, distribue les baffes sur l’inivers du PAF dans une interview au « Parisien-Aujourd’hui en France ».
L’arrêt de l’émission de Thierry Ardisson ?
« Je suis ravie que ça s’arrête car c’était très putassier. »
Et Laurent Ruquier ? L’humoriste belge assure qu’une émission comme “On n’est pas couché” « n’existerait pas en Belgique » :
« On se fiche de l’avis de Yann Moix sur l’album de Kendji Girac, non ? »
« Laurent Ruquier est très symptomatique de la télé à la française », poursuit Charline Vanhoenacker, « hélas, ces confrontations sont surtout utilisées pour le buzz et l’invective que pour alimenter le débat. »
A-t-elle été elle-même sollicitée pour faire de la télé ? Oui, mais elle a toujours refusé :
« À chaque fin de saison, Guillaume Meurice et moi sommes sollicités. Sauf si une chaîne a un concept génial, on ne veut pas faire de télé. Vous allez me prendre pour un ostrogoth mais je préfère la radio. À France Inter, on a une liberté totale. L’aurait-on ailleurs ? Pas sûr… »
Elle souligne aussi que médias français portent une part de responsabilité dans la progression de l’extrême droite :
« Je suis toujours hallucinée qu’on déroule le tapis rouge à l’extrême droite. En Wallonie, elle n’est jamais sur les plateaux et, aux européennes, elle a fait moins de 5 %. En France, Marine Le Pen est partout et a gagné le scrutin… Les médias sont responsables de la banalisation de ses idées. »
Elle souligne aussi que médias français portent une part de responsabilité dans la progression de l’extrême droite :
« Je suis toujours hallucinée qu’on déroule le tapis rouge à l’extrême droite. En Wallonie, elle n’est jamais sur les plateaux et, aux européennes, elle a fait moins de 5 %. En France, Marine Le Pen est partout et a gagné le scrutin… Les médias sont responsables de la banalisation de ses idées. »
La journaliste et humoriste, qui intervient dans la matinale et présente aussi l’émission « Par Jupiter ! », s’élève enfin contre le plan d’économies à Radio France - près de 300 suppressions de postes sont prévues par la PDG Sibyle Veil :
« Je suis en colère car je ne comprends pas pourquoi, alors qu’on a d’excellents résultats, on coupe les budgets ? A quoi ça sert d’être premier, si on veut te saborder ?
On a élargi la publicité sur nos antennes. On a ouvert un restaurant et loué les locaux pour des défilés de mode. On va devoir faire quoi de plus ? Ouvrir un centre commercial ? »
Bonnes vacances, Charline.
J'aime bien son émission, mais si elle n'est pas contente et qu'elle ramène tout à le Belgique, qu'elle reparte là bas... J'en ai marre des donneurs de leçons...