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2 Juillet 2019
14h27: Me Madeleine Munier-Apaire, avocate des frères, sœurs et neveu de Vincent Lambert sur FranceInfo : "C'est la volonté de Vincent qui est ici appliquée. Vincent avait dit non à une vie artificielle. Lui l'infirmier, qui connaissait parfaitement l'état dans lequel il soignait les personnes dont il était responsable, et qui a dit non pas pour moi.". Et d'ajouter : "C'est une décision qui est attendue depuis plus de cinq ans".
13h10: Jean-Luc Roméo sur Twitter : "Après plus de 40 décisions de justice qui ont reconnu l’obstination déraisonnable que subit #VincentLambert, il est temps, comme il le souhaitait, de le laisser enfin partir et trouver la paix. Pensées pour son épouse Rachel qui ne fait que respecter la volonté de son époux."
12h51: Dans son courrier à la famille de Vincent Lambert, que l'AFP a pu consulter, le docteur Vincent Sanchez, qui annonce l'arrêt des traitements de son patient, en appelle "à la responsabilité de chacun" afin que "l'accompagnement de M. Vincent Lambert soit le plus paisible, intime et personnel possible".
12h45: « Le cours de la procédure d'arrêt des traitements », à laquelle la Cour de cassation avait ouvert la voie vendredi, « sera poursuivi à partir de ce jour », a déclaré par courriel le docteur Vincent Sanchez à chacun des membres de la famille de Vincent Lambert.
12h14: Le médecin de Vincent Lambert a décidé ce mardi d'arrêter les traitements de son patient.
Rappelons que la mère du Français Vincent Lambert, en état végétatif depuis 2008, a réclamé ce lundi le «secours» de l'ONU, affirmant que l'on veut «assassiner» son fils, alors que la Cour de cassation française a ouvert la voie à un nouvel arrêt de son maintien en vie. Viviane Lambert s'exprimait lors d'une table ronde organisée en marge de la 41e session du Conseil des droits de l'homme à Genève, par une ONG basée à Strasbourg, le Centre européen pour le droit et la justice.
«Je crie tout haut que Vincent, on veut l'assassiner. C'est le vrai mot», a-t-elle dit avec des sanglots dans la voix, devant une quinzaine de personnes dont une poignée de journalistes. «Vincent n'est pas en fin de vie, Vincent n'est pas un légume», a-t-elle martelé, indiquant être venu à l'ONU pour y réclamer un «secours».
Dans cette affaire, qui ne cesse de rebondir devant la justice française, le comité de l'ONU sur les droits des personnes handicapées, saisi par les parents, a demandé le 4 mai à la France de suspendre toute décision d'arrêt des soins, le temps qu'il puisse examiner le dossier sur le fond.
"La France nous a dit trois jours plus tard ‘nous n'appliquerons pas ces mesures provisoires’. Et bien, il y a là quelque chose d'absolument scandaleux qui justifie notre présence aujourd'hui", a affirmé l'un des avocats des parents, Jean Paillot, présent à la table ronde.
Ce comité de l'ONU n'a toutefois aucun pouvoir de contrainte sur les Etats membres. Selon la ministre française de la Santé Agnès Buzyn, la France n'est "pas tenue" de respecter cette demande.
Source JMM
Une bonne décision.