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10 Juillet 2019
17h24: La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a assuré mercredi que le ministre de la Transition écologique François de Rugy, mis en cause par Mediapart pour des dîners privés à l'Assemblée nationale, conservait "bien évidemment la confiance" du président et du Premier ministre.
Dans ces "fonctions de président de l'Assemblée nationale", "il est évident qu'on est amené à avoir des moments de représentation, des moments aussi de contact avec la société civile sous des formes qui peuvent être extrêmement diverses", a expliqué Mme Ndiaye à l'issue du Conseil des ministres.
Il a "longuement détaillé ses réponses" et "il conserve bien évidemment la confiance du président et du Premier ministre", a-t-elle déclaré.
"Il n'y a pas eu de dîners entre amis", "c'étaient des dîners de travail informels avec des personnes qui ont des relations avec une autorité politique", a pour sa part contesté François de Rugy.
Les deux membres du gouvernements réagissaient à un article de Mediapart, qui a recensé, documents, photos et témoignages à l'appui, une dizaine de ces dîners dans les murs de la résidence du président de l'Assemblée, entre octobre 2017 et juin 2018, qui rassemblaient à chaque fois entre 10 et 30 invités, appartenant pour l'essentiel au cercle relationnel et amical de son épouse Séverine de Rugy, journaliste au magazine Gala.
A table, homards, champagne et grands crus issus des caves de l'Assemblée nationale, comme un Mouton-Rothschild 2004 apparaissant sur une photo mise en ligne par Mediapart, sur laquelle Mme de Rugy pose. Est aussi évoquée une soirée de Saint-Valentin 2018 du couple Rugy.
C'est à chaque fois le personnel de l'Hôtel de Lassay qui était mobilisé pour l'occasion, affirme Mediapart.
Tout en disant "comprendre" qu'un tel article "suscite des réactions, et même des incompréhensions, des interrogations", François de Rugy a dénoncé des "propos mensongers", "une présentation tendancieuse" et un "parti pris militant" de Mediapart.
Il a argué que cette "dizaine de dîners informels" rentraient dans les "fonctions de représentation à l'égard d'autres responsables politiques du pays ou des responsables d'entreprises, de médias, d'organismes culturels, universitaires".
"Ce sont des dîners ou l'on rencontre, comme le font tous les responsables politiques, un certain nombre d'interlocuteurs que l'on connaît ou que l'on ne connaît pas, qui font partie de relations que l'on avait avant d'être président de l'Assemblée nationale", a ajouté M. de Rugy. "J'ai eu une vie, une vie politique avant d'être président de l'Assemblée nationale."
13h24: Parmi les invités le journaliste Jean-Michel Aphatie : "J’ai participé à un dîner une fois, à l’automne 2017", a expliqué à Mediapart Jean-Michel Aphatie, éditorialiste chez Europe 1. "Si le déjeuner est un espace de travail, le dîner est un espace ambigu. Là, j’ai dit oui… J’ai vite compris que cela n’avait pas beaucoup de sens d’être là pour moi. Ce n’est pas un dîner de travail. Et si c’était à refaire, non, je ne le referais pas", concède-t-il.
12h34: Des précision filtrent sur le type de menus servis : des repas gastronomiques, arrosés de grands crus issus des réserves de l’Assemblée, et qui en théorie ne peuvent pas sortir de leur cave sans une autorisation spéciale. Sur une série de clichés que publie Mediapart, on aperçoit un plateau de homards géants posé sur une table fastueusement apprêtée, ou encore Séverine de Rugy, l’épouse de François de Rugy, posant devant un Mouton Rothschild 2004, une cuvée célébrant le centenaire de l’Entente cordiale, à au moins 500 euros la bouteille.
11h54: François de Rugy a mis en avant mercredi "un travail de représentation" requis par ses fonctions de président de l'Assemblée nationale, niant toute "soirée fastueuse", selon un texte transmis à l'AFP par son cabinet. Ce travail consistant à "rencontrer, représenter aussi l'Assemblée, défendre l'Assemblée nationale auprès de gens de la société civile, c'est normal, je l'assume totalement", a-t-il dit sur France Inter, dénonçant "un article pamphlétaire".
Il reconnaît "tout au plus une dizaine de dîners informels liés à l’exercice de ses fonctions avec des personnalités issues de la société civile", "le plus souvent une dizaine (deux fois une vingtaine, plusieurs fois moins de dix) (...) issues du monde économique, médiatique, culturel, scientifique, universitaire", selon son cabinet.
Et son épouse "a contribué à l'organisation de ces dîners, comme elle a participé et participe toujours à de nombreuses rencontres officielles ou informelles". "Nous n'avons rien à nous reprocher, ni elle ni moi", a insisté le ministre sur France Inter, expliquant que les invités étaient parfois connus d'elle seule, parfois de lui seul, parfois ni par l'un ni par l'autre. Il a aussi fait valoir avoir "mis un peu d'ordre dans un certain nombre de gestion de budgets de l'Assemblée nationale".
Séverine de Rugy, elle, a confirmé à Mediapart que les invités appartenaient dans leur majorité à son cercle "amical", tout en estimant que c'était "du relationnel", pas du ressort du "privé". François de Rugy avait déjà été mis en cause à l'été 2018 par un article du Parisien évoquant de supposées "curieuses dépenses" -qui n'avaient rien d'illégal-, dont un troisième chauffeur (pour des raisons de "sécurité" selon M. de Rugy) ou un vélo elliptique.
09h14: François de Rugy, alors président de l'Assemblée nationale, et son épouse ont multiplié les dîners privés fastueux à l'Hôtel de Lassay entre 2017 et 2018, rapporte mercredi Mediapart, "un travail de représentation" assumé par le ministre de l'Ecologie.
Documents, photos et témoignages à l'appui, le journal en ligne a recensé une dizaine de ces dîners dans les murs de la résidence du président de l'Assemblée nationale, entre octobre 2017 et juin 2018, qui rassemblaient à chaque fois entre dix et trente invités, appartenant pour l'essentiel au cercle relationnel et amical de son épouse Séverine de Rugy, journaliste au magazine Gala.
A table, homards, champagne et grands crus issus des caves de l'Assemblée nationale, comme un Mouton-Rothschild 2004 apparaissant sur une photo mise en ligne par Mediapart, sur laquelle Mme de Rugy pose. Est aussi évoquée une soirée de Saint-Valentin 2018 du couple Rugy.
C'est à chaque fois le personnel de l'Hôtel de Lassay qui était mobilisé pour l'occasion, affirme Mediapart.
Source JMM
Il faut lire la formidable enquête de mon confrère @fabricearfi sur le train de vie des #DeRugy. Pour la petite histoire, je me pose une question annexe: ne faudrait-il pas enquêter aussi sur les #homards? On en trouve pas bcp des comme cela, en Bretagne https://t.co/xFkbUfgOqD pic.twitter.com/u4QIHLEXnZ
— Laurent Mauduit (@LaurentMauduit) July 10, 2019
Champagne, vins luxueux, homard... François de Rugy, qui jouait les chevaliers blancs s'offrait des beaux dîners avec sa femme et ses invités aux frais de la république à l'assemblée. Quel scandale! https://t.co/UGCgmStL63 #DeRugy #DirectAN pic.twitter.com/HxfdFfK5ar
— Nils Wilcke (@paul_denton) July 10, 2019
- " pour que le chômage baisse, il faut réduire les allocs!
— Duc de Saint-Frippon (@MFrippon) July 10, 2019
- c'est comme pour les APL! Hum, délicieux ce homard!
- et tu as très bien choisi le vin François!"
-#DeRugy pic.twitter.com/AJelXdQnBl
Un vrai connard ce mec...